Poème:Parole Lible

Je crains le début de la fin.
Je sens que ton cœur s’ébrèche
Que tu n’as plus la pêche
Je ne sens plus ton parfum.

Je me persuade que c’est une mauvaise passade
Que ce passage ressemble à une glissade
Mais tu me parais de plus en plus lointaine.
Il semble qu’entre nous tu dresses une palissade.

Nos deux corps sont étrangers depuis longtemps.
De deux choses l’une, sois tu as l’impression de perdre ton temps
Et tu le regrettes en repensant à nos folies d’antan,
Soit tu m’aimes encore,
Et tu le déplores.

L’eau de pluie n’est plus buvable sur terre
A cause de la pollution créée par l’homme.
Notre amour pollué par bien des raisons, les somnifères,
Est loin de la place Cerné où là c’était Adam, Eve, la pomme.

Je suis sûr qu’au fond de toi restent des sentiments purs.
Nous sommes en période tourmentée de deuxième adolescence.
Celle où on se fait du mal, on sort d’une période de sature.

Je voudrais que tu t’affranchisses de ce que tu as subi d’impur,

Pour qu’enfin, tu puisses être toi, celle que tu es vraiment,
Celle que tu es, capable de donner l’amour que tu n’as pas eu,
Celui auquel comme toi, je prétendais que je n’ai pas reçu.
Si la vie nous en a privé, sachons le rattraper maintenant.

Le sexe est une envie essentielle dans la vie, l’amour un besoin.
Ils sont indissociables comme la soif et la faim.
Ce sont des besoins vitaux qui, insatisfaits, conduisent à tous les maux,
A notre perte, à des regrets, ne pas se faire « je t’aime » c’est crétin.

Crétin, idiot et assassin, comme pour un bébé manquer de sein.
On n’est pas faits pour vivre sans se faire « je t’aime ».
C’est comme si on retirait le « M » du mot amour.
Il n’aurait plus de sens comme jamais et ce pour toujours.

Je souhaite retrouver la quiète, la plénitude qui nous est indispensable.
Comme tu le vois j’essaie de faire des efforts, de parle, r de me donner
A fond de mon côté, afin d’arriver à être responsable.
Ne restes pas dans ton coin à te morfondre et à pleurer.

Et je reste suffisamment honnête pour ne rien te cacher…
Parles, lâche toi, il y a des gens qui t’aiment.
Si tu ne peux pas me parler alors si tu veux, écris moi,
Et puis il n’y a pas que moi qui t’aime
Tu n’es pas seule et ça fait des années que tu ne t’aimes pas.

Tu vois bien que je suis prêt à tout pour toi.
Mais dis moi, explique moi ce que tu attends de moi.
J’ai besoin de la tendresse que nous n’avons pas eu enfants
A nos âges certes elle peut se confondre avec celle d’un amant.

Je voudrais savoir que tu exprimes tes besoins.
Les miens sont clairs depuis longtemps mais insatisfaits.
Tu les sais, tu les connais puisque tu les crains.
Par contre donne moi le bonheur de m’expliquer

De quoi sont faites tes envies,
Un style de vie, quelles sorties
Que sais je ? Je n’ai pas besoin que tu te défonces
En cuisine, en pâtisseries,
J’ai besoin de gâteries affectives.
Sans ça tu le sais je m’enfonce !
Alors libères toi et sois toi la sensible, l’émotive.