Poème:D’un Simple Regard

Je n’étais qu’âme morte, qu’une ombre effacée,
S’oubliant chaque jour, un feu qui s’éteignait.
Mais d’un simple regard, à la braise rouge ardente,
Que m’offrirent tes yeux, en secondes brûlantes,
Je revécus enfin, m’éveillant aux lueurs,
Qu’un battement de cils, suscita en mon cœur.
Que les volcans palissent, que le soleil se morfonde,
Rien ne me consume plus, que tes yeux en ce monde.
A ces fenêtres rondes qui ne s’ouvrent qu’à moi,
Des décors tous uniques, me mettent en émoi.
Les vertiges d’un sommet, la douceur d’une plage,
Chaque fois différent, un nouveau paysage.
Dans ce regard divin, où je me noie encore,
Chaque jour d’avantage, les minutes sont d’or.
Jamais quand je fus seul je n’osai rêver mieux,
Plus fabuleux voyage qu’en l’écrin de tes yeux.