Univers de poésie d'un auteur

Prose:Lucie, La Rose.

La Prose

Dans un monde où vivent d’étranges créatures et où chaque arbres, chaque fleurs et chaque êtres vivants à une vie propre existe un vieux chêne plusieurs fois centenaire. C’est le plus grand sage que connaisse notre monde, il sait tous sur ce qui se passe ici bas sur cette terre. Sur cette terre, notre chêne raconte souvent de nombreuses histoires, mais personnes ne peut dire si ce sont des histoires vraies. Dans un monde où règne la magie, la plus petite des histoires en devient extraordinaire…


L’histoire dont je vais vous parler est celle d’un jeune garçon nommé Méric. Ce jeune garçon ne le sait pas mais il a un talent extraordinaire. Méric est un enfant d’une dizaine d’années. Depuis qu’il est petit sa plus grande passion, c’est les roses. De plus, il cache un grand secret : il est amoureux de Mella la plus belle fille du village.
D’ailleurs cet après midi là, il l’avait passé à dessiner un jolie dessin pour Mella. Le dessin dont il était fière le représentait lui et la belle Mella du village. Lorsqu’il avait montré son dessin à son frère, celui-ci s’était moqué de lui :

Comment veux-tu que Mella tombe amoureuse d’un gamin comme toi ? le railla-t-il ce jour là.

Méric était triste, son frère avait raison qui aurait pu aimer un enfant qui ne savait rien faire de ses propres mains. Pourtant sa mère lui disait sans cesse qu’il avait les mains vertes mais il ne comprenait pas pourquoi. Ses mains n’étaient pas vertes, elles étaient blanche comme tous le reste de son corps.
Un jour alors qu’il se promenait dans le village près de la boutique de la fleuriste, celle-ci le héla :

Méric, viens me voir. J’ai quelque chose pour toi.

L’enfant curieux s’approcha de la vieille femme. Elle lui mit dans la main un sachet de graine. Méric n’arrivait pas à lire ce qu’il y avait d’écrit sur le petit sachet.

Ce sont des graines magiques, expliqua la fleuriste. Plantes les, prends en soin et tu auras une surprise.
Une surprise, répéta le jeune garçon en écarquillant les yeux. Quel genre de surprise ? Demanda-t-il.
Je ne sais pas en réalité la surprise dépend de la personne qui plante les graines.

Méric se dépêcha de rentrer chez lui pour planter les graines et les arroser. Jour après jour, il s’occupait de ses fleurs. Il les arrosait, surveillait patiement l’apparition de la moindre petite pousse et parfois même il parlait à ses graines. Il leurs chantait des berceuses le soir avant d’aller se coucher. Il leurs racontait sa journée à l’école.
Un beau jour, un fleur fit son apparition. C’était une rose la plus belle qu’il avait vu jusque là. Elle était d’un rouge sang éclatant sans le moindre défaut. Il redoubla ses efforts jusqu’à ce que la rose veuille bien écarter un à un ses pétales.
Lorsque sa fleur s’ouvrit enfin Méric était là. Il bouillonnait de joie à l’idée de montrer sa jolie rose à Mella. Sa fleur était encore plus belle une fois ouverte mais quand il parla quelque chose d’étrange se passa. Les pétales s’étaient tous refermer en un éclair.

Mais que s’est-il passé ? Pourquoi te refermes-tu ? demanda-t-il sans attendre de réponse.
J’ai eu peur, dit une petite voix alors que la rose ouvrait gracieusement ses pétales.
Quoi ! ! ? ? Mais tu parles ? dit Méric effrayé.
Bien sûr, tu parles bien toi aussi, dit la rose sur un air de défi.
Oui mais moi je suis un petit garçon et toi, toi tu es une fleur. Les fleurs ne parlent pas ! affirma le jeune garçon.
Eh bien moi je parles, répondit la petite voix fermement pour mettre un terme à cette discussion.

Les jours passèrent et Méric et Lucie, la rose finirent par devenir amis. Méric lui racontait toute sa vie comme il le faisait déjà avant. Lucie lui donnait des conseils pour avouer son amour à la belle Mella mais quoi qu’il faisait il n’y arrivait pas.
Puis un jour, alors qu’il se promenait dans le jardin avec sa rose, Mella vint à passer devant lui. Elle portait une petit robe à fleurs avec des sandalettes. Elle était jolie pensa alors Méric.

Dis lui que tu l’aimes, chuchota Lucie, la petite rose.
Jamais je n’oserais, répondit-il en baissant la tête.
Tu m’as parlé ? demanda alors Mella
Euh non, je… je parlais avec mes fleurs, dit-il rouge comme un pivoine.
Et que te disais-tu à ta fleur ? continua-t-elle avec un sourire d’ange.
Je… je lui disait de grandir parce qu’un jour elle sera aussi jolie que toi, fit-il n’osant toujours pas regarder Mella dans les yeux.

Cette dernière s’approcha de lui et lui déposa un bisou sur la joue. Le jeune garçon surpris porta sa main à l’endroit où elle l’avait embrassé. Puis Mella partit en chantant une chanson parlant d’un arbre qui aimait conter des histoires aux jeunes enfants.
Le lendemain Méric attendait patiemment la jeune fille devant l’école du village mais elle ne vint pas contrairement à son habitude.

Va la voir chez elle et apporte lui un cadeau, dit la petite fleur voyant son ami inquiet.
Oui, je pourrais dire que je lui apporte ses leçon, dit-il avec fierté.

Il alla donc après les cours frapper chez sa jeune amie. Ce fut la mère de cette dernière qui ouvrit la porte.

J’apporte ses leçon à Mella, annonça-t-il prenant son courage à deux mains.
Monte, elle est dans sa chambre, dit la mère de la jeune fille avec douceur.

Lorsqu’il entra dans la chambre de la jeune fille après avoir frappé, il la trouva allongé sur son lit. Mella avait l’air très fatigué et très malade. Il s’approcha d’elle doucement et déposa les livres qu’il avait apporté sur un petit bureau.

Comment vas-tu ? demanda-t-il en s’asseyant près d’elle.
J’ai mal à l’intérieur, dit-elle avec une toute petite voix. Maman dit que ça va aller mais elle pleurait quand le médecin est venu ce matin. Méric, j’ai peur

Méric sentait toute la tristesse et la peur de son amie mais que pouvait-il faire pour l’aider ?

Moi je peux l’aider, pose moi à côté d’elle, dit la jolie rose.

Méric se souvint alors de ce que lui avait dit la vieille femme à propos des graines. « Ce sont des graines magiques » avait-elle dit. Lucie peut-elle vraiment aider Mella ? se demanda-t-il.
Un chose d’extraordianire se passa quand il posa la rose à côté de son amie : une vive lumière blanche éclaira toute la petite chambre. Mella se releva délicatement de son lit et cligna des paupières :

Que s’est-il passé ? Je n’ai plus mal, dit elle avec un sourire aux lèvres. Je suis désolée pour ta jolie rose, continua-t-elle lorsque elle aperçu la fleur qui avait fâné à côté d’elle.
Ce n’est pas grave, affirma le jeune garçon en essayant de retenir ses larmes.

Au son de la voix de sa fille la mère de Mella entra précipitament dans la chambre.

Que s’est-il passé ? demanda-t-elle aux deux enfants tour à tour.

Les deux enfants secouèrent la tête pour montrer qu’il ne le savait pas eux même. La jeune femme quitta la chambre aussi vite qu’elle était entré pour annoncer qu’un miracle avait eu lieu et que sa fille était sauvé.
Lorsque Méric sortit enfin de chez son amie avec sa rose désormais morte, il aperçu la vieille fleuriste devant sa porte. Elle s’approcha de lui et dit :

Je t’avais bien dit que c’était des graines magiques. Ne va pas croire que c’est ta jolie rose qui a tout fait, sans ton amour pour Mella rien n’aurait été possible. Tout l’amour que tu as donné à cette petite graine, Lucie l’a donné à ton amie pour lui permettre de vivre. N’oublie pas ça quand on aime tout est possible.



C’est sur ces belles paroles mes amis que je dois vous quitter, termina notre ami le chêne. N’oubliez pas la morale de cette histoire : l’amour est plus fort que tout.
Je vous laisse pour une autre histoire magique car dans un monde où règne la magie la plus petite histoire en devient extraordinaire…
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PostScriptum

Le premier conte que j’ai écrit pour une amie.

Poeme de Alyssandre

Poète Alyssandre

Alyssandre a publié sur le site 50 écrits. Alyssandre est membre du site depuis l'année 2011.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Lucie, La Rose.dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də u vive detʁɑ̃ʒə kʁeatyʁəz- e u ʃakə aʁbʁə, ʃakə flœʁz- e ʃakə εtʁə- vivɑ̃z- a ynə vi pʁɔpʁə εɡzistə œ̃ vjø ʃεnə plyzjœʁ fwa sɑ̃tənεʁə. sε lə plys ɡʁɑ̃ saʒə kə kɔnεsə nɔtʁə mɔ̃də, il sε tus syʁ sə ki sə pasə isi ba syʁ sεtə teʁə. syʁ sεtə teʁə, nɔtʁə ʃεnə ʁakɔ̃tə suvɑ̃ də nɔ̃bʁøzəz- istwaʁə, mε pεʁsɔnə nə pø diʁə si sə sɔ̃ dεz- istwaʁə vʁε. dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də u ʁεɲə la maʒi, la plys pətitə dεz- istwaʁəz- ɑ̃ dəvjɛ̃ εkstʁaɔʁdinεʁə…
asteʁiskə
asteʁiskə asteʁiskə
listwaʁə dɔ̃ ʒə vε vu paʁle ε sεllə dœ̃ ʒənə ɡaʁsɔ̃ nɔme meʁik. sə ʒənə ɡaʁsɔ̃ nə lə sε pa mεz- il a œ̃ talɑ̃ εkstʁaɔʁdinεʁə. meʁik εt- œ̃n- ɑ̃fɑ̃ dynə dizεnə dane. dəpɥi kil ε pəti sa plys ɡʁɑ̃də pasjɔ̃, sε lε ʁozə. də plys, il kaʃə œ̃ ɡʁɑ̃ sεkʁε : il εt- amuʁø də mεlla la plys bεllə fijə dy vilaʒə.
dajœʁ sεt apʁε midi la, il lavε pase a desine œ̃ ʒɔli desɛ̃ puʁ mεlla. lə desɛ̃ dɔ̃ il etε fjεʁə lə ʁəpʁezɑ̃tε lɥi e la bεllə mεlla dy vilaʒə. lɔʁskil avε mɔ̃tʁe sɔ̃ desɛ̃ a sɔ̃ fʁεʁə, səlɥi si setε mɔke də lɥi :

kɔmɑ̃ vø ty kə mεlla tɔ̃bə amuʁøzə dœ̃ ɡamɛ̃ kɔmə twa ? lə ʁaja til sə ʒuʁ la.

meʁik etε tʁistə, sɔ̃ fʁεʁə avε ʁεzɔ̃ ki oʁε py εme œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ki nə savε ʁjɛ̃ fεʁə də sε pʁɔpʁə- mɛ̃. puʁtɑ̃ sa mεʁə lɥi dizε sɑ̃ sεsə kil avε lε mɛ̃ vεʁtə- mεz- il nə kɔ̃pʁənε pa puʁkwa. sε mɛ̃ netε pa vεʁtə, εlləz- etε blɑ̃ʃə kɔmə tus lə ʁεstə də sɔ̃ kɔʁ.
œ̃ ʒuʁ alɔʁ kil sə pʁɔmənε dɑ̃ lə vilaʒə pʁε də la butikə də la fləʁistə, sεllə si lə ela :

meʁik, vjɛ̃ mə vwaʁ. ʒε kεlkə ʃozə puʁ twa.

lɑ̃fɑ̃ kyʁjø sapʁoʃa də la vjεjə famə. εllə lɥi mit dɑ̃ la mɛ̃ œ̃ saʃε də ɡʁεnə. meʁik naʁivε pa a liʁə sə kil i avε dekʁi syʁ lə pəti saʃε.

sə sɔ̃ dε ɡʁεnə maʒik, εksplika la fləʁistə. plɑ̃tə lε, pʁɑ̃z- ɑ̃ swɛ̃ e ty oʁaz- ynə syʁpʁizə.
ynə syʁpʁizə, ʁepeta lə ʒənə ɡaʁsɔ̃ ɑ̃n- ekaʁkjɑ̃ lεz- iø. kεl ʒɑ̃ʁə də syʁpʁizə ? dəmɑ̃da til.
ʒə nə sε pa ɑ̃ ʁealite la syʁpʁizə depɑ̃ də la pεʁsɔnə ki plɑ̃tə lε ɡʁεnə.

meʁik sə depεʃa də ʁɑ̃tʁe ʃe lɥi puʁ plɑ̃te lε ɡʁεnəz- e lεz- aʁoze. ʒuʁ apʁε ʒuʁ, il sɔkypε də sε flœʁ. il lεz- aʁozε, syʁvεjε pasimɑ̃ lapaʁisjɔ̃ də la mwɛ̃dʁə pətitə pusə e paʁfwa mεmə il paʁlε a sε ɡʁεnə. il lœʁ ʃɑ̃tε dε bεʁsøzə lə swaʁ avɑ̃ dale sə kuʃe. il lœʁ ʁakɔ̃tε sa ʒuʁne a lekɔlə.
œ̃ bo ʒuʁ, œ̃ flœʁ fi sɔ̃n- apaʁisjɔ̃. setε ynə ʁozə la plys bεllə kil avε vy ʒyskə la. εllə etε dœ̃ ʁuʒə sɑ̃ eklatɑ̃ sɑ̃ lə mwɛ̃dʁə defo. il ʁədubla sεz- efɔʁ ʒyska sə kə la ʁozə vœjə bjɛ̃ ekaʁte œ̃n- a œ̃ sε petalə.
lɔʁskə sa flœʁ suvʁi ɑ̃fɛ̃ meʁik etε la. il bujɔnε də ʒwa a lide də mɔ̃tʁe sa ʒɔli ʁozə a mεlla. sa flœʁ etε ɑ̃kɔʁə plys bεllə ynə fwaz- uvεʁtə mε kɑ̃t- il paʁla kεlkə ʃozə detʁɑ̃ʒə sə pasa. lε petalə setε tus ʁəfεʁme ɑ̃n- œ̃n- eklεʁ.

mε kə sεt- il pase ? puʁkwa tə ʁəfεʁmə- ty ? dəmɑ̃da til sɑ̃z- atɑ̃dʁə də ʁepɔ̃sə.
ʒε y pœʁ, di ynə pətitə vwa alɔʁ kə la ʁozə uvʁε ɡʁasjøzəmɑ̃ sε petalə.
kwa ? ? ? mε ty paʁlə ? di meʁik efʁεje.
bjɛ̃ syʁ, ty paʁlə- bjɛ̃ twa osi, di la ʁozə syʁ œ̃n- εʁ də defi.
ui mε mwa ʒə sɥiz- œ̃ pəti ɡaʁsɔ̃ e twa, twa ty ε ynə flœʁ. lε flœʁ nə paʁle pa ! afiʁma lə ʒənə ɡaʁsɔ̃.
ε bjɛ̃ mwa ʒə paʁlə, ʁepɔ̃di la pətitə vwa fεʁməmɑ̃ puʁ mεtʁə œ̃ tεʁmə a sεtə diskysjɔ̃.

lε ʒuʁ pasεʁe e meʁik e lysi, la ʁozə finiʁe paʁ dəvəniʁ ami. meʁik lɥi ʁakɔ̃tε tutə sa vi kɔmə il lə fəzε deʒa avɑ̃. lysi lɥi dɔnε dε kɔ̃sεj puʁ avue sɔ̃n- amuʁ a la bεllə mεlla mε kwa kil fəzε il ni aʁivε pa.
pɥiz- œ̃ ʒuʁ, alɔʁ kil sə pʁɔmənε dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ avεk sa ʁozə, mεlla vɛ̃ a pase dəvɑ̃ lɥi. εllə pɔʁtε ynə pəti ʁɔbə a flœʁz- avεk dε sɑ̃dalεtə. εllə etε ʒɔli pɑ̃sa alɔʁ meʁik.

di lɥi kə ty lεmə, ʃyʃɔta lysi, la pətitə ʁozə.
ʒamε ʒə nozəʁε, ʁepɔ̃di til ɑ̃ bεsɑ̃ la tεtə.
ty ma paʁle ? dəmɑ̃da alɔʁ mεlla
ø nɔ̃, ʒə… ʒə paʁlεz- avεk mε flœʁ, di til ʁuʒə kɔmə œ̃ pivwanə.
e kə tə dizε ty a ta flœʁ ? kɔ̃tinɥa tεllə avεk œ̃ suʁiʁə dɑ̃ʒə.
ʒə… ʒə lɥi dizε də ɡʁɑ̃diʁ paʁsə kœ̃ ʒuʁ εllə səʁa osi ʒɔli kə twa, fi til nozɑ̃ tuʒuʁ pa ʁəɡaʁde mεlla dɑ̃ lεz- iø.

sεtə dεʁnjεʁə sapʁoʃa də lɥi e lɥi depoza œ̃ bizu syʁ la ʒu. lə ʒənə ɡaʁsɔ̃ syʁpʁi pɔʁta sa mɛ̃ a lɑ̃dʁwa u εllə lavε ɑ̃bʁase. pɥi mεlla paʁti ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃ ynə ʃɑ̃sɔ̃ paʁlɑ̃ dœ̃n- aʁbʁə ki εmε kɔ̃te dεz- istwaʁəz- o ʒənəz- ɑ̃fɑ̃.
lə lɑ̃dəmɛ̃ meʁik atɑ̃dε pasjamɑ̃ la ʒənə fijə dəvɑ̃ lekɔlə dy vilaʒə mεz- εllə nə vɛ̃ pa kɔ̃tʁεʁəmɑ̃ a sɔ̃-abitydə.

va la vwaʁ ʃez- εllə e apɔʁtə lɥi œ̃ kado, di la pətitə flœʁ vwajɑ̃ sɔ̃n- ami ɛ̃kjε.
ui, ʒə puʁʁε diʁə kə ʒə lɥi apɔʁtə sε ləsɔ̃, di til avεk fjεʁte.

il ala dɔ̃k apʁε lε kuʁ fʁape ʃe sa ʒənə ami. sə fy la mεʁə də sεtə dεʁnjεʁə ki uvʁi la pɔʁtə.

ʒapɔʁtə sε ləsɔ̃ a mεlla, anɔ̃sa til pʁənɑ̃ sɔ̃ kuʁaʒə a dø mɛ̃.
mɔ̃tə, εllə ε dɑ̃ sa ʃɑ̃bʁə, di la mεʁə də la ʒənə fijə avεk dusœʁ.

lɔʁskil ɑ̃tʁa dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə də la ʒənə fijə apʁεz- avwaʁ fʁape, il la tʁuva alɔ̃ʒe syʁ sɔ̃ li. mεlla avε lεʁ tʁε fatiɡe e tʁε maladə. il sapʁoʃa dεllə dusəmɑ̃ e depoza lε livʁə- kil avε apɔʁte syʁ œ̃ pəti byʁo.

kɔmɑ̃ va ty ? dəmɑ̃da til ɑ̃ sasεjɑ̃ pʁε dεllə.
ʒε mal a lɛ̃teʁjœʁ, di tεllə avεk ynə tutə pətitə vwa. mamɑ̃ di kə sa va ale mεz- εllə pləʁε kɑ̃ lə medəsɛ̃ ε vəny sə matɛ̃. meʁik, ʒε pœʁ

meʁik sɑ̃tε tutə la tʁistεsə e la pœʁ də sɔ̃n- ami mε kə puvε til fεʁə puʁ lεde ?

mwa ʒə pø lεde, pozə mwa a kote dεllə, di la ʒɔli ʁozə.

meʁik sə suvɛ̃ alɔʁ də sə kə lɥi avε di la vjεjə famə a pʁɔpo dε ɡʁεnə. « sə sɔ̃ dε ɡʁεnə maʒikəs » avε tεllə di. lysi pø tεllə vʁεmɑ̃ εde mεlla ? sə dəmɑ̃da til.
œ̃ ʃozə dεkstʁaɔʁdjaniʁə sə pasa kɑ̃t- il poza la ʁozə a kote də sɔ̃n- ami : ynə vivə lymjεʁə blɑ̃ʃə eklεʁa tutə la pətitə ʃɑ̃bʁə. mεlla sə ʁələva delikatəmɑ̃ də sɔ̃ li e kliɲa dε popjεʁə :

kə sεt- il pase ? ʒə nε plys mal, di εllə avεk œ̃ suʁiʁə o lεvʁə. ʒə sɥi dezɔle puʁ ta ʒɔli ʁozə, kɔ̃tinɥa tεllə lɔʁskə εllə apεʁsy la flœʁ ki avε fane a kote dεllə.
sə nε pa ɡʁavə, afiʁma lə ʒənə ɡaʁsɔ̃ ɑ̃n- esεjɑ̃ də ʁətəniʁ sε laʁmə.

o sɔ̃ də la vwa də sa fijə la mεʁə də mεlla ɑ̃tʁa pʁesipitame dɑ̃ la ʃɑ̃bʁə.

kə sεt- il pase ? dəmɑ̃da tεllə o døz- ɑ̃fɑ̃ tuʁ a tuʁ.

lε døz- ɑ̃fɑ̃ səkuεʁe la tεtə puʁ mɔ̃tʁe kil nə lə savε pa ø mεmə. la ʒənə famə kita la ʃɑ̃bʁə osi vitə kεllə etε ɑ̃tʁe puʁ anɔ̃se kœ̃ miʁaklə avε y ljø e kə sa fijə etε sove.
lɔʁskə meʁik sɔʁti ɑ̃fɛ̃ də ʃe sɔ̃n- ami avεk sa ʁozə dezɔʁmε mɔʁtə, il apεʁsy la vjεjə fləʁistə dəvɑ̃ sa pɔʁtə. εllə sapʁoʃa də lɥi e di :

ʒə tavε bjɛ̃ di kə setε dε ɡʁεnə maʒik. nə va pa kʁwaʁə kə sε ta ʒɔli ʁozə ki a tu fε, sɑ̃ tɔ̃n- amuʁ puʁ mεlla ʁjɛ̃ noʁε ete pɔsiblə. tu lamuʁ kə ty a dɔne a sεtə pətitə ɡʁεnə, lysi la dɔne a tɔ̃n- ami puʁ lɥi pεʁmεtʁə də vivʁə. nubli pa sa kɑ̃t- ɔ̃n- εmə tut- ε pɔsiblə.

asteʁiskə
asteʁiskə asteʁiskə
sε syʁ sε bεllə paʁɔlə mεz- ami kə ʒə dwa vu kite, tεʁmina nɔtʁə ami lə ʃεnə. nublje pa la mɔʁalə də sεtə istwaʁə : lamuʁ ε plys fɔʁ kə tu.
ʒə vu lεsə puʁ ynə otʁə istwaʁə maʒikə kaʁ dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də u ʁεɲə la maʒi la plys pətitə istwaʁə ɑ̃ dəvjɛ̃ εkstʁaɔʁdinεʁə…

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
19/04/2024Poeme-France
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Prose Amour-Amitié
Du 24/11/2011 14:27

L'écrit contient 1457 mots qui sont répartis dans 29 strophes.