Poème:L’escarbouche

Tiens en rôle du salpêtre,
A paître las vos paroles,
Drôle paresse aux sales prêtres,
Quand d’un râle la Papesse m’enrôle.
L’organique s’organise autour,
S’enorgueillit palpitant,
La pitance des vautours,
Ecorche à ton tour,
Guenille sur torse,
Écorce de l’agonie.
Ma lame laxiste m’assiste !
Malaxe du pilon ça relaxe,
Coince ta bulle sur l’axe du mal,
Puis t’endort la pilule.
Et quand je donne mon aval,
De travers,
On me sert une bonne soupe de torture.
Travestie des chemins de traverse,
Tueuse de tortue mais pour l’heure,
Tortueuse,
Avertie j’en ravale mes travers.
Elle s’excuse et je remise,
Ma misère sexuelle,
En nage sur mes torts.
Le malin m’aligne sur sa ligne de Lin,
Ni peu, Nitro, Nylon, ni cour,
Pas abord de la piscine,
A brasser vers ces cages,
Et quant à viser les bords,
Couches tes lèvres,
Ton temps avec langueurs.
Peu farouche dans l’averse,
Mes torpleurs.
Je tourne alors pendant ces heurts,
Ma langue sept fois dans ta bouche.

Sans mauvaise langue, pas d’escartouche.