Chanson:Requiem Pour Un Passé Partit Trop Vite

La chaleur des rayons de soleil sur mon visage,
Le temps m’a fait oublié tous les plus beaux paysages,
Pourquoi n’arrive-je plus à renaître de mes cendres ?
Pourquoi Passé, me manques-tu tant ? Pourquoi es-tu partit sans m’attendre…

Je me souviens des couchés de soleil,
Je regarderai l’horizon, pensant à toute ses merveilles,
Tous les soirs, je m’endormais sous les baisers de mes parents,
Aujourd’hui, je rentre dans le monde désastreux des grands.

Je me souviens des nuits noires,
De tous ces rêves, et de tous ces cauchemars,
Mais on était toujours là pour m’aider et me réconforter,
C’était la vie que j’aimais, C’est la vie que j’ai perdu, à jamais, pour l’éternité.

Où sont partis tous mes souvenirs ?
Où sont partis, tous mes rires,
Où sont-ils partis se laisser mourir,
Je ne les sauverai jamais, je ne peux que les regarder périr.

Pourquoi la vie nous donne ce qu’elle nous prendra,
Ainsi, c’est ce qu’on me dit, quand j’étais petit, autrefois,
Si c’est pour aimer, sourire, mais finir par souffrir,
Si c’est pour finir par s’enchaîner à soi-même et mourir,
Étendre un long fleuve de souvenir qui nous glisse entre les mains,
… Un fleuve de silence, qui fini toujours par s’enfuir au loin…

Je revois les soleil de mes âges passés encore briller,
Plus jamais ils ne brilleront comme avant,
Je revois les lunes de mes nuits passés encore m’éclairer,
Plus jamais elles ne m’éclaireront comme ce temps…

Je rentends encore les rires de mes amis quand on jouait ensemble,
Aujourd’hui je retourne sur mes traces mais le temps les a effacés,
Tous ces jeux sont toujours là comme dans mes souvenirs, pourtant plus rien n’y ressemble,
Solitude et souffrance sont devenu mes compagnons, car le temps a tués ce qu’il me restait de mon passé…

Toutes les forêts où nous marchions ont perdu leurs feuilles,
Tous les arbres où nous nous posions sont aujourd’hui mort,
Arriverai-je un jour à faire le deuil ?
De ce passé décédé, arriverai-je à t’oublier, suis-je assez fort ?

Pourtant tout me reviens,
Mais je ne retiens rien,
Tout glisse encore entre mes mains,
Tout s’envole encore au loin.

Je crois que je ne renaîtrai plus jamais de mes cendres,
Mon passé est partit trop tôt, sans m’attendre…