Prose:Samantha
La Prose
Lorsqu’elle lui a dit qu’elle voulait un enfant, il lui a offert un chien.
Leur amour s’éteint depuis des années. Un enfant raviverait les braises de l’incendie qu’a provoqué la passion de leur jeunesse.
Une fois de plus Samantha ramène la discussion sur ce sujet. Une dispute éclate dans le couple.
Samantha pleure. Elle sort. Sur le chemin, elle téléphone à son amie Marine. Elle lui donne rendez-vous dans un bar pas très loin de chez elle.
La nuit est tombé et contraint les gens a resté chez eux. Samantha est trempé mais n’en a rien à faire. Elle continue d’avancer et traverse une ruelle qui semble déserte.
Un homme est là, il attend l’arrivée d’une jeune femme. Il est armé.
Lorsque Samantha passe devant lui, il l’attrape et la plaque contre le mur. Il met sa main sur la bouche de la jeune femme. Elle ne peut ni crier, ni bouger.
En la menaçant, il lui ordonne de se taire si elle ne veut pas mourir. Il l’oblige à se déshabiller et se déshabille aussi.
Samantha est gelée. On est octobre, il pleut et il fait froid.
L’homme s’approche d’elle, son arme pointé sur sa tête. Il la pénètre et le calvaire commence.
Un fois qu’il a terminé, il récupère ses affaires et s’en va comme si de rien n’était. Samantha s’effondre sur le sol.
Marine ne voyant pas son amie arriver part à sa rencontre. Elle l’a retrouvera totalement nue dans la ruelle. Sans un mot, elle rhabille son amie comme une enfant. Elle l’a ramène chez elle.
Samantha ne portera pas plainte. Une petite Lucie naîtra 9 mois plus tard.
Poète Alyssandre
Alyssandre a publié sur le site 50 écrits. Alyssandre est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète AlyssandreSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Samantha
samɑ̃ta εt- ynə ʒənə famə plεnə də vi. εllə a tus sə kεllə deziʁə sof œ̃n- ɑ̃fɑ̃. sɔ̃ kɔ̃paɲɔ̃ nɑ̃ vø pa.lɔʁskεllə lɥi a di kεllə vulε œ̃n- ɑ̃fɑ̃, il lɥi a ɔfεʁ œ̃ ʃjɛ̃.
lœʁ amuʁ setɛ̃ dəpɥi dεz- ane. œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ʁavivəʁε lε bʁεzə də lɛ̃sɑ̃di ka pʁɔvɔke la pasjɔ̃ də lœʁ ʒənεsə.
ynə fwa də plys samɑ̃ta ʁamεnə la diskysjɔ̃ syʁ sə syʒε. ynə dispytə eklatə dɑ̃ lə kuplə.
samɑ̃ta plœʁə. εllə sɔʁ. syʁ lə ʃəmɛ̃, εllə telefɔnə a sɔ̃n- ami maʁinə. εllə lɥi dɔnə ʁɑ̃de vu dɑ̃z- œ̃ baʁ pa tʁε lwɛ̃ də ʃez- εllə.
la nɥi ε tɔ̃be e kɔ̃tʁɛ̃ lε ʒɑ̃z- a ʁεste ʃez- ø. samɑ̃ta ε tʁɑ̃pe mε nɑ̃n- a ʁjɛ̃ a fεʁə. εllə kɔ̃tinɥ davɑ̃se e tʁavεʁsə ynə ʁyεllə ki sɑ̃blə dezεʁtə.
œ̃n- ɔmə ε la, il atɑ̃ laʁive dynə ʒənə famə. il εt- aʁme.
lɔʁskə samɑ̃ta pasə dəvɑ̃ lɥi, il latʁapə e la plakə kɔ̃tʁə lə myʁ. il mεt sa mɛ̃ syʁ la buʃə də la ʒənə famə. εllə nə pø ni kʁje, ni buʒe.
ɑ̃ la mənasɑ̃, il lɥi ɔʁdɔnə də sə tεʁə si εllə nə vø pa muʁiʁ. il lɔbliʒə a sə dezabije e sə dezabijə osi.
samɑ̃ta ε ʒəle. ɔ̃n- εt- ɔktɔbʁə, il plø e il fε fʁwa.
lɔmə sapʁoʃə dεllə, sɔ̃n- aʁmə pwɛ̃te syʁ sa tεtə. il la penεtʁə e lə kalvεʁə kɔmɑ̃sə.
œ̃ fwa kil a tεʁmine, il ʁekypεʁə sεz- afεʁəz- e sɑ̃ va kɔmə si də ʁjɛ̃ netε. samɑ̃ta sefɔ̃dʁə syʁ lə sɔl.
maʁinə nə vwajɑ̃ pa sɔ̃n- ami aʁive paʁ a sa ʁɑ̃kɔ̃tʁə. εllə la ʁətʁuvəʁa tɔtaləmɑ̃ nɥ dɑ̃ la ʁyεllə. sɑ̃z- œ̃ mo, εllə ʁabijə sɔ̃n- ami kɔmə ynə ɑ̃fɑ̃. εllə la ʁamεnə ʃez- εllə.
samɑ̃ta nə pɔʁtəʁa pa plɛ̃tə. ynə pətitə lysi nεtʁa nəf mwa plys taʁ.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
Je relève ton roman, car il est au coeur de l’actualité de la femme maltraiter.
C’est un vieux texte que j’ai par hasard retrouvé en feuilletant mes carnets et je me suis dit: "tiens pourquoi ne pas le poster pour avoir des avis?" Il fait parti d’une "mini-série" que j’avais intitulé Journal d’anecdotes mais que j’ai longtemps abandonné.
Je suis contente que cela plaise mais si le sujet est difficile et ça me donne envie de continuer mes anecdotes (enfin quand j’aurais de nouveaux sujets >.
Merci N. pour les idées, j’essayerais de les utiliser mais là, j’ai un très long texte que je dois taper si je veux pas me faire taper. x)
Merci encore, je note dans un coin et bientôt de nouveaux textes.
Les anecdotes sordides, les journaux en sont plein. La poésie consisterait a réécrire autrement, pour donner plus de force, pour mieux décrire ses sentiments.
Cordialement,
Marcel.