Prose:Cla ! Cla !
La Prose
Avec quelques amis, nous étions attablés
à la terrasse du grand café.
Là, nous sirotions quelques menues boissons
qui parfois, font perdre la raison.
C’est alors qu’apparut à nos yeux incrédules,
sortant du nombre, la créature,
laissant en arrière-plan le flou de la foule.
D’un pas assuré, elle marchait sur le trottoir.
La légère brise ondulait sa magnifique chevelure.
Son déhanché laissait entrevoir par l’ouverture de son chemisier blanc,
une poitrine généreuse délicieuse et capricieuse.
Sa minijupe assurait à sa délicate cambrure des formes callipyges
à nous donner bien du vertige.
Ses longues jambes dissimulées par de fins bas résille,
s’achevaient par de petits jolis souliers à talons hauts.
Ces derniers,
tels des métronomes bien huilés,
frappaient en un « Cla ! Cla ! » régulier,
tout en ayant d’imperceptibles mais différentes sonorités,
un macadam jalousé.
Sans porter la moindre attention à nos faces ahuries,
La belle passa, tel un ange, devant nous.
Notre vestale, s’engagea et disparut
dans la petite ruelle, située juste à droite de l’estaminet,
nous laissant ainsi, seuls, benêts et orphelins de cet instant.
Loïc ROUSSELOT
Poète Loic Rousselot
Loic Rousselot a publié sur le site 120 écrits. Loic Rousselot est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète Loic RousselotSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Cla ! Cla !
kla ! kla !avεk kεlkz- ami, nuz- esjɔ̃z- atable
a la teʁasə dy ɡʁɑ̃ kafe.
la, nu siʁɔsjɔ̃ kεlk mənɥ bwasɔ̃
ki paʁfwa, fɔ̃ pεʁdʁə la ʁεzɔ̃.
sεt- alɔʁ kapaʁy a noz- iøz- ɛ̃kʁedylə,
sɔʁtɑ̃ dy nɔ̃bʁə, la kʁeatyʁə,
lεsɑ̃ ɑ̃n- aʁjεʁə plɑ̃ lə flu də la fulə.
dœ̃ pa asyʁe, εllə maʁʃε syʁ lə tʁɔtwaʁ.
la leʒεʁə bʁizə ɔ̃dylε sa maɲifikə ʃəvəlyʁə.
sɔ̃ deɑ̃ʃe lεsε ɑ̃tʁəvwaʁ paʁ luvεʁtyʁə də sɔ̃ ʃəmizje blɑ̃,
ynə pwatʁinə ʒeneʁøzə delisjøzə e kapʁisjøzə.
sa miniʒypə asyʁε a sa delikatə kɑ̃bʁyʁə dε fɔʁmə- kalipiʒə
a nu dɔne bjɛ̃ dy vεʁtiʒə.
sε lɔ̃ɡ ʒɑ̃bə disimyle paʁ də fɛ̃ ba ʁezijə,
saʃəvε paʁ də pəti ʒɔli suljez- a talɔ̃-o.
sε dεʁnje,
tεl dε metʁonomə bjɛ̃ ɥile,
fʁapε ɑ̃n- yn « kla ! kla ! » ʁeɡylje,
tut- ɑ̃n- εjɑ̃ dɛ̃pεʁsεptiblə mε difeʁɑ̃tə sonoʁite,
œ̃ makadam ʒaluze.
sɑ̃ pɔʁte la mwɛ̃dʁə atɑ̃sjɔ̃ a no fasəz- ayʁi,
la bεllə pasa, tεl œ̃n- ɑ̃ʒə, dəvɑ̃ nu.
nɔtʁə vεstalə, sɑ̃ɡaʒa e dispaʁy
dɑ̃ la pətitə ʁyεllə, sitye ʒystə a dʁwatə də lεstaminε,
nu lεsɑ̃ ɛ̃si, səl, bənεz- e ɔʁfəlɛ̃ də sεt ɛ̃stɑ̃.
lɔik ʁusəlo
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Bonsoir,
Quel bel Instant si bien narré.. on y était par cette Ecriture joliment menée..
Merci de nous avoir apporté du rêve !
Qu’il est beau le " cla cla " des Femmes !
Au Plaisir,
Lyse.
Cla cla des escarpins, jolie déesse se moquant des pauvres mortels !
Amitié
Jean-Pierre
Hello Loïc
Un vrai moment de bonheur.
Je m’y suis cru.
Coup de cœur pour cette merveille !
Amitiés
Emile
Attention la revoilà ?
Bravo
GRAMO
Une lecture délicieuse, la nette impression d’être assis à tes cotés, tout comme toi le regard figé....A la tienne cher ami...Coup de cœur...à défaut de coup de .....hihi
Ah les talons hauts et les bas résille.........
Adieux baskets.......... vive les talons hauts pour votre plaisir messieurs......
Je suis heureuse que la féminité semble à nouveau vêtir les jeunes filles, les femmes.
Beau coup de coeur à vous lire.
Amicalement... Nicole

J’aime, je ressens ça souvent. Pour moi, vivre à Paris, c’est terrible. Accepter ses amours, ses passions, c’est abandonner toutes ces autres qui pourraient aussi être les filles les plus délicieuses de ce monde. Alors à être trop sensible à cette esthétique animale, on se fatigue de n’être jamais heureux de ce que l’on a...