Prose:Chartres
La Prose
J’aime me promener dans la petite venise de Chartres
les saules pleureurs m’accueillent comme pour me dire - Enchanté gente dame -
ils ne pleurent pas, ils s’inclignent dans la venise verte de la ville de chartres
quelques bancs discrets m’invitent à m’y asseoir
ils me chuchotent une minime inspiration faite de passages de livres
et assise le vent au visage, je laisse mes doigts glisser sur une blanche page
plus loin quelques canards se chamaillent,
un lançer de petits bouts de pains et ces volatiles y vont bon train,
lequel chopera la première mie grillée
celui ci il a gagné,
alors ses comparses nageurs en sont vexés et tout émoustillés vont quémander à la vieille dame à mes côtés,
celle ci aime les canards,
souvenirs de son enfance,
près d’eux un cygne magestieux,
mais allez savoir pourquoi je ne l’aime pas,
il est si majestieux qu’il en devient idiot presque trop prétentieux à mes yeux
trop beau pour moi
trop pour le paraître
je tournes de lui mes guêtres et part ailleurs,
dans l’herbe verte je contemple les chartrains qui balladent leurs bambins en poussette et font vaguer leurs plus grands à bord d’un pédalo,
les mamans sont appeurés,
les papas sont empotés,
ils vont se bouffer la rive c’est certain
je ricane d’un rire incertain
l’un deux va bien tomber à la baille…
plus loin encore un marchand de glaçe mal aimable
qui n’a rien à voir avec un commerçant
pas de sourire chaleureux, ni souriant
qu’il se fouttes ses délices au derrière
j’irai pas craquer un seul de mes sous
pour un pareil malotru
plus loin encore, le retour de la petite vieille avec ses morceaux de pain
c’est étrange cette sensation de l’avoir déjà vu,
il me semble l’avoir jadis bien connu,
son regard cherche le mien
et le mien cherche ailleurs
je ne veux pas l’a regarder
rapide retour d’un trop bref passé
35 ans à l’avoir connu et le passé vous revient à la figure,
amour au quotidien, surnoms au féminin et confitures
je repars de la petite venise
verte par ses arbres bien soignés
humide par la rivière qui y a siégé
plus haut la splendide cathédrâle
le puissant dôme de cette ville superbe,
alors je continue ma marche
avec mon bloc dans la main
le crayon dans la poche
et ma mimine dans celle de mes ravissants et aimants mioches
les saules pleureurs m’accueillent comme pour me dire - Enchanté gente dame -
ils ne pleurent pas, ils s’inclignent dans la venise verte de la ville de chartres
quelques bancs discrets m’invitent à m’y asseoir
ils me chuchotent une minime inspiration faite de passages de livres
et assise le vent au visage, je laisse mes doigts glisser sur une blanche page
plus loin quelques canards se chamaillent,
un lançer de petits bouts de pains et ces volatiles y vont bon train,
lequel chopera la première mie grillée
celui ci il a gagné,
alors ses comparses nageurs en sont vexés et tout émoustillés vont quémander à la vieille dame à mes côtés,
celle ci aime les canards,
souvenirs de son enfance,
près d’eux un cygne magestieux,
mais allez savoir pourquoi je ne l’aime pas,
il est si majestieux qu’il en devient idiot presque trop prétentieux à mes yeux
trop beau pour moi
trop pour le paraître
je tournes de lui mes guêtres et part ailleurs,
dans l’herbe verte je contemple les chartrains qui balladent leurs bambins en poussette et font vaguer leurs plus grands à bord d’un pédalo,
les mamans sont appeurés,
les papas sont empotés,
ils vont se bouffer la rive c’est certain
je ricane d’un rire incertain
l’un deux va bien tomber à la baille…
plus loin encore un marchand de glaçe mal aimable
qui n’a rien à voir avec un commerçant
pas de sourire chaleureux, ni souriant
qu’il se fouttes ses délices au derrière
j’irai pas craquer un seul de mes sous
pour un pareil malotru
plus loin encore, le retour de la petite vieille avec ses morceaux de pain
c’est étrange cette sensation de l’avoir déjà vu,
il me semble l’avoir jadis bien connu,
son regard cherche le mien
et le mien cherche ailleurs
je ne veux pas l’a regarder
rapide retour d’un trop bref passé
35 ans à l’avoir connu et le passé vous revient à la figure,
amour au quotidien, surnoms au féminin et confitures
je repars de la petite venise
verte par ses arbres bien soignés
humide par la rivière qui y a siégé
plus haut la splendide cathédrâle
le puissant dôme de cette ville superbe,
alors je continue ma marche
avec mon bloc dans la main
le crayon dans la poche
et ma mimine dans celle de mes ravissants et aimants mioches
Poète Violine
Violine a publié sur le site 53 écrits. Violine est membre du site depuis l'année 2008.Lire le profil du poète ViolineSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Chartres
ʒεmə mə pʁɔməne dɑ̃ la pətitə vənizə də ʃaʁtʁəlε solə pləʁœʁ makœje kɔmə puʁ mə diʁə ɑ̃ʃɑ̃te ʒɑ̃tə damə
il nə pləʁe pa, il sɛ̃kliɲe dɑ̃ la vənizə vεʁtə də la vilə də ʃaʁtʁə
kεlk bɑ̃ diskʁε mɛ̃vite a mi asəwaʁ
il mə ʃyʃɔte ynə minimə ɛ̃spiʁasjɔ̃ fεtə də pasaʒə də livʁə
e asizə lə vɑ̃ o vizaʒə, ʒə lεsə mε dwa ɡlise syʁ ynə blɑ̃ʃə paʒə
plys lwɛ̃ kεlk kanaʁd sə ʃamaje,
œ̃ lɑ̃se də pəti bu də pɛ̃z- e sε vɔlatiləz- i vɔ̃ bɔ̃ tʁɛ̃,
ləkεl ʃɔpəʁa la pʁəmjεʁə mi ɡʁije
səlɥi si il a ɡaɲe,
alɔʁ sε kɔ̃paʁsə- naʒœʁz- ɑ̃ sɔ̃ vεksez- e tut- emustije vɔ̃ kemɑ̃de a la vjεjə damə a mε kote,
sεllə si εmə lε kanaʁd,
suvəniʁ də sɔ̃n- ɑ̃fɑ̃sə,
pʁε døz- œ̃ siɲə maʒεstjø,
mεz- ale savwaʁ puʁkwa ʒə nə lεmə pa,
il ε si maʒεstjø kil ɑ̃ dəvjɛ̃ idjo pʁεskə tʁo pʁetɑ̃tjøz- a mεz- iø
tʁo bo puʁ mwa
tʁo puʁ lə paʁεtʁə
ʒə tuʁnə- də lɥi mε ɡεtʁəz- e paʁ ajœʁ,
dɑ̃ lεʁbə vεʁtə ʒə kɔ̃tɑ̃plə lε ʃaʁtʁɛ̃ ki balade lœʁ bɑ̃bɛ̃z- ɑ̃ pusεtə e fɔ̃ vaɡe lœʁ plys ɡʁɑ̃z- a bɔʁ dœ̃ pedalo,
lε mamɑ̃ sɔ̃t- apəʁe,
lε papa sɔ̃t- ɑ̃pɔte,
il vɔ̃ sə bufe la ʁivə sε sεʁtɛ̃
ʒə ʁikanə dœ̃ ʁiʁə ɛ̃sεʁtɛ̃
lœ̃ dø va bjɛ̃ tɔ̃be a la bajə…
plys lwɛ̃ ɑ̃kɔʁə œ̃ maʁʃɑ̃ də ɡlasə mal εmablə
ki na ʁjɛ̃ a vwaʁ avεk œ̃ kɔmεʁsɑ̃
pa də suʁiʁə ʃaləʁø, ni suʁjɑ̃
kil sə futə sε delisəz- o dəʁjεʁə
ʒiʁε pa kʁake œ̃ səl də mε su
puʁ œ̃ paʁεj malɔtʁy
plys lwɛ̃ ɑ̃kɔʁə, lə ʁətuʁ də la pətitə vjεjə avεk sε mɔʁso də pɛ̃
sεt- etʁɑ̃ʒə sεtə sɑ̃sasjɔ̃ də lavwaʁ deʒa vy,
il mə sɑ̃blə lavwaʁ ʒadi bjɛ̃ kɔny,
sɔ̃ ʁəɡaʁ ʃεʁʃə lə mjɛ̃
e lə mjɛ̃ ʃεʁʃə ajœʁ
ʒə nə vø pa la ʁəɡaʁde
ʁapidə ʁətuʁ dœ̃ tʁo bʁεf pase
tʁɑ̃tə sɛ̃k ɑ̃ a lavwaʁ kɔny e lə pase vu ʁəvjɛ̃ a la fiɡyʁə,
amuʁ o kɔtidjɛ̃, syʁnɔ̃z- o feminɛ̃ e kɔ̃fityʁə
ʒə ʁəpaʁ də la pətitə vənizə
vεʁtə paʁ sεz- aʁbʁə- bjɛ̃ swaɲe
ymidə paʁ la ʁivjεʁə ki i a sjeʒe
plys-o la splɑ̃didə katedʁalə
lə pɥisɑ̃ domə də sεtə vilə sypεʁbə,
alɔʁ ʒə kɔ̃tinɥ ma maʁʃə
avεk mɔ̃ blɔk dɑ̃ la mɛ̃
lə kʁεjɔ̃ dɑ̃ la poʃə
e ma miminə dɑ̃ sεllə də mε ʁavisɑ̃z- e εmɑ̃ mjoʃə
Récompense
Poesie sans commentaire
25/04/2024Poeme-France
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Prose Sincérité
Du 27/02/2011 11:08
L'écrit contient 418 mots qui sont répartis dans 16 strophes.