Prose:Solitude

La solitude, ce compagnon tellement chaleureux, ami de toujours jusque-là fin de tes jours.
Lorsque tu te sens seul, comme dans un linceul enveloppé par ce sentiment angoissant mais tellement attendrissant. Loin de tous ces bien-pensants, ton corps vieillissant, faiblissant, l’esprit flottant. Tu peux de nouveau respirer, attendant le dernier, noires sont les idées certainement parce qu’elles retranscrivent la réalité.
La vie un long tunnel où personne ne viendra t’aider, ne penses pas qu’ils vont t’aiguiller mais plutôt t’égarer. L’air hagard tu avances dans le tunnel de la vie, effaré par tous ces égarés prêts à t’attaquer. L’ami qui ne te trahira jamais est toujours là, il fait peur, souvent associé à la maladie, à la tristesse et aux pleurs. Ne t’y méprends pas, il est bien là pour t’aider, prêt à t’écouter. Serait-ce lui l’amour de ma vie ? Après tout il ne m’a jamais jugé m’a toujours aidé à évacuer tout ce que je gardais, ce dont je ne pouvais parler.
Le seul à me comprendre, je ne peux qu’en dépendre telle une drogue, dans ces moments là pas besoin de psychologue, m’aidant à avancer, ce tunnel, combien n’ont pas réussi à l’achever, tomber pour ne plus se relever. Se laisser tromper par un mirage qui t’annonce la sortie, dommage tu t’es fait berner, c’est le jeu de la vie, pas de hasard ni de chance tout était écrit avant même que tu ne goûtes au poison de la vie.
Vivant mais sans vie, la solitude m’aide à revenir à la raison lors de mes oublis, perdu par mes envies, les passions ne sont que tromperie, dans la jungle de la vie certes le gagnant est le plus petit. Le regard rincé par les plaisirs de la vie, le cœur ne sait plus qui aimer, l’amour a perdu la raison.
Les sentiments se confondent, impossible de faire la distinction entre sincérité et tromperie. Celui qui égare devient le gentil, tandis que celui qui te montre le chemin devient ton ennemi. Comment faire face à autant de duperie ? Certainement qu’il n’y a plus l’envie, la patience devient torture où chaque journée en plus dans cette vie ressemble plus à de la survie. Traqué par les envies et les ennuis, poursuivi par les passions inassouvies. Le péché devient respectable la bonne action devient détestable, tout ça est regrettable.
Forcé d’écrire ces quelques lignes la solitude ta dernière envie en attendant la fin de ta vie.