Univers de poésie d'un auteur

Texte:Elton

Le Texte

Je me souviens de I guess that’s why they call it the blues. J’ai voulu très vite bien prononcé ce titre. Il y avait le mot blues. Cela ne pouvait que me plaire. Ça parle d’amoureux, d’orage, de refuge et d’enfance. J’ai tout de suite trouvé ce chanteur attirant. J’aimais son côté farfelu et je sentais fortement en lui des bleus à l’âme. L’excessivité devait cacher un mal de vivre. Les lunettes devaient dissimuler une timidité, Ce qui était sûr, c’est que le canotier camouflait un début de calvitie. Le sourire était présent par politesse mais les mélodies ne trichaient pas. Elles alternaient rock et balades mais ce sont ces dernières qu’on retenait. C’est Song for Guy, Blue eyes, Nikita. Bien sûr, son hymne est I’m still standing, une chanson qui « décoiffe » mais derrière celle-ci, c’est un pied de nez à la presse pour dire qu’il est toujours vivant malgré ses excès. Les années 70 furent le top de sa carrière. On le lui rappelle constamment. En concert, les 3/4 des chansons interprétées proviennent de cette décennie. C’est d’abord l’Amérique qui l’a vénéré, les Anglais ont mis plus de temps pour l’honorer. Dans son pays natal qu’est l’Angleterre, il possède à ce jour, 4 numéros 1 dont 2 collaborations en duo : le populaire Don’t go breaking my heart avec Kidi Dee (I got the music in me) en 76 et la reprise dans son répertoire de Don’t let the sun go down on me (première sortie en 1974 et numéro 2 aux USA) avec Georges Michael. J’ai collectionné tous ses 45 tours puis tous ses albums, j’ai racheté ensuite ces derniers en CD à partir de 87 sans avoir, immédiatement, le lecteur qui permet de les écouter. Il y a eu aussi les biographies, des articles découpés dans la presse et aussi une partition d’une chanson peu connue sortie pourtant en single Sartorial eloquence (éloquence vestimentaire) dont le titre aux USA est Don’t ya wanna play this game no more ? Car de l’autre côté de l’Atlantique, on trouvait que le titre ne serait pas assez commercial. Il valait mieux rappeler la première phrase du refrain pour obtenir un titre. Cependant, le single atteigna seulement la 39e place dans le pays de Jimmy Carter.
Le parcours d’Elton n’a pas été qu’une route de briques dorées pour reprendre un titre de 75, Goodbye yellow brick roads, tiré du Magicien d’Oz. Il y a eu le triomphe des années « pattes d’éléphants » à l’inverse des années 80, plus difficiles. En effet, à cette période, les albums se sont moins vendus à quelques exceptions. 83 a été le grand retour grâce au tube dont le clip vidéo a été tourné à Cannes (I’m still standing) . Elton avait bien eu à ce jour, un joli succès grâce à l’instrumental Song for Guy sorti en 78 (hommage à son courtier renversé par une voiture) mais il a fallu attendre ce triomphe mondial pour qu’Elton soit considéré comme une star en France. En 80, Elton a voulu rencontrer Michel Berger car il adorait La groupie du pianiste qu’il écoutait en boucle lors de ses séjours sur la Côte d’Azur. De cette rencontre est né Donner pour donner en duo avec France Gall. Le titre a marqué les esprits mais 83, bien davantage. En 84, c’est Sad songs dont la pochette révèle un Elton sans lunettes pourtant son accessoire fétiche dont sa collection se chiffre par centaines. La chanson a été un succès mais un peu oublié aujourd’hui. Viendra Nikita l’année suivante car Elton est très productif. En effet, il sortait un album par an. Dans la décennie précédente, c’était le double ! Nikita a une particularité car le parolier attitré d’Elton, Bernie Taupin a cru que le prénom était féminin. Il a dû oublié que Nikita Khrouchtchev était un homme d’état russe (mort en 1971) et non une femme ! Même le réalisateur Luc Besson, fan de la chanson, intitula son film du même prénom pour qu’Anne Parillaud endosse le rôle-titre. L’actrice féminine du clip d’origine russe eut droit à son 45 tours Moscow nights produit par Elton sous un nom d’emprunt, Anya. Il n’en reste pas beaucoup de trace.
Elton étant de plus en plus épuisé par ses tournées marathons, il devint aphone durant un certain temps et de son temps libre forcé, il joua un simple pianiste de scène pour quelques dates de concert du chanteur Lionel Ritchie (All night long) . Avant cela, il se grima en Mozart pour un live en Australie. Il en sortira une reprise de Candle in the wind, hommage à Marilyn Monroe et puis tard le texte fut retravaillé pour les funérailles de Lady Diana dont il était proche. Sa version 97 lui vaut de figurer dans le livre des records comme le single le plus vendu de tous les temps (33 millions d’exemplaires. )
Elton en 87 sort un album qu’il détesta par la suite, Leather jackets. On le voit au dos de la pochette en motard tout de de cuir vêtu. De cette opus, il y a bien pourtant Hoop of fire qui sortira en single seulement en France et le beau duo avec Cliff Richard, Slow rivers qui est une pépite à la fois pop et musique classique.
Il est temps de s’attarder à Sacrifice, vu à ce jour par 331 millions de visiteurs sur Youtube issu de l’album Sleeping with the past en 89. Healing hands était le premier single pour promouvoir l’album avec toutes les conséquences que cela peut engendrer. Malheureusement, les ventes furent faibles alors une deuxième impression se fit au Royaume-Uni et il devint la face b de Sacrifice. Ce dernier a été le premier numéro 1 en solo d’Elton au Royaume-Uni. Il était temps !
En 94, impossible de passer à côté du film d’animation Le Roi lion (10. 700. 000 entrées au box-office français) . Le grand succès de la bande originale est Can you feel the love tonight (l’amour brille sous les étoiles en version française) . Il est numéro 1 en France et 14e seulement au Royaume-Uni.
On saute à présent aux années 2000 car plus rien d’intéressant se produit dans la carrière d’Elton, seuls quelques BO sans intérêt, un live, une énième compilation. De cette période, il reste quelques duos de chansons originales dont l’une avec Little Richard, The power et la deuxième avec la chanteuse country Tammy Wynette, A woman’s needs issues de l’album forcément intitulé Duets. A cette époque, c’est à la mode de sortir ce type d’albums.
Au début de la décennie 2000 sort un très bel album Songs from the west coast conçu en pensant à l’Amérique, là où tout a commencé pour Elton. Le premier single est I want love que je trouve mollasson. En revanche, le titre d’intro est somptueux et fait référence à un conte d’Andersen, The emperor’s new cloth (Les habits neufs de l’empereur) . Il y a aussi Original Sin. Ce titre m’a longtemps « chiffonné » car en 84, le groupe australien INXS avait déjà un titre identique et je le reliais sans cesse à ce groupe. Pourquoi reprendre ce titre alors que celui du groupe australien reste dans toutes les mémoires ?
Dans la clip vidéo, Elisabeth Taylor joue la mère d’Elton. L’ambiance est kitsch et la balade, magnifique. Il faut aussi écouter Wasteland qui est un morceau qui « déménage. »
The Captain and the Kid sort en 2006 et il fait référence à un album de 75. C’est l’album bilan qui relate les années de créativité de la période faste seventies, des excès en tout genre, de la brouille entre Bernie et Elton. The bridge est la ballade choisie comme premier single. Un très bon choix. L’album contient 10 titres à l’ancienne, à cette époque où le vinyle ne permettait pas plus de 60 minutes d’enregistrement. Sur la pochette, Elton joue du piano à l’extérieur, les pieds dans l’herbe et sur sa gauche se trouve un cowboy dont on ne voit pas le visage mais il se pourrait que ce soit Bernie qui vit dans un ranch.
Le dernier album solo à ce jour est Wonderful crazy night qui est sorti en 2016. A l’inverse du précédent qui est sombre (sur la pochette, on voit un plongeur sur son plongeoir (d’où le titre The diving board) qui hésite à sauter dans le vide… d’une mer. ) , WCN donne la pêche. Les titres s’enchaînent et peu importe si l’on ne mémorise pas les chansons. L’importance, c’est sa joyeuseté. Elton est heureux, ça s’entend. Il est marié, a deux enfants dont Lady Gaga est la marraine. Elton a toujours su s’entourer de stars à la mode. De la famille Beckham à Georges Michael en pensant par des peintres ou photographes contemporains. Il a dansé avec la Reine d’Angleterre et il est proche du Prince Harry. Il a un rôle important dans l’humanitaire notamment pour la cause LGBT+. Cependant, en France, il est devenu un peu démodé. Seule Radio nostalgie diffuse ses hits. Peu de français sont au courant de l’existence de ses derniers albums. Le dernier a atteint la 35e meilleur place. Beaucoup sont restés à l’époque du Roi lion. Elton devrait achever sa « dernière » tournée mondiale en 2021. Y aura-t-il de nouvelles compositions ?
Elton a cartonné aux États-Unis, sa carrière a un peu baissé là-bas en 76 quand il a avoué dans la presse qu’il était bisexuel (pour ne pas dire gay qui aurait été pire à l’époque ! ) Les Anglais ont reconnu son talent au bout de 6 ans de carrière puis le monde entier a suivi. Elton a mis plus de temps à se faire un nom en France. Il a fallu attendre le début des années 80. Elton a depuis longtemps une maison sur les hauteurs de Nice.
Elton, c’est comme son biopic de 2019, Rocketman, pour avoir un destin, il faut beaucoup de travail, beaucoup d’audace et du génie.
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Poeme de David L

Écrivain David L

David L a publié sur le site 100 écrits. David L est membre du site depuis l'année 2020.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Eltonʒə mə suvjɛ̃ də i ɡεs tatεs wi te kal it tə blɥ. ʒε vuly tʁε vitə bjɛ̃ pʁonɔ̃se sə titʁə. il i avε lə mo blɥ. səla nə puvε kə mə plεʁə. sa paʁlə damuʁø, dɔʁaʒə, də ʁəfyʒə e dɑ̃fɑ̃sə. ʒε tu də sɥitə tʁuve sə ʃɑ̃tœʁ atiʁɑ̃. ʒεmε sɔ̃ kote faʁfəly e ʒə sɑ̃tε fɔʁtəmɑ̃ ɑ̃ lɥi dε bløsz- a lamə. lεksesivite dəvε kaʃe œ̃ mal də vivʁə. lε lynεtə dəvε disimyle ynə timidite, sə ki etε syʁ, sε kə lə kanɔtje kamuflε œ̃ deby də kalviti. lə suʁiʁə etε pʁezɑ̃ paʁ pɔlitεsə mε lε melɔdi nə tʁiʃε pa. εlləz- altεʁnε ʁɔk e baladə mε sə sɔ̃ sε dεʁnjεʁə kɔ̃ ʁətənε. sε sɔ̃ɡ fɔʁ ɡi, blɥ εj, nikita. bjɛ̃ syʁ, sɔ̃n- imnə εt- iεm stij stɑ̃diŋ, ynə ʃɑ̃sɔ̃ ki « dekwafə » mε dəʁjεʁə sεllə si, sεt- œ̃ pje də nez- a la pʁεsə puʁ diʁə kil ε tuʒuʁ vivɑ̃ malɡʁe sεz- εksε. lεz- ane swasɑ̃tə di- fyʁe lə tɔp də sa kaʁjεʁə. ɔ̃ lə lɥi ʁapεllə kɔ̃stamɑ̃. ɑ̃ kɔ̃sεʁ, lε tʁwa slaʃ katʁə dε ʃɑ̃sɔ̃z- ɛ̃tεʁpʁete pʁɔvjεne də sεtə desεni. sε dabɔʁ lameʁikə ki la veneʁe, lεz- ɑ̃ɡlεz- ɔ̃ mi plys də tɑ̃ puʁ lonoʁe. dɑ̃ sɔ̃ pεi natal kε lɑ̃ɡləteʁə, il pɔsεdə a sə ʒuʁ viʁɡylə katʁə nymeʁoz- œ̃ dɔ̃ dø kɔlabɔʁasjɔ̃z- ɑ̃ dyo : lə pɔpylεʁə dɔnte ɡo bʁəakiŋ mi əaʁ avεk kidi di (i ɡo tə myzik ɛ̃ mə) εn swasɑ̃tə sεzə e la ʁəpʁizə dɑ̃ sɔ̃ ʁepεʁtwaʁə də dɔnte lεt tə sœ̃ ɡo dɔwn ɔ̃ mə (pʁəmjεʁə sɔʁti ɑ̃ milə nəf sɑ̃ swasɑ̃tə katɔʁzə e nymeʁo døz- oz- yza) avεk ʒɔʁʒə- miʃael. ʒε kɔlεksjɔne tus sε kaʁɑ̃tə sɛ̃k tuʁ pɥi tus sεz- albɔm, ʒε ʁaʃəte ɑ̃sɥitə sε dεʁnjez- ɑ̃ se de a paʁtiʁ də katʁə vɛ̃- sεt sɑ̃z- avwaʁ, imedjatəmɑ̃, lə lεktœʁ ki pεʁmε də lεz- ekute. il i a y osi lε bjɔɡʁafi, dεz- aʁtiklə dekupe dɑ̃ la pʁεsə e osi ynə paʁtisjɔ̃ dynə ʃɑ̃sɔ̃ pø kɔnɥ sɔʁti puʁtɑ̃ ɑ̃ sɛ̃ɡlə saʁtɔʁjal əlɔkɑ̃sə (elɔkɑ̃sə vεstimɑ̃tεʁə) dɔ̃ lə titʁə oz- yza ε dɔnte ia wana plε ti ɡamə no mɔʁə ? kaʁ də lotʁə kote də latlɑ̃tikə, ɔ̃ tʁuvε kə lə titʁə nə səʁε pa ase kɔmεʁsjal. il valε mjø ʁapəle la pʁəmjεʁə fʁazə dy ʁəfʁɛ̃ puʁ ɔptəniʁ œ̃ titʁə. səpɑ̃dɑ̃, lə sɛ̃ɡlə atεɲa sələmɑ̃ la tʁɑ̃tə nəf ə plasə dɑ̃ lə pεi də ʒimi kaʁte.
lə paʁkuʁ dεltɔ̃ na pa ete kynə ʁutə də bʁik dɔʁe puʁ ʁəpʁɑ̃dʁə œ̃ titʁə də swasɑ̃tə kɛ̃zə, ɡudbi iεllɔw bʁik ʁɔad, tiʁe dy maʒisjɛ̃ doz. il i a y lə tʁjɔ̃fə dεz- aneəs « patə delefɑ̃ts » a lɛ̃vεʁsə dεz- ane katʁə vɛ̃, plys difisilə. ɑ̃n- efε, a sεtə peʁjɔdə, lεz- albɔm sə sɔ̃ mwɛ̃ vɑ̃dysz- a kεlkz- εksεpsjɔ̃ pwɛ̃ katʁə vɛ̃- tʁwaz- a ete lə ɡʁɑ̃ ʁətuʁ ɡʁasə o tybə dɔ̃ lə klip video a ete tuʁne a kanəs (iεm stij stɑ̃dɛ̃ʒ) . εltɔ̃ avε bjɛ̃ y a sə ʒuʁ, œ̃ ʒɔli syksε ɡʁasə a lɛ̃stʁymɑ̃tal sɔ̃ɡ fɔʁ ɡi sɔʁti ɑ̃ swasɑ̃tə diz- ɥit (ɔmaʒə a sɔ̃ kuʁtje ʁɑ̃vεʁse paʁ ynə vwatyʁə) mεz- il a faly atɑ̃dʁə sə tʁjɔ̃fə mɔ̃djal puʁ kεltɔ̃ swa kɔ̃sideʁe kɔmə ynə staʁ ɑ̃ fʁɑ̃sə. ɑ̃ katʁə vɛ̃, εltɔ̃ a vuly ʁɑ̃kɔ̃tʁe miʃεl bεʁʒe kaʁ il adɔʁε la ɡʁupi dy pjanistə kil ekutε ɑ̃ buklə lɔʁ də sε seʒuʁ syʁ la kotə dazyʁ. də sεtə ʁɑ̃kɔ̃tʁə ε ne dɔne puʁ dɔne ɑ̃ dyo avεk fʁɑ̃sə ɡal. lə titʁə a maʁke lεz- εspʁi mε katʁə vɛ̃- tʁwa, bjɛ̃ davɑ̃taʒə. ɑ̃ katʁə vɛ̃- katʁə, sε sad sɔ̃ɡ dɔ̃ la poʃεtə ʁevεlə œ̃n- εltɔ̃ sɑ̃ lynεtə puʁtɑ̃ sɔ̃n- akseswaʁə fetiʃə dɔ̃ sa kɔlεksjɔ̃ sə ʃifʁə paʁ sɑ̃tεnə. la ʃɑ̃sɔ̃ a ete œ̃ syksε mεz- œ̃ pø ublje oʒuʁdɥi. vjɛ̃dʁa nikita lane sɥivɑ̃tə kaʁ εltɔ̃ ε tʁε pʁɔdyktif. ɑ̃n- efε, il sɔʁtε œ̃n- albɔm paʁ ɑ̃. dɑ̃ la desεni pʁesedɑ̃tə, setε lə dublə ! nikita a ynə paʁtikylaʁite kaʁ lə paʁɔlje atitʁe dεltɔ̃, bεʁni topɛ̃ a kʁy kə lə pʁenɔ̃ etε feminɛ̃. il a dy ublje kə nikita kʁuktʃεv etε œ̃n- ɔmə deta ʁysə (mɔʁ ɑ̃ milə nəf sɑ̃ swasɑ̃tə e ɔ̃zə) εt nɔ̃ ynə famə ! mεmə lə ʁealizatœʁ lyk besɔ̃, fɑ̃ də la ʃɑ̃sɔ̃, ɛ̃tityla sɔ̃ film dy mεmə pʁenɔ̃ puʁ kanə paʁijo ɑ̃dɔsə lə ʁolə titʁə. laktʁisə femininə dy klip dɔʁiʒinə ʁysə y dʁwa a sɔ̃ kaʁɑ̃tə sɛ̃k tuʁ mɔskɔw niɡt pʁɔdɥi paʁ εltɔ̃ suz- œ̃ nɔ̃ dɑ̃pʁœ̃, ania. il nɑ̃ ʁεstə pa boku də tʁasə.
εltɔ̃ etɑ̃ də plysz- ɑ̃ plysz- epɥize paʁ sε tuʁne maʁatɔ̃, il dəvɛ̃ afɔnə dyʁɑ̃ œ̃ sεʁtɛ̃ tɑ̃z- e də sɔ̃ tɑ̃ libʁə fɔʁse, il ʒua œ̃ sɛ̃plə pjanistə də sεnə puʁ kεlk datə də kɔ̃sεʁ dy ʃɑ̃tœʁ ljɔnεl ʁitʃjə (al niɡt lɔ̃ʒ) . avɑ̃ səla, il sə ɡʁima ɑ̃ mɔzaʁ puʁ œ̃ livə ɑ̃n- ostʁali. il ɑ̃ sɔʁtiʁa ynə ʁəpʁizə də kɑ̃dlə ɛ̃ tə wɛ̃d, ɔmaʒə a maʁilin mɔ̃ʁɔ e pɥi taʁ lə tεkstə fy ʁətʁavaje puʁ lε fyneʁajə də ladi djana dɔ̃ il etε pʁoʃə. sa vεʁsjɔ̃ katʁə vɛ̃- di- sεt lɥi vo də fiɡyʁe dɑ̃ lə livʁə dε ʁəkɔʁd kɔmə lə sɛ̃ɡlə lə plys vɑ̃dy də tus lε tɑ̃ps (tʁɑ̃tə tʁwa miljɔ̃ dεɡzɑ̃plεʁə. )
εltɔ̃ ɑ̃ katʁə vɛ̃- sεt sɔʁ œ̃n- albɔm kil detεsta paʁ la sɥitə, ləatœʁ ʒakε. ɔ̃ lə vwa o do də la poʃεtə ɑ̃ mɔtaʁ tu də də kɥiʁ vεty. də sεtə ɔpys, il i a bjɛ̃ puʁtɑ̃ up ɔf fiʁə ki sɔʁtiʁa ɑ̃ sɛ̃ɡlə sələmɑ̃ ɑ̃ fʁɑ̃sə e lə bo dyo avεk klif ʁiʃaʁ, slɔw ʁive ki εt- ynə pepitə a la fwa pɔp e myzikə klasikə.
il ε tɑ̃ də sataʁde a sakʁifisə, vy a sə ʒuʁ paʁ tʁwa sɑ̃ tʁɑ̃tə e œ̃ miljɔ̃ də vizitœʁ syʁ iutybə isy də lalbɔm slipiŋ wit tə past ɑ̃ katʁə vɛ̃- nəf. əaliŋ-ɑ̃z- etε lə pʁəmje sɛ̃ɡlə puʁ pʁomuvwaʁ lalbɔm avεk tutə lε kɔ̃sekɑ̃sə kə səla pø ɑ̃ʒɑ̃dʁe. maləʁøzəmɑ̃, lε vɑ̃tə fyʁe fεbləz- alɔʁz- ynə døzjεmə ɛ̃pʁesjɔ̃ sə fi o ʁwajomə yni e il dəvɛ̃ la fasə be də sakʁifisə. sə dεʁnje a ete lə pʁəmje nymeʁo œ̃n- ɑ̃ sɔlo dεltɔ̃ o ʁwajomə yni. il etε tɑ̃ !
ɑ̃ katʁə vɛ̃- katɔʁzə, ɛ̃pɔsiblə də pase a kote dy film danimasjɔ̃ lə ʁwa ljɔn (diks pwɛ̃ sεt sɑ̃ pwɛ̃ zeʁo zeʁo zeʁo ɑ̃tʁez- o bɔks ɔfisə fʁɑ̃sεs) . lə ɡʁɑ̃ syksε də la bɑ̃də ɔʁiʒinalə ε kɑ̃ iu fil tə lɔvə tɔniɡt (lamuʁ bʁijə su lεz- etwaləz- ɑ̃ vεʁsjɔ̃ fʁɑ̃sεzə) . il ε nymeʁo œ̃n- ɑ̃ fʁɑ̃sə e katɔʁzə ə sələmɑ̃ o ʁwajomə yni.
ɔ̃ sotə a pʁezɑ̃ oz- ane dø milə kaʁ plys ʁjɛ̃ dɛ̃teʁesɑ̃ sə pʁɔdɥi dɑ̃ la kaʁjεʁə dεltɔ̃, səl kεlk bo sɑ̃z- ɛ̃teʁε, œ̃ livə, ynə enjεmə kɔ̃pilasjɔ̃. də sεtə peʁjɔdə, il ʁεstə kεlk dyo də ʃɑ̃sɔ̃z- ɔʁiʒinalə dɔ̃ lynə avεk litlə ʁiʃaʁ, tə pɔwœʁ e la døzjεmə avεk la ʃɑ̃tøzə kuntʁi tami wɛ̃εtə, a wɔmanεs nidz- isɥ də lalbɔm fɔʁsemɑ̃ ɛ̃tityle dɥε. a sεtə epɔkə, sεt- a la mɔdə də sɔʁtiʁ sə tipə dalbɔm.
o deby də la desεni dø milə sɔʁ œ̃ tʁε bεl albɔm sɔ̃ɡ fʁɔm tə wεst kɔast kɔ̃sy ɑ̃ pɑ̃sɑ̃ a lameʁikə, la u tut- a kɔmɑ̃se puʁ εltɔ̃. lə pʁəmje sɛ̃ɡlə εt- i wɑ̃ lɔvə kə ʒə tʁuvə mɔlasɔ̃. ɑ̃ ʁəvɑ̃ʃə, lə titʁə dɛ̃tʁo ε sɔ̃ptɥøz- e fε ʁefeʁɑ̃sə a œ̃ kɔ̃tə dɑ̃dεʁsɛ̃, tə ɑ̃pəʁɔʁεs nεw klɔt (ləs-abi nəf də lɑ̃pəʁəʁ) . il i a osi ɔʁiʒinal sɛ̃. sə titʁə ma lɔ̃tɑ̃ps « ʃifɔne » kaʁ ɑ̃ katʁə vɛ̃- katʁə, lə ɡʁupə ostʁaljɛ̃ ɛ̃ksz- avε deʒa œ̃ titʁə idɑ̃tikə e ʒə lə ʁəljε sɑ̃ sεsə a sə ɡʁupə. puʁkwa ʁəpʁɑ̃dʁə sə titʁə alɔʁ kə səlɥi dy ɡʁupə ostʁaljɛ̃ ʁεstə dɑ̃ tutə lε memwaʁə ?
dɑ̃ la klip video, əlizabεt tεlɔʁ ʒu la mεʁə dεltɔ̃. lɑ̃bjɑ̃sə ε kitʃ e la baladə, maɲifikə. il fo osi ekute wastəlɑ̃ ki εt- œ̃ mɔʁso ki « demenaʒə. »
tə kaptɛ̃ ɑ̃d tə kid sɔʁ ɑ̃ dø milə siz- e il fε ʁefeʁɑ̃sə a œ̃n- albɔm də swasɑ̃tə kɛ̃zə. sε lalbɔm bilɑ̃ ki ʁəlatə lεz- ane də kʁeativite də la peʁjɔdə fastə səvɑ̃ti, dεz- εksεz- ɑ̃ tu ʒɑ̃ʁə, də la bʁujə ɑ̃tʁə bεʁni e εltɔ̃. tə bʁidʒə ε la baladə ʃwazi kɔmə pʁəmje sɛ̃ɡlə. œ̃ tʁε bɔ̃ ʃwa. lalbɔm kɔ̃tjɛ̃ di- titʁəz- a lɑ̃sjεnə, a sεtə epɔkə u lə vinilə nə pεʁmεtε pa plys də swasɑ̃tə minytə dɑ̃ʁəʒistʁəmɑ̃. syʁ la poʃεtə, εltɔ̃ ʒu dy pjano a lεksteʁjœʁ, lε pje dɑ̃ lεʁbə e syʁ sa ɡoʃə sə tʁuvə œ̃ kɔwbwa dɔ̃ ɔ̃ nə vwa pa lə vizaʒə mεz- il sə puʁʁε kə sə swa bεʁni ki vit dɑ̃z- œ̃ ʁɑ̃ʃ.
lə dεʁnje albɔm sɔlo a sə ʒuʁ ε wɔ̃dεʁfyl kʁazi niɡt ki ε sɔʁti ɑ̃ dø milə sεzə. a lɛ̃vεʁsə dy pʁesedɑ̃ ki ε sɔ̃bʁə (syʁ la poʃεtə, ɔ̃ vwa œ̃ plɔ̃ʒœʁ syʁ sɔ̃ plɔ̃ʒwaʁ (du lə titʁə tə diviŋ bɔaʁd) ki ezitə a sote dɑ̃ lə vidə… dynə mεʁ. ) , dubləve se εn dɔnə la pεʃə. lε titʁə- sɑ̃ʃεne e pø ɛ̃pɔʁtə si lɔ̃ nə memɔʁizə pa lε ʃɑ̃sɔ̃. lɛ̃pɔʁtɑ̃sə, sε sa ʒwajøzəte. εltɔ̃ ε œʁø, sa sɑ̃tɑ̃. il ε maʁje, a døz- ɑ̃fɑ̃ dɔ̃ ladi ɡaɡa ε la maʁεnə. εltɔ̃ a tuʒuʁ sy sɑ̃tuʁe də staʁz- a la mɔdə. də la famijə bεkam a ʒɔʁʒə- miʃael ɑ̃ pɑ̃sɑ̃ paʁ dε pɛ̃tʁəz- u fɔtɔɡʁafə kɔ̃tɑ̃pɔʁɛ̃. il a dɑ̃se avεk la ʁεnə dɑ̃ɡləteʁə e il ε pʁoʃə dy pʁɛ̃sə-aʁi. il a œ̃ ʁolə ɛ̃pɔʁtɑ̃ dɑ̃ lymanitεʁə nɔtamɑ̃ puʁ la kozə εl ʒe be te plys. səpɑ̃dɑ̃, ɑ̃ fʁɑ̃sə, il ε dəvəny œ̃ pø demɔde. sələ ʁadjo nɔstalʒi difyzə sεz- it. pø də fʁɑ̃sε sɔ̃t- o kuʁɑ̃ də lεɡzistɑ̃sə də sε dεʁnjez- albɔm. lə dεʁnje a atɛ̃ la tʁɑ̃tə sɛ̃k ə mεjœʁ plasə. boku sɔ̃ ʁεstez- a lepɔkə dy ʁwa ljɔ̃. εltɔ̃ dəvʁε aʃəve sa « dεʁnjεʁə » tuʁne mɔ̃djalə ɑ̃ dø milə vɛ̃t- e œ̃. i oʁa til də nuvεllə kɔ̃pozisjɔ̃ ?
εltɔ̃ a kaʁtɔne oz- etaz- yni, sa kaʁjεʁə a œ̃ pø bεse la ba ɑ̃ swasɑ̃tə sεzə kɑ̃t- il a avue dɑ̃ la pʁεsə kil etε bisεksɥəl (puʁ nə pa diʁə ɡε ki oʁε ete piʁə a lepɔkə ! ) ləs ɑ̃ɡlεz- ɔ̃ ʁəkɔny sɔ̃ talɑ̃ o bu də siz- ɑ̃ də kaʁjεʁə pɥi lə mɔ̃də ɑ̃tje a sɥivi. εltɔ̃ a mi plys də tɑ̃z- a sə fεʁə œ̃ nɔ̃ ɑ̃ fʁɑ̃sə. il a faly atɑ̃dʁə lə deby dεz- ane katʁə vɛ̃. εltɔ̃ a dəpɥi lɔ̃tɑ̃z- ynə mεzɔ̃ syʁ lεz- otœʁ də nisə.
εltɔ̃, sε kɔmə sɔ̃ bjɔpik də dø milə diz- nəf, ʁɔkεtmɑ̃, puʁ avwaʁ œ̃ dεstɛ̃, il fo boku də tʁavaj, boku dodasə e dy ʒeni.

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
11/02/2021 20:52Anya

Un texte en hommage à Elton John dont on voit que vous êtes un vrai fan Merci pour tous les détails J ’avais adoré Song for Guy que j ai tenté de jouer au piano,et nombre de ses compositions,et bien sûr like a candle in the wind Merci de transmettre votre passion,il y a beaucoup de titres et d’influences que je ne connaissais pas, on peut aimer ou pas le personnage,mais aucun doute c ’est un génie
.

Texte Musique
Du 11/02/2021 20:21

L'écrit contient 1742 mots qui sont répartis dans 1 strophes.