Poème:L’oiseau Du Coeur

L’oiseau en moi battait ses ailes
Quand je m’assois prés de ma belle
Fille d’une enchanteresse sirène
Me murmurait les contes des étoiles
Sa lumière giclait comme une fontaine
M’illuminait le visage
Et m’abreuve de ses constellations
Mettait le temps à genoux
Et à ma fenêtre les étoiles prosternées
De sa bouche rêveuse, laisse affluer
Au bout de ma plume, les plus beaux mots
Emplies de l’océan de la vie
Et de ses rivières, coulent les vers
Tel le parfum de jasmins d’un soir d’été
Qui rendait l’âme et la ressuscitait
Font taire le râle de la nuit,
Qui suivit sans cesse tous les échos
Je l’aimais et dieu lui le seul
Connaît combien, que sans elle
S’engouffre la douleur en moi et s’endort
Et qui d’autre aimer sans que l’âme ne soit folle !
Et que si le cœur ne bat plus et l’esprit s’envole
Et n’être qu’une silhouette qui se pâlit
Au feu qui la dévore et qui se perd dans les sentiers
Et qu’y’a t’il d’autre qui me console !
L’embrasement peut-être ?
Et qui m’écouterais ? Personne
Et qui apaisera la pauvre âme
Et lui répétera ses songes
C’est elle mon seul amour,
Qui épanche ma soif de l’infini
Écrit du feu de mes douleurs et souffrances
Sur les feuilles de l’opalescence
Qui abreuve mon soleil, d’une belle romance
Et ma lune berçante de charme,
C’est-elle, amis… … … . la poésie.
Le 04/09/2012.