Texte:Aux Femmes !

Moi qui sans vertu vous colle au cul,
Désolé pour l’imprévu,
Pour moi vous coller est devenu une fatalité,
Pour pouvoir regarder votre joli nez,
Je n’ai pas trouver autre que de me rapprocher,
Sans pour autant vous toucher ou peut-être, juste vous effleurer,
Je suis comme amarré,
De votre côté vous êtes révolté et scandalisé,
Vous me pointé du doigt et me dite :
« Toi arrête ça ! »
Et moi fulminant, sur le rythme anti-chronique incessant de vos clignotants, placés au grès du vent, face à moi fixement,
Sans pour autant vous dépasser, n’ayant guère d’utilité car,
Vous emmerder n’est pour moi une futilité,
Je reste donc postérieure à votre annonceur,
Inexorablement j’attends l’instant, de pouvoir,
Vous devancer et vous tendre un doigt dénonciateur,
Tel le majeur brandit comme une arme destructrice,
Voilà que, au loin, les sauterelles déploient leurs ailes,
Vous, me regardant et jubilant de mon arrestation sans condition,
Pris par la patrouille, je dois vous laisser, je vous dit « Au revoir »,
Je n’aurais atteint mon but de vous surclasser,
Mais pour autant, vous garderez ce souvenir,
De moi collé à toi.
Un échange matinale, un arrêt brutal,
Je me pris soudainement à chanter et écrire,
Ces quelques vers en reconnaissance,
De leur colère et de leur impuissance.