Poème:Never More
Le Poème
Elle s’assied, un peu gênée sur le banc.
Des camarades de son fils la saluent
Elle répond d’un sourire franc et ému.
Tourniquet, mur d’escalade, toboggan,
Ils se bousculent, se coursent impatients.
Un gros ballon vient échoir à ses pieds
Elle « shoote » de travers, s’excuse, amusée.
Les cris les rires fusent, lui font un bien fou,
Même les disputes, à eux on pardonne tout !
Ils sont la grâce, le bonheur, l’insouciance,
Croqueurs de vie, porteurs d’espérance.
Elle se laisse tout doucement bercer
Par la chaleur de cette journée d’été.
Elle rêve, croit même l’avoir aperçu
Ce fils qui ne reviendra jamais plus.
Poète Anya
Anya a publié sur le site 194 écrits. Anya est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète AnyaSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Never More
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ce=fils=qui=ne=re=vien=dra=ja=mais=plus 10
Phonétique : Never More
ʃakə ʒuʁ εllə vjɛ̃ o ʒaʁdɛ̃ dɑ̃fɑ̃εllə sasjε, œ̃ pø ʒεne syʁ lə bɑ̃.
dε kamaʁadə də sɔ̃ fis la salɥe
εllə ʁepɔ̃ dœ̃ suʁiʁə fʁɑ̃k e emy.
tuʁnikε, myʁ dεskaladə, tɔbɔɡɑ̃,
il sə buskyle, sə kuʁse ɛ̃pasjɑ̃.
œ̃ ɡʁo balɔ̃ vjɛ̃ eʃwaʁ a sε pje
εllə « ʃutə » də tʁavεʁ, sεkskyzə, amyze.
lε kʁi lε ʁiʁə fyze, lɥi fɔ̃ œ̃ bjɛ̃ fu,
mεmə lε dispytə, a øz- ɔ̃ paʁdɔnə tu !
il sɔ̃ la ɡʁasə, lə bɔnœʁ, lɛ̃susjɑ̃sə,
kʁɔkœʁ də vi, pɔʁtœʁ dεspeʁɑ̃sə.
εllə sə lεsə tu dusəmɑ̃ bεʁse
paʁ la ʃalœʁ də sεtə ʒuʁne dete.
εllə ʁεvə, kʁwa mεmə lavwaʁ apεʁsy
sə fis ki nə ʁəvjɛ̃dʁa ʒamε plys.
Syllabes Phonétique : Never More
ʃa=kə=ʒuʁ=εl=lə=vj=ɛ̃=o=ʒaʁ=dɛ̃=dɑ̃=fɑ̃ 12εl=lə=sa=sj=ε=œ̃=pø=ʒε=ne=syʁ=lə=bɑ̃ 12
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εl=lə=ʁe=pɔ̃=dœ̃=su=ʁi=ʁə=fʁɑ̃k=e=e=my 12
tuʁ=ni=kε=myʁ=dεs=ka=la=də=tɔ=bɔ=ɡɑ̃ 11
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sə=fis=ki=nə=ʁə=vj=ɛ̃=dʁa=ʒa=mε=plys 11
Récompense
Commentaires Sur La Poesie

"T’es plus mon copain" et le lendemain ils le redeviennent. En fait, ils ne se sont jamais quittés. Mais il y aussi de pauvres enfants, seuls, qui ne savent pas comment être avenant, ils ont peur de déranger, ils n’arrivent et ils ne savent pas pourquoi. On pardonne tout, c’est vrai quand on est enfant et quand on est adulte, il faut croire en Dieu pour pardonner. Le chagrin qui est au cœur de l’homme, l’accable; mais la bonne parole le réjouit. (Proverbe 12 : 25) Amen. Je vous laisse sur ce verset pour apaiser la douleur.

Elle va passer toute sa vie à l’attendre.... Il y a des deuils qu’on ne peut faire...
Oui c’est poignant et c’est un magnifique témoignage. Bravo

C’est une réalité que j’ai vue voilà des années par une de mes voisines qui à perdu son fils et n’a pas voulu croire qu’il est mort, elle est restée sur cet état à l’attendre revenir de l’étranger jusqu’à sa mort, touchant poème bien exprimée de ta belle plume, merci pour le partage et plaisir de lecture , avec mon respect et amitié et coup de cœur poétique, bon weekend.

La douleur invente son réconfort ! Voulant encore vivre en attendant son enfant qui ne reviendra jamais, cette mère continue de l’attendre à l’école où un jour lui aussi jouait et souriait à la récréation. Merci, Anya, pour ce récit touchant, avec un coup de cœur poétique!

C’est un récit bien descriptif et bien triste d’une mère qui regarde jouer des enfants en rêvant de voir revenir son fils qu’elle a perdu... Merci pour ce témoignage très touchant.

poignant et combien triste, on ne perd pas seulement son enfant, mais aussi la foi

Bonjour Anya!
Bravo Anya pour ce poème on ne peut plus émouvant!
Les mots sont bien menés comme toujours, ils nous font apprécier le bien-être qu’est la présence des enfants autour de leurs jeux.
Et puis il y a cette chute où l’on comprend alors le désespoir de cette maman!
Un coup de cœur poétique pour cette création poétique touchante!

Ce texte , aussi émouvant et triste soit-il ,
me fait un peut rire , car la chute finale , la pauvre femme qui est là assise en pensant à son défunt enfant , cette construction me fait penser , justement , à ces jeunes qui glissent sur le toboggan et finissent par chuter . Un beau texte .
Le texte est émouvant bien que fort triste. Ce poème dépeint fort bien la situation de cette femme qui s’émeut aux jeux des enfants rayonnants de joie bien qu’ elle ne reverra plus jamais son fils disparu de cette terre. Donc mon coup de cœur poétique… et au plaisir. Belle journée à toi

quel beau poème, émouvant, cette mère qui reste figé dans le temps, ce temps perdu qui l’éloigne du temps où son enfant n’est plus. coup de cœur

Très beau poème. Le monde des enfants est particulier et magnifique. Des moments on pense qu’ils agassent mais il suffit d’une seconde de leur absence pour qu’on ressente le vide...

Bonjour Anya. Un poème touchant qui capture la douceur et la mélancolie d’une mère observant avec tendresse les jeux animés des enfants au jardin d’enfants. Les souvenirs d’un fils disparu ajoutent une dimension émouvante à ce tableau de la vie quotidienne. Merci du partage.