Poème:Un Soir D’été.
Le Poème
Et la nuit qui arrive avec son immense sombre de vaste forêt
Déployant posément sur tout le ciel azuré, son corps de flanelle
En ma marche à petits pas près de la mer, étalait sur son sofa d’eau
Roulant en toute calme ses souples vagues passionnaient par le jeu
De la rapide brise qui les talonnait sans arrêt, de son souffle jovial
Son emballement et course folle, jouant tel un gai sansonnet
En la verdure et le flux et reflux inlassables des vagues comblées
Du retour de la saison de l’été, qui a étendu ses flamboyants voiles
Vers un temps de tendres amours me menaient leurs doux tempos
Ô joie bien aimée ! À l’enfant que j’étais et ses jeux au bord de l’eau
Et ses châteaux de sables et à sa jeunesse de lilas et d’arc-en-ciel
Claire comme l’eau étaient, leurs azurs jours et nuits aux sonnets d’amour
Et leur récit écrit des rosées du bonheur et des frais soirs leurs ébats et dires
Hélas ! Tel un reflet de lueur, ils ont passé avec le temps fuyant et ses pluriels
Ô saison d’été ! Pareille ta beauté à la belle et fleurie saison du printemps
Aussi prompts tes inoubliables loisirs et à l’âme leurs plus doux moments
Parmi les frais parfums du soir et les milles yeux des fleuries étoiles
Et comme la rosée au point du jour, ta chaleur qui épice de son souffle lent
L’air fragile du matin et le jour entortillait de son infini et lourd embrassement
L’âme suscitant d’envie, à fuir vers les lieux si fraîches qui l’attendent et l’appellent.
PostScriptum
Et voilà que la paix s’étale en ton âme, avec entre tes bras cette ombre aux doux contours devant l’enfant devenu homme et en sa voix le chant du pur amour et sur tes lèvres un sourire dont tu es le seul à savoir sa douceur
Poète Tulipe Noire
Tulipe Noire a publié sur le site 397 écrits. Tulipe Noire est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète Tulipe NoireSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Un Soir D’été.
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Phonétique : Un Soir D’été.
a lœʁ u lɔʁ dy kuʃɑ̃ movə lɑ̃təmɑ̃ sesjɔlεe la nɥi ki aʁivə avεk sɔ̃n- imɑ̃sə sɔ̃bʁə də vastə fɔʁε
deplwajɑ̃ pozemɑ̃ syʁ tu lə sjεl azyʁe, sɔ̃ kɔʁ də flanεllə
ɑ̃ ma maʁʃə a pəti pa pʁε də la mεʁ, etalε syʁ sɔ̃ sɔfa do
ʁulɑ̃ ɑ̃ tutə kalmə sε suplə vaɡ pasjɔnε paʁ lə ʒø
də la ʁapidə bʁizə ki lε talɔnε sɑ̃z- aʁε, də sɔ̃ suflə ʒɔvjal
sɔ̃n- ɑ̃balmɑ̃ e kuʁsə fɔlə, ʒuɑ̃ tεl œ̃ ɡε sɑ̃sɔnε
ɑ̃ la vεʁdyʁə e lə flyks e ʁəflyks ɛ̃lasablə dε vaɡ kɔ̃ble
dy ʁətuʁ də la sεzɔ̃ də lete, ki a etɑ̃dy sε flɑ̃bwajɑ̃ vwalə
vεʁz- œ̃ tɑ̃ də tɑ̃dʁəz- amuʁ mə mənε lœʁ du tɑ̃po
o ʒwa bjɛ̃ εme ! a lɑ̃fɑ̃ kə ʒetεz- e sε ʒøz- o bɔʁ də lo
e sε ʃato də sabləz- e a sa ʒənεsə də lilaz- e daʁk ɑ̃ sjεl
klεʁə kɔmə lo etε, lœʁz- azyʁ ʒuʁz- e nɥiz- o sɔnε damuʁ
e lœʁ ʁesi ekʁi dε ʁoze dy bɔnœʁ e dε fʁε swaʁ lœʁz- ebaz- e diʁə
ela ! tεl œ̃ ʁəflε də lɥœʁ, ilz- ɔ̃ pase avεk lə tɑ̃ fyiɑ̃ e sε plyʁjεl
o sεzɔ̃ dete ! paʁεjə ta bote a la bεllə e fləʁi sεzɔ̃ dy pʁɛ̃tɑ̃
osi pʁɔ̃ tεz- inubljablə lwaziʁz- e a lamə lœʁ plys du mɔmɑ̃
paʁmi lε fʁε paʁfœ̃ dy swaʁ e lε miləz- iø dε fləʁiz- etwalə
e kɔmə la ʁoze o pwɛ̃ dy ʒuʁ, ta ʃalœʁ ki episə də sɔ̃ suflə lɑ̃
lεʁ fʁaʒilə dy matɛ̃ e lə ʒuʁ ɑ̃tɔʁtijε də sɔ̃n- ɛ̃fini e luʁ ɑ̃bʁasəmɑ̃
lamə sysitɑ̃ dɑ̃vi, a fɥiʁ vεʁ lε ljø si fʁεʃə ki latɑ̃de e lapεlle.
Syllabes Phonétique : Un Soir D’été.
a=lœ=ʁə=u=lɔʁ=dy=ku=ʃɑ̃=mo=və=lɑ̃=tə=mɑ̃=se=sj=ɔ=lε 17e=la=nɥi=ki=a=ʁi=və=a=vεk=sɔ̃=ni=mɑ̃=sə=sɔ̃=bʁə=də=vas=tə=fɔ=ʁε 20
de=plwa=j=ɑ̃=po=ze=mɑ̃=syʁ=tu=lə=sjεl=a=zy=ʁe=sɔ̃=kɔʁ=də=fla=nεl=lə 20
ɑ̃=ma=maʁ=ʃə=a=pə=ti=pa=pʁε=də=la=mεʁ=e=ta=lε=syʁ=sɔ̃=sɔ=fa=do 20
ʁu=lɑ̃=ɑ̃=tu=tə=kal=mə=sε=su=plə=va=ɡə=pa=sj=ɔ=nε=paʁ=lə=ʒø 19
də=la=ʁa=pidə=bʁi=zə=ki=lε=ta=lɔ=nε=sɑ̃=za=ʁε=də=sɔ̃=su=flə=ʒɔ=vjal 20
sɔ̃=nɑ̃=bal=mɑ̃=e=kuʁ=sə=fɔ=lə=ʒu=ɑ̃=tεl=œ̃=ɡε=sɑ̃=sɔ=nε 17
ɑ̃=la=vεʁ=dy=ʁə=e=lə=flyks=e=ʁə=flyks=ɛ̃=la=sa=blə=dε=va=ɡə=kɔ̃=ble 20
dy=ʁə=tuʁ=də=la=sε=zɔ̃=də=le=te=ki=a=e=tɑ̃=dy=sε=flɑ̃=bwa=jɑ̃=vwalə 20
vεʁ=zœ̃=tɑ̃=də=tɑ̃=dʁə=za=muʁ=mə=mə=nε=lœ=ʁə=du=tɑ̃=po 16
o=ʒwa=bj=ɛ̃=ε=me=a=lɑ̃=fɑ̃=kə=ʒe=tε=ze=sε=ʒø=zo=bɔʁ=də=lo 19
e=sε=ʃa=to=də=sa=blə=ze=a=sa=ʒə=nε=sə=də=li=la=ze=daʁk=ɑ̃=sjεl 20
klε=ʁə=kɔ=mə=lo=e=tε=lœ=ʁə=za=zyʁ=ʒuʁ=ze=nɥi=zo=sɔ=nε=da=muʁ 19
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e=la=tεl=œ̃=ʁə=flεdə=lɥœʁ=il=zɔ̃=pase=a=vεk=lə=tɑ̃=fy=i=ɑ̃=e=sε=ply=ʁjεl 21
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o=si=pʁɔ̃=tε=zi=nu=blj=a=blə=lwa=ziʁ=ze=a=la=mə=lœʁ=plys=du=mɔ=mɑ̃ 20
paʁ=mi=lε=fʁε=paʁ=fœ̃=dy=swaʁ=e=lε=mi=lə=zi=ø=dε=flə=ʁi=ze=twa=lə 20
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lεʁfʁaʒilə=dy=ma=tɛ̃=e=lə=ʒuʁ=ɑ̃=tɔʁ=ti=jε=də=sɔ̃=nɛ̃=fi=ni=e=luʁ=ɑ̃=bʁa=sə=mɑ̃ 22
lamə=sy=si=tɑ̃=dɑ̃=vi=a=fɥ=iʁ=vεʁ=lε=ljø=sifʁεʃə=ki=la=tɑ̃=de=e=la=pεl=le 21
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Commentaires Sur La Poesie
Les métaphores brillent dans cette magnifique nuit d’été au bord de la mer, évoquant des souvenirs d’enfance tendres et colorés, avec ses châteaux de sable, décorés de ciels étoilés, de doux parfums, jusqu’à ce que l’aube éveille le désir de rechercher la même fraîcheur au matin qui arrive. Merci pour ce beau poème, Tulipe Noire, avec un mérité coup de cœur poétique!
Je suis tout ébahi par tant de poésie, de recherches métaphoriques mais pas tellement non plus parce que c’est Tulipe Noire. Pour moi les plus belles choses, c’est le corps de la femme et la mer, la femme qui accouche et le soleil qui se couche dans la mer. C’est doux, c’est agité comme la beauté d’une maman qui accouche, c’est merveilleux. Les mères à en devenir avec moi, avec vous ? À la mer, presque nue, la splendeur de la femme comme quand on nage à la mer on la connait un peu plus que quand on la voit de loin. Prendre son courage, vouloir apprendre à nager, à entamer une vie avec une femme, bien nager, se présenter en restant soi-même en nageant comme un chien ou comme toi l’unique. Merci Tulipe Noire pour ce magnifique poème encore une fois. Bravo. Aux amitiés toujours.
Quelles superbes images colorées et métaphores dans ce poème nostalgique où tous les sens sont conviés, l’été rime avec aimer et être aimé, la beauté du crépuscule se mue en hymne à la jeunesse, sa sensibilité à la nature, ses passions et ses fulgurances, merci pour ce magnifique écrit, avec mon coup de coeur.
Même si un peu tard, amies Printemps, Anya, ami Donovan, Bonsoir.
je vous remercie de tout mon cœur pour votre amitié que je n’oublierai jamais, ainsi pour votre grandeur d’âme, qui n’est plus en ce temps que pareille à une fable et c’est rare d’en trouver, il n’y à que l’hypocrisie, l’indifférence, le faux orgueil et les bas d’esprits, merci pour vos touchants commentaires et coups de cœurs poétiques, au plaisirs d’en lire vos jolis poèmes, merci infiniment et tous mes respects à vos personnes aimables que je n’oublierai jamais, bonne nuit et bon et heureux weekend.
La mer avec ses reflets multiples nous entraîne toujours au loin dans des rêves fabuleux. Inaccessible déesse… surtout un soir d’été dans le calme d’une nature apaisée. Superbe poème ici qui avec de belles images qui nous mènent vers de beaux paysages et de jolies découvertes. Avec mon coup de cœur…et en te souhaitant une belle fin d’ été en attendant la poésie aux belles couleurs de l’automne. Excellente journée à toi…et au plaisir