Poème:Les Médecins Qui Déjà Furent Dieux

D’abord le modèle hippocratique de la médecine,
Subit la métamorphose de l’évolution sociologique.
En démystifiant les médecins de l’image d’autrefois,
Quand ils semblaient les prêtres, en s’occupant des âmes.
Alors dans une perspective contemporaine,
Où ils voient piégés par les courants impitoyables
Dans le technicisme, avec une gestion qui offense
Leur grand art de prendre soin de la santé.

En obéissant à un besoin bio psychosocial,
De soulager la souffrance de l’humanité,
Mais sans les heures sacrées si nécessaires aux réflexions
Sur le potentiel miraculeux appris dans milliers d’années.
Fatigués par le travail qui leur impose le stress,
En perdant la concentration de l’analyse réfléchissante,
Aussi meurent les splendeurs de la tendresse,
E ceux qui furent jadis divins, se déshumanisent.

En tant que simples prestataires de services,
Soumis aux règles injustes de travail et production.
Où ils répandent leurs sueurs sacrées sur les mêmes pierres
Que les enterreront un jour — une sorte d’esclaves !
À cause de voir vendue leur art à bon marché,
Autant que les employeurs remplacent la sémiologie clinique,
Par des examens complémentaires si souvent inutiles,
Qui parfois volent ce qui est beau du noble métier.

Bien à côté le plus noble de leur fonction.
Alliée à leur dimension humaine absolument faillible,
Et à la merci d’un système qui leur dévalorisent de plus en plus,
Ces professionnels navigueront dans un océan de contradictions,
Sujet à leur noyer dans les eaux du mercantilisme
Avec le pseudo-espoir de continuer utiles à la société.
Sous l’hostilité e la méfiance des patientes.
Car la santé c’est le bien plus grande de notre vie.

La faillite des institutions qui construisent ce professionnel
L’architecture académique fragile, des vrais besoins éloigné.
Ils refusent à accepter les façons seulement utilitaires.
Car seront le bouclier des insatisfactions, ces vulnérabilités.

Générées par un système de santé qu’ils refusent également.
Car ils ne croient qu’à la société qu’ils servent,
Laquelle qui renforcera leur meilleur côté,
Au profit des hommes et des âmes — C’est le vrai Médecin !
En préservant leur dignité professionnelle
En luttant pour cette petite immortalité,
Celle qui vit au sein de toutes les existences.
Et qu’il suffit de savoir qu’un jour ils furent dieux…