Poème:Filou, Chien De Son Maïtre

Filou, chien errant aurait pu finir dans un refuge SPA
Par chance recueilli par notre fils qui était ce jour, là
Quand je pense à Filou je pense aussi aux autres chiens
Qui eux sont encagés, attendant de renouer des liens
Chaque animal est unique, notre chien Filou l’était
Tout être aimé est irremplaçable dans la continuité
Même si certaines personnes font leur deuil du défunt, soldent le passé
Moi, tant que j’existerai, mes chers disparus resteront dans mes pensées
Les refuges sont pleins d’animaux recueillis, malheureux
Chats et chiens abandonnés qui ont le droit d’être heureux
Sans rester dans des cages ou vieux, malades, subissant l’euthanasie
La détresse est grande, le problème immense, le criant dans la poésie.
La souffrance animale tout le monde ou presque s’en fout
L’animal, produit de consommation car différent de nous
Des individus ignobles peuvent les tuer sans passer pour des assassins
De pauvres bêtes innocentes égorgées, saignées à vif, un cruel destin
Des hommes vils qui se croient supérieurs
Traitant les bêtes comme des êtres inférieurs
Se donnant le droit de les martyriser par goût de la mort et du sang
Dans les abattoirs c’est l’horreur absolu, les animaux mal finissant.
Des bêtes qui sitôt abattues sont tranchées, découpées en quartiers de viande
Transformées en bidoche, pâté, saucisse, jambon, l’humanité est gourmande.
Parlant des animaux on dit souvent qu’il leur manque que la parole
Des bêtes souvent moins bêtes que les hommes jouant les marioles
Des hommes plus cruels que les bêtes. L’espèce humaine infernale. Attention danger !
Des milliards d’animaux que l’homo-sapiens prend plaisir à massacrer, tuer, manger.
La cruauté humaine est sans limite, des charognards
Des hommes s’approprient la vie et la mort, barbares
Exploitant, torturant, massacrant, anéantissant leurs semblables
Qu’ils jugent inférieurs comme les animaux, des actes abominables.
De plus en plus de gens pensent que les animaux ont une âme
Un paradis pour les animaux à l’instar des hommes et femmes
Si vraiment la mort n’est pas la fin de tout
Que l’esprit survit au corps mis dans le trou ?
Petit Loup, Pompon, Filou
Mes chers disparus ou êtes-vous ?
Ayant rejoints le paradis des animaux
Dans mes pensées avec l’amour des mots
Il était heureux de vivre, de gambader, de se rouler dans l’herbe
De sorti, de se promener avec nous Filou, ensemble c’était superbe
Hélas la vie ne dure pas toujours, les chiens ont une vie trop courte par rapport à nous
Meurent les êtres chers, meurent nos amours, il fallait s’y attendre en recueillant Filou.
Ce n’est qu’un chien, j’entends dire ! Pourquoi vous mettre dans tous vos états ?
Un chien est un véritable ami plus fidèle que des êtres humains, c’est le constat
On peut aimer son semblable et d’autres êtres dissemblables
Ce n’est pas incompatible, l’amour est universel, inséparable.
Vous n’aimez pas les animaux, moi je ne vous aime pas
Qui n’aime pas les bêtes n’aime pas les hommes, ça se voit.
Tout ce qui vit peut-être apprivoisé même la fleur du Petit Prince
Le hasard d’une rencontre, d’une émotion pourvu que l’on en pince !