Poème:À Femme Fatale

Salut, maintenant tu es revenue enfin, quoi ? !
Pour célébrer avec moi aussi ta fête noire !
« Soit » - comme au casting pornographique je te réponds alors d’un simple devoir ?
Et chaînes de la dhimmitude sexuelle m’habilant ainsi
Pour pauvre sensuel pourboire ?
Toi, qui me propose un joli pari, putain ! ,
Moi, déjà cuit par tes morsures pharisiennes d’antin, tu crois ?
Madame la féroce Envie accompagnée d’un faux espoir, comme d’une petite chienne,
En des vêtements colorés de toutes gay-parades sur ce fameux Paris - amant,
Un peu, probablement, « Vanesse Paradis » dans le brouillard des insupportables liens,
Une dame - traîtresse dans le tournoi vilain de cette vie,
Perdue elle-même pour un moins que rien
En cette nuit sans un aucun sens ou fin et même sans pluie,
Alors elle vient maintenant aujourd’hui non une consolatrice
Et pas du tout une femme en larmes
Ou simplement, n’est-ce pas, un être humain ? ! -
Non, absolument ! C’est interdit ici - si je le comprend bien ! , - elle me répond « oui »,
Cette jeune vampire à la lune naissante, maîtresse de Caïn, fausse amie,
Et dans mon miroir cordial se voit nettement son vide abominable dont je n’ai plus envie…