Poème:Mes 10 Francs À Zénith Et Au Carrefour

Là voici l’inquisition en camouflage, la loge, la pédophilie sauvage,
Et les dinosaures sortent de ce bouillon primaire dans le rage,
Chiens aboient tellement dans les marécages,
Où les chasseurs aux papillons colorent les enseignes des fronts comme mages,
On dirait que l’obelisque à place de la Concorde engendre toute cette faune étrange,
La concorde entre Hérode et Pilate dans ce « paradis » de Napoleon anthropophage,
La fameuse moumie est bien le centre de l’intellectuel bagage,
Et moi en marge,
Même à Moscou, Carthage flammes rouges feu étranges,
Êtes-nous dans une grande cage,
Singes coiffés, civilisés sans de l’humanité rangée dans le musée du moyen âge,
Mode sur les êtres humains a passé malgré des poétiques barrages,
La nature et personnalité sous un blow-up et flash,
Quelle extravagance d’être pas un lâche,
Mon appareil photo « Zenit E » subitement retrouvé auprès quelqu’un tué au trottoir de passage,
Made in USSR juste avant le crash,
Je feuillette mes anciennes pages jaunes ou blanches,
Une collection de ma résistance bègue à l’esclavage,
Je ne suis qu’un âne en rendant ici et là mon témoignage,
Crèche dans le Cœur de Marie sans maquillage
Est le Paradis sous l’Escalier des Anges,
Et malgré le colereux, même sans un verre d’eau orage, sabotage,
Pas d’une biche, la forêt des tiges comme des flèches et je nage,
Que des ka-caniches dans mon filets du mémoire au berge,
Sangliers au lieu des perles dans les voitures comme coquillages beige et déjà il neige,
Je ne suis qu’un belge à pieds dans mon pèlerinage-pêche,
Ils m’ont remarqué pour son mortel bizutage à Sodome même pour les anges
Pour se venger que je refuse le fiel de perpétuel et vampirique libertinage,
Sans me castrer et devenir vinaigre comme des pharisiens d’usage ou des sectes sèches,
Tout de même sans raison haine est du Jugement Présage,
Pas de refuge pour eux-mêmes, comme sur Seine pour mon Arche.

Pour plus de détails réels voir ma poème « Autobiographie en Bastille hexagonale ».