Poème:Rétrospection

J’ai fait bien fait l’analyse de l’an qui vient de passer,
Même pas un an, six mois, de quoi vous bouleverser,
J’ai quitté la beauté de la ronde douceur,
Pour les angles coupés et une aimée noirceur…

Tu me fus une lame,
Je T’ai donné ma plume,
Je T’ai donné mon âme,
Une plume face à l’enclume…

Tu ne T’es pas gêné !
Alors que moi, aimant,
Je T’avais tout donné,
Tu à foutu dedans,
De violents coups de pieds,
De mortels coups de vents…

J’ai commencé la purge
Lente de mon corps gras,
Les deux doigts dans la gorge,
Je me lavais de toi…

Et je ne voyais pas,
Qu’au delà le sang,
Ce n’étais pas tes pas,
Mais bien moi, oui, pourtant,
Qui jaillissait au sol,
En un flot vomissant…

Ça serait pas du jeu,
Si je ne gardais de toi,
Que le noir de tes yeux ?
La rudesse de ta voix…

Tu m’a offert l’amour,
Sous son plus beau frisson,
L’amour que je cherchais,
Même avec un grand Con !
Je savais désormais que je n’aimais pas elle,
Mais homosexuel.
Merci…
Je sais qui je suis…

Puis pour toi je suis tombé,
Dans l’oubli, la Solitudine…

Alors que mon corps se vidait,
J’ai rencontré la Vanité…

Oui, Toi, deuxième amour,
Qui me parlait tout les jours,
Mais pas une fois en personne,
C’était toujours au téléphone…

Car oui, y’a huit cent kilomètres,
Que ce pays peut etre traître !
Et quand l’amour est son complice,
On ferme les yeux, et on glisse,

La distance Te faisait mal,
Moi je T’aimais je n’voyais pas,
En quoi il était anormal,
Que cet amour dure malgré ça…

Après avoir pris mon cœur
Pour un yo-yo, fait tant de leurres,
Tu m’a fatalement quitté !
Une vision des choses maculée !

Mais Tu étais inscrit en moi,
Deux jour sans toi ?
Et mon corps meurt,
Mes entrailles se vident et s’ésheurent…

Vous deux vous avez était miens,
Mes hommes pour la vie,
En vous mon cœur s’est éteint,
Et depuis dans le noir j’ai vis…

J’ai gagné l’art d’aimer,
Mais j’ai perdu du poids,
J’ai gagné avec Toi,
L’amour d’un homme cassé…

Avec l’Autre j’ai pris la mer,
La mer qui coule des cils à flots,
Mon cœur lui appris l’amer,
Et la distance m’est devenue trop.

Ça y est, vous êtes passé,
Dans mon grand tribunal,
Je scelle la dernière pierre posée
Je prend l’épée pour finire ma bataille.

J’ai reconstruit l’homme et l’enfant,
Je ne suis plus mort à présent,
Désormais j’aime comme avant,
Et l’avenir ne le dément…

Je ne me ferais plus vomir,
A l’avenir, je vais m’ouvrire,
Et dans mon sombre tribunal,
J’ai mis la lumière dans les salles…

Je n’arrivais plus à écrire,
Et ça aussi ça va changer,
Je reprends ma plume et déchire,
De sa pointe vos mains coupées !

Oui, je les déchire puisqu’il le faut,
Mon encre ne sera plus mon sang,
Mais le vôtre puisque je sens,
Que vous me fûtes tous les deux faux !

Maintenant je vais avancer,
Et mon futur, je veux T’aimer,
Cette introspective est beaucoup pour moi,
Mais sache que sans Toi,
Je n’aurais pas ouvert mon cœur comme ça…

J’ai guéri mes plaies,
J’arête d’expulser des litres de sang,
J’essai de m’rapprocher du rang,
Je nourris mes rêves
D’amours à interner,
Que les autres crèvent,
J’ai guéri mon cœur,
J’ai alimenté mon bonheur,
Je suis passé dans le vrai,
Et ce pour T’aimer…

Oui ! Avec Toi je veux être,
Avec Toi je veux vivre
Un bout du chemin
Dans Tes poches mes mains,
Je veux un Nous qui dure et respire,
Oui, seule avec Toi je le répète ! ! !