Poème:Petit Paradis

Je vais de villes en villages au gré du vent qui passe
Sans destination sans me soucier du temps qui passe
Histoire de m’balader et de voir certains lieux inconnus
Visiter ma Normandie qui a perdu aussi tant de poilus

A aller de plateaux en vallées à poursuivre des ruisseaux
J’finirai bien un jour par passer sur un tomber dans la Seine
Ou bien trouver un panneau qui m’dira vas par là il fait beau
A suivre son cours de méandre en méandre jusqu’au pont Mirabeau

Puis un jour, si j’en prends le temps j’irai bien jusqu’à Caen
Voir les riches prairies vertes qui font notre belle Normandie
Visiter tout ses ports, voir leurs bateaux avant qu’ils foutent le camp
Elle est tellement si belle et on l’a tant chantée on s’y est mêm’ tués

C’est un des joyaux de notre pays notre fierté notre drapeau
Que mém’ depuis l’autre bout de la ter’ ou y est venu vend’ sa peau
Voir comme elle est fière de représenter la France dans le monde
Qu’elle a aussi su résister et se battre même face à l’immonde

Du Tréport au Mont St Michel on y croise tant et tant de verdure
Elle est tellement belle qu’il n’y presque pas ou si peu de murs
On admire ses colères les tempêtes sur ses côtes spectacles
Lors des hautes marées font trembler les falaises qui s’éclatent

Enfin du nord au sud fait briller miroiter tous ses lacs ses allures
Résister par ses fières blessures par tous temps avec ses armures
Ils sont si fiers les normands de vivre au milieu d’une telle nature
Que des Picards aux Auvergnats ils viennent tous admirer sa beauté

Voir notre Normandie la découvrir la vivre la sentir
Avant que de mourir, serait un injustice des pires
Contempler le soleil sur la Manche c’est voir un bout du monde
La merveille d’un matin qui éclaire de sa lumière est un comble

De beauté de senteurs ses parfums d’ailleurs la douce moiteur de la brume
Dont éclot la rosée sur l’herbe vivante de mille chuchotements
Petits ronds de nature, les oiseaux si fuyants font et de leurs bruissements
Une terre qui vit, ils vont d’arbres en roseaux furtivement vivement

Construir’ leur nid douillet et ainsi perpétuer l’immuable nature
Que l’on convoite depuis l’autre bout de la terre et la découvrir si pure
Alors on se demande comment Dieu a pu faire de ce lieu
Un abri si doux, si beau tellement accueillant un véritable Azur

Et persuader le monde qu’un endroit si aussi unique si tendre existe
D’un bout à l’autre de la terre faire savoir qu’elle vit
Notre si belle Normandie