Poème:Lui

Une odeur fumante m’enivre comme jamais
Parfum de l’ivresse est ton charme céleste
Je détourne les yeux, apeurée de son marais
Acajou, miel un regard de toute délicatesse

Mortelle est l’étincelle sur ton visage
Me racontant, me chantant de beaux présages
Bouleversant, attachant, tu transportes mes élans
M’hypnotisant d’amour par-dessus tous les vents

Agréable sensation d’un tourbillon de passion
Je sens s’envoler les libellules ou les papillons
Lorsque nos mains s’accordent et s’accrochent
Au delà des frontières surmontées de mille et une roche

Quelque chose dans son être, une merveille peut-être
Le reflète, l’avantage dans toute sa beauté qui reste
Un soleil l’éclaire, le poursuit lui et me rend muette
Lorsqu’un peu de sa magie s’aventure d’allégresse

Douceur de soie sont ses cheveux de petites boucles
J’aime y promener mes doigts, seulement les frôler
Ces mèches folles prenant des parcourt de simplicité
Elles s’envolent, s’éparpillent de bien belles routes

Des mots pour le décrire, lui et ce qui me fait fuir
Ne sachant que trop rêver je ne pourrais souffrir
Face a ce tordant nœud qui se creuse déjà en moi
Et que nul autre que lui sait décrocher mon poids

Un fardeau traîné sur une corde de béton
S’est soudainement transformé en légèreté
Lorsque de ma vie j’ai aperçu son apparition
Et que depuis je nage dans une douce marée

Inspirations de mes jours les plus sombres
Je t’imagine toujours toi dans mon monde
Afin de déposer tout ce contraire que tu es de moi
Me sauvant, m’abritant dans mes petits tourments