Poème:Devant Le Cadavre D’un Hippie

Votre passade était pure…
Grâce à l’éternité de la vérité, peut-être
Coincé dans votre rêve musical de liberté !
Dans la courte durée de votre existence,
Comme un sourire qui s’est estompé
Dans l’ornement de votre propre conscience,
En prêchant la paix, en prêchant l’amour,
Même s’il était courant de parler de misère !

Pauvre de vous, innocente révolté !
La vie trompez-vous, humble prophète !
_ Il n’y a plus le sacrifice qui insulte,
Ni la terrible raison qui l’objecte !
Horrible ! Où aurez-vous gardé la philosophie,
Pour laquelle lui a abandonné son piédestal de gens riche,
À vivre jeté dans les caniveaux comme un misérable ?
Jusque ça, maintenant, rien signifie !

Oh, dame de la nuit éternelle ! Étant infinie,
Pourquoi étiez-vous pressé de nous l’arracher ?
Mais en guise de protestation à la fin,
Lui était parée de sa propre beauté, habillé comme un ange moderne,
Lui fera révolution parmi les « couronnes » là-haut, c’est sûr !
Vous étiez cool, « mec »… Le plus drôle, c’est que vous
N’avez jamais dit votre nom, vous étiez un mot,
Vous étiez un homme qui en avait assez d’une autre vie.

Dans votre position statique de cadavre
Sembliez-vous jouer avec nous, je ne sais pas…
Bientôt, vous qui étiez un vrai croyant à la locomotion !
Mais il y avait quelque chose dans vos yeux
Qui nous sont venu comme une révélation :
Sous leur vieux jeans, très usé,
Je pense vraiment que je l’ai vu, mêlé de sang et sale,
Quelques écritures, que le vomi de la mort ne voulait pas effacer !

Dans leur dernier message, lui nous ont parlé comme ceci :
« Même si le monde entier puisse vous détruire,
Même si la mort vos paralysées, ne poursuivez-vous jamais ce qu’ils disent !
Dans la société, jusque l’homme est consommé,
Et sous la boue il s’enfonce, quand il pense avoir une certitude !
Cache-t-il ce que la vérité montre nu,
Et va-t-il, nie-t-il et continue-t-il à inonder le monde de misère… »
Repoussez !