Poème:J’avouerai Bien Que Je L’ai Bien Recherché.

Comme un fou papillon
Qui courait de champs en champs
Et de fleur en fleur
Mon cœur assoiffait de passion
Cherchait sans fin son âme sœur
À vivre avec elle les beaux printemps
Aux miels de bonheur
Sans jamais penser un instant
À demain et à ses mystères
Avec le temps qui passe d’horizon en horizon
À la recherche de l’âme sœur
Entre l’envie qui m’agite de son feu vibrant
Et m’émouvait de son véhément accord
Et la voix étrange qui me palpait de son chant
Et me pliait sous son ode de charme
Tel un fou papillon errant de champs en champs
Et qui n’a pour seules armes
Que son jeune printemps et son cœur innocent
Et le beau rêve, qui l’emportait en l’air
Ô douleur ! Ourlé à la bouche du temps
Qu’ai-je fait de malheur !
Pour vivre tous les tourments
Aux jours infinis de soupirs
Parmi d’innombrables fleurs
Je l’ai choisi et aimé jusqu’à en mourir
Et pris pour un ange vivant sur terre
Entre ses mains le soleil brillant de l’avenir
Et la lune qui m’étoilait de tendresse quand je m’égare
J’ai perdu tout plaisir et mon coutumier sourire
Et son étoile et son aurore de naguère
Ô songe ! Que le ciel fit naître et m’a baigné de déplaisirs
Pour une Dame si longtemps attendue et rêver
D’une mer houleuse de soucis, l’âme fut noyée
Le silence, la souffrance, l’amertume et le regret
Me partageaient le jour et intensifiaient la nuit leurs feux
Ô désir misérable ! N’embrassez plus mon cœur
Adieu l’amour, adieu bonheur, amour adieu
Si vous savez mes maux et combien j’ai souffert
Vous déplorerez mes tourments et mon sort malheureux.