Poème:La Mort Qui Me Suit

Méchanceté de paroles, tu deviens meurtrière
Détruisant mon intérieur ou je reste prisonnière
Chagrinée, j’accueille que mes illusions
D’un monde d’ailleurs de plus beaux monts

Fermant les yeux, de détresse et de lassitude
Tes mots résonnent pour moi comme une certitude
Dis-moi réagirais-tu a ma disparition ?
Mes nuits vivent de tortures et de questions

Envie soudaine m’enveloppant de fuir
Mon âme tout entier se meurt, un martyr
Se répétant d’un refrain cruel et coutumier
Ces gestes qui frappent au cœur déprimé

Alors saches que ma portée vers le silence
Est née de la multiplication de mes souffrances
Me refermant en moi et libre de mes pensées
Je me convainc que loin de toi existe la beauté

Dureté, me dévisageant d’un regard colérique
Elle achemine son passage et moi nostalgique
J’écoute cette mère qui me tue chaque jour
De ses mots dans lesquels je ne perçois aucun amour

Invisible, je me ferais pour te contenter
Fantôme, je deviendrai, détresse d’une tombe
Alors creuse-moi et détruit avec ton épée
Qu’est ta langue de laquelle mes rêves fondent

Chaque nuit, un morceau en moi se décortique
Brisant une fois de plus tout ce qui est véridique
Alors je tente d’ignorer tous ces tremblements
Qui se jette sur mes jambes, provocation d’effroi

Mes sens baignent sans cesse d’imcompréhension
Ce soir j’aimerais effacer tout ces souvenirs
Un retour en arrière, ou les pendules d’abandon
N’existent point et qu’il n’y que pleur pour sourire