Texte:État Des Lieux

Je ne pense plus être triste,
Seulement vidé (e) .

En m’éloignant trop du bord de mer, c’est elle qui m’a pris (e) …
L’eau est monté, de plus en plus, petit à petit…
Jusqu’à prendre le contrôle, sans que j’y aie le moindre ascendant

C’est frustrant, angoissant, et usant
Un quotidien terne, rythmé par de nombreuses idées prémâchées qui s’accumulent avec le temps…
Nuits, d’heures creuses,
Jours, miroitant des songes,
Je me laisse porter difficilement par mes deux pieds…
Tant bien que mal je reste debout… .

J’y vois peu-être plus clair, que la journée d’hier.
Mais toujours, à l’arrière du lendemain.