Poème:À Pas De Loup… L’automne.

De l’arbre pâle et sans voix
Tombaient les feuilles en larmes
Et dans leurs chutes de trépas
Tapissait la mort de ses mains ferme
Leurs corps fluets, l’allée du triste jardin
Sous les yeux du ciel plus terne que la douleur
Tombe fanait ce que le vent brisait de sa main
Comme un jouet et ce que le hasard lui proposait sans effort
Sous les yeux du silence à genoux le roulait de coin en coin
Et au dos de l’ombre peint le deuil ses couleurs
Adieu aux songes, à la joie des jours, aux fleuris matins
À la fleur au cœur tendre, à la doucereuse rivière
Aux étoiles illuminant de leurs jolis teints
L’immense ciel, observant son visage à la lumière
La lumière exposant en filigrane ses alexandrins
Au jour pâle et ses coloris toutes splendeurs
Hôte ressuscité de l’alliance du temps et des nuages
À la va-vite et au sens de la parole, le vert, le rose, le bleu se séparent
Et décollent les larmes à l’œil toute belles image
Gardiens des rondes, avec ses draps gris et son sarcophage jaune
Ses tambours battant avec où sans nuage où sans orage
Ô cœurs ! Ô ciel éternel ! Ô joie vaine
Dans le matin décoiffait des arômes et du chant des gorges
Avec son ombre et ses battements d’ailes, plane l’automne.
TLPN