Poème:L’envol.

Sèche tes larmes et regarde
La lumière qui reste du jour
Qui s’amuse et qui rentre
Dans le vide à son tour
Pour réapparaître plus vive
Dans d’autres contours
Suspend le souffle du temps
Pour étaler sa lumineuse aile
Loin des ciels gris
N’est-ce pas une chose étrange !
Sèche tes larmes et contemple bien la vie
Aux torsades des étoiles déployés jusqu’en toi
Il n’est soleil, que l’arme du défi
Sois-tu bohème ou fils de roi
Il n’est temps qui soit durée
Même si sur ton cœur pèsent les soucis
Écoute, regarde ce que la pluie
Fait de la fleur, qui se joue de ses pétales
Comme le vent joue des ailes
Des petits oiseaux, qui mènent leur combat
Au-delà de la peur, sans que sache l’esprit
Si ivre de grâce, la vie leur ouvre ses bras
Sèche tes larmes et relève ta tête
La vie t’appelle, pour d’autres pléiades
Regarde le charme des roses
Il a l’air de te dire des choses
Que fredonne le silence
Et que ne l’entend que par le cœur
Qui ne bat qu’enflammé, le reteins-tu ?
Tu es l’espace, la fleur, le joli feuillage
Son chant et sa muse
En toi ses yeux cachent
Volupté fugace, parole de sa source
Le soleil, les étoiles, la lune
Sans toi, ne sont qu’un abîme
Est-il lumière que toi ignoré !
Tu as souvent rêvé des rivages
Ou il n’est chant que tes chants
Pour une éternité épanouie,
Aux creux de tes mains, l’as-tu oublié ?
Peux-tu le comprendre ? Âme esseulée,
Il faut remplir de sa spacieuse source
Le temps d’être, aussi grand que l’infini
Et de sa légende, la magie de renaître
Comme éclot un papillon
Dans une fleur, qu’il a tant aimée.
Le 18/08/2012**