Poème:A Ces Femmes Uniques

Il est en ce monde trop de mortes vertus,
De valeurs qui se fanent en des âmes perdues.
Dans la sombre fange des appétits charnels,
Se meurent les promesses d’amours éternels.
Avides appétences et désirs d’une nuit,
Ont chassé les envies d’un élu pour la vie.
Mais quand soufflent les vents de l’infidélité,
Il est des demoiselles, de bonne volonté,
Qui se refusent encore à quelconque volage,
Et souffrent encore de vivre en ce bien pénible âge,
Où l’homme ne sait plus comme on aime une dame,
Comme elles sont désirables, comme brûle une flamme.
Combien rares sont-elles, et précieuses à la fois,
Ces femmes uniques qui n’ont pour apparat,
Qu’un amour à offrir, exclusif et parfait,
Et veulent pour une vie, un seul homme à aimer.
En silence elles pleurent que de cette qualité,
Aucun ne fasse cas et qu’en toute lâcheté,
Tout homme fuit ces femmes, trop morales et trop pures,
Pour leurs âmes viciées, trop indignes et obscures.
Elles en oublient hélas, comme elles s’en trouvent belles
Qu’au-delà de leur corps, elles sont exceptionnelles.
Elles sont bien plus encore, la fierté d’un passé,
Le reflet d’une époque, où l’on savait aimer…