Poème:Nostalgie.

Ô temps de mes amours
Où sont passé mes beaux jours
De soleils et de bonheurs
Demeurent au plus profond de mon cœur
Éternelles leurs cieux d’azur
De voluptés et de fous désirs
Et corolles ouvertes leurs joies d’avril et parfum de Mai
Et bienheureuses leurs nuits et inoubliables veillées
Quand je feuillète leurs souvenirs
Différents du coutumier, aux paliers du dire
Leurs espaces de chaleurs, leurs horizons ensoleillés
Par l’intime sourire de tous mes bien-aimés
Ô temps ! Tristes sont mes jours
De tous parts, la solitude, le chagrin, m’entourent
Pâles et sombres, sont mes journées
Et tout sourire avant la lettre, l’anéantissait
La mélancolie de mon cœur trop peiné
Hors du temps me paraît mon temps
En ce présent de vicissitudes et de tourment
Où plus rien n’est plus comme avant
Entre un présent embrouillé et un lendemain incertain
L’étrangeté des jours, m’acheminait vers des chemins
Où tout à perdu de son agréable et de son aspect
Seuls visages certains, avec leurs sourires installés
Le levant du jour, l’âge qui court et le temps muet
Ce temps qui me traîne vers l’asile du temps
Où l’égarement, le renforce pleinement
De mélancolie, de solitude et de langueurs
Ô temps aveugle, sans stèle, sans mémoire !
Cruelle, cruelle, est ma solitude où fleurissent sans ramiers
Avec leurs lettres premières, le soupir et l’anxiété
En cette vie confuse et de tant de maux
Je meurs sans mourir et je vis pareil à un robot
Le cœur froid et l’âme meurtrie
Je n’ai donc plus rien, j’ai perdu le sourire et l’envie
Le temps, le sort, le destin, ont tout fauchés
En leurs moissons et transité en fumées
Les frondaisons de ma joie, et reliés
Avec la mousse de l’abandon et le bleu du deuil
L’âme et le cœur fleuris de la beauté du soleil.