Poème:Je Vais Mourir

Je suis en train de mourir.
Le moment est venu
Où dans la terre mon corps va pourrir.
Ma tombe ne sera même pas entretenue.
Je vous dis adieu mes amis, ma famille,
Ma vie est renversée comme des quilles
De bowling. Mais comme Louane le dit :
Je ne m’enfuis pas, je vole.
Oui, je vais, je cours, je vole…
Vers l’éternité, vers l’immortalité, vers l’infini.
#LafamillebélieretPierreCorneille.
Je m’envole comme une corneille.
Alors, je vous en prie !
Je vous en supplie !
Ne restez pas éternellement triste,
Ma mort n’est pas si triste.

J’ai quand même les larmes aux yeux,
Car j’ai plein de regrets.
Je n’ai jamais pu vivre vieux.
Je n’ai jamais pu être grand-père ni avoir un béret.
Je n’ai jamais pu être père, avoir des enfants
Et comme papa avoir 48 ans.
J’aurais voulu faire mon nouveau tour de magie :
La théorie du chaos.
Car le carrosse
Qui soutient ma vie
Est bientôt définitivement en panne,
Je ne serais jamais allé au festival de Cannes.
Dans toutes ces choses, il n’y a pas d’anguille sous roche.
D’ailleurs, il n’y a pas non plus de roche.

Chère famille, chers amis
Je vous demande pardon du fond de mon cœur, je vous le dis
Avant de mourir :
Pour toutes les fois où je vous ai trompé et je n’ai fait que vous mentir.
J’espère que vous me pardonnerez,
Que vous m’excuserez !

Je regrette de devoir vous quitter,
Vous abandonner !
Mais je n’ai guère le choix,
Ma foi !
Vous allez me manquer
Avec tous ces bons moments que vous m’avez donnés !
Papa, j’ai apprécié, par exemple, les cours de conduite en auto.
Maman, j’ai apprécié, par exemple, que tu m’as apprise à faire Cinque P.
Frérot, j’ai apprécié, par exemple, toutes ces parties de foot qu’on a faites et ces buts très beaux.
Et toi, grande Sœur, j’ai apprécié, par exemple, nos appels au téléphone, mais parfois si riquiqui.
Et toi, Sœurette, j’ai apprécié, par exemple, que tu me permets
De faire ces temps de lecture. Je ne l’oublierai jamais !
J’ai apprécié, tous ces temps de rigolades
Et ces pures boutades.

J’aimerais dire plus, mais je sens mon âme qui s’en va
Vers l’au-delà,
Je sens mon âme s’arracher de mes entrailles.
Mon cœur commencer à s’arrêter de battre dans mon poitrail.
Ce n’est pas une tragédie,
Cependant, c’est la vie.
Ne restez pas éternellement triste,
Ma mort n’est pas si triste.
Je vous en prie !
Je vous en supplie !
Pardonnez à cette maladie !
Pardonnez à ce virus, cet être riquiqui !
Ils ne font que leur boulot
Même si ce n’est pas toujours beau.

Je vous dis adieu !
Je rejoins mes aïeux !
Chère famille, chers amis, avez-vous du Cœur ?
#LeCid ! Alors soyez, envers cette maladie, sans rancœur !
Je vous dis adieu !
Vivez heureux !
Adieu !
Adieu !
Libre enfin !
C’est la fin !
Adieu !
Adieu !