Prose:Le Bonheur Des Uns Ne Fait Pas Le Bonheur Des Autres
La Prose
Comme il est difficile d’être le maitre du bonheur
Pensaitle grand maitre dans son chateau,
Tous les jours il faisait de son mieux pour le meilleur
Mais tous voulaient leurs parts du gateau.
Ils allaient ainsi tous demander audience au magicien d’Oz,
Tous se plaignaient de l’autre, tous étaient jaloux
De la fortune de son voisin et de bien d’autre choses,
Tous vouaient le magicien à un fatal courroux.
Il faut dire qu’il ne fallait pas compter sur ses ministres,
Tous étaient dociles, obséquieux et sinistres,
Dans la rue il entendait sur son chemin des quolibets
Venant des anciens, des parents et même de leurs fillettes.
Le Pays de l’arc en ciel avait perdu son joli mauve,
La route de pavés jaunes était devenue grise :
Seuls les rats et les souris la trouvaient à leurs guises,
Tous en grève du cantonnier aux féroces fauves.
Notre magicien décida alors de quitter le Pays des merveilles,
Sur son ballon multicolore il suivit la route de l’arc en ciel
Et arriva un matin sur la Terre, dans un très chic palais
Gardé par des gardes casqués levant leurs épées.
Il aperçut dans un jardin verdoyant à coté d’un chien
Le maitre du palais, il avait l’air triste et penaud,
Deux ministres se chamaillaient, se donnant des noms d’oiseaux
Ils semblaient même vouloir en venir aux mains.
- « Magicien vous êtes passé me voir, regardez ces deux la,
Tous les deux jeunes et beaux qui rêvent à une seule chose,
Faire le bonheur des uns pour défaire celui des autres,
Ils sont libéraux et combattent tous deux la sclérose,
Ils veulent du mouvement, être à la page,
Enlever les droits pour lutter contre le chômage. »
Les deux se frappaient en criant :
- « Manuel, Emmanuel, »
Le chien autour deux jappait en courant,
Le magicien cria « abracadabra »,
Les deux fadas arrêtèrent leurs luttes cruelles,
Immobiles, humides leurs dessous de bras.
Le maitre embrassa le magicien, le remercia du calme revenu.
Mais la folie des hommes lui sembla bien plus agaçante
Que celle des sujets de son royaume, aussi vite venu
Il repartit sur le chemin de l’arc en ciel, l’ âme plus vaillante.
Il convoqua ses sujets, leurs raconta les malheurs de la Terre,
Tous devant l’effroyable, horrible misère dévoilée sans mystères
Se décidèrent d’oublier leurs griefs, les voilà se souriant à nouveau,
Les lions mangèrent les souris, jaune à nouveau la route par vaux.
Pensaitle grand maitre dans son chateau,
Tous les jours il faisait de son mieux pour le meilleur
Mais tous voulaient leurs parts du gateau.
Ils allaient ainsi tous demander audience au magicien d’Oz,
Tous se plaignaient de l’autre, tous étaient jaloux
De la fortune de son voisin et de bien d’autre choses,
Tous vouaient le magicien à un fatal courroux.
Il faut dire qu’il ne fallait pas compter sur ses ministres,
Tous étaient dociles, obséquieux et sinistres,
Dans la rue il entendait sur son chemin des quolibets
Venant des anciens, des parents et même de leurs fillettes.
Le Pays de l’arc en ciel avait perdu son joli mauve,
La route de pavés jaunes était devenue grise :
Seuls les rats et les souris la trouvaient à leurs guises,
Tous en grève du cantonnier aux féroces fauves.
Notre magicien décida alors de quitter le Pays des merveilles,
Sur son ballon multicolore il suivit la route de l’arc en ciel
Et arriva un matin sur la Terre, dans un très chic palais
Gardé par des gardes casqués levant leurs épées.
Il aperçut dans un jardin verdoyant à coté d’un chien
Le maitre du palais, il avait l’air triste et penaud,
Deux ministres se chamaillaient, se donnant des noms d’oiseaux
Ils semblaient même vouloir en venir aux mains.
- « Magicien vous êtes passé me voir, regardez ces deux la,
Tous les deux jeunes et beaux qui rêvent à une seule chose,
Faire le bonheur des uns pour défaire celui des autres,
Ils sont libéraux et combattent tous deux la sclérose,
Ils veulent du mouvement, être à la page,
Enlever les droits pour lutter contre le chômage. »
Les deux se frappaient en criant :
- « Manuel, Emmanuel, »
Le chien autour deux jappait en courant,
Le magicien cria « abracadabra »,
Les deux fadas arrêtèrent leurs luttes cruelles,
Immobiles, humides leurs dessous de bras.
Le maitre embrassa le magicien, le remercia du calme revenu.
Mais la folie des hommes lui sembla bien plus agaçante
Que celle des sujets de son royaume, aussi vite venu
Il repartit sur le chemin de l’arc en ciel, l’ âme plus vaillante.
Il convoqua ses sujets, leurs raconta les malheurs de la Terre,
Tous devant l’effroyable, horrible misère dévoilée sans mystères
Se décidèrent d’oublier leurs griefs, les voilà se souriant à nouveau,
Les lions mangèrent les souris, jaune à nouveau la route par vaux.
Poète Coburitc
Coburitc a publié sur le site 580 écrits. Coburitc est membre du site depuis l'année 2014.Lire le profil du poète CoburitcSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Le Bonheur Des Uns Ne Fait Pas Le Bonheur Des Autres
kɔmə il ε difisilə dεtʁə lə mεtʁə dy bɔnœʁpɑ̃sεtlə ɡʁɑ̃ mεtʁə dɑ̃ sɔ̃ ʃato,
tus lε ʒuʁz- il fəzε də sɔ̃ mjø puʁ lə mεjœʁ
mε tus vulε lœʁ paʁ dy ɡato.
ilz- alε ɛ̃si tus dəmɑ̃de odjɑ̃sə o maʒisjɛ̃ doz,
tus sə plεɲε də lotʁə, tusz- etε ʒalu
də la fɔʁtynə də sɔ̃ vwazɛ̃ e də bjɛ̃ dotʁə ʃozə,
tus vuε lə maʒisjɛ̃ a œ̃ fatal kuʁʁu.
il fo diʁə kil nə falε pa kɔ̃te syʁ sε ministʁə,
tusz- etε dɔsilə, ɔpsekjøz- e sinistʁə,
dɑ̃ la ʁy il ɑ̃tɑ̃dε syʁ sɔ̃ ʃəmɛ̃ dε kɔlibε
vənɑ̃ dεz- ɑ̃sjɛ̃, dε paʁɑ̃z- e mεmə də lœʁ fijεtə.
lə pεi də laʁk ɑ̃ sjεl avε pεʁdy sɔ̃ ʒɔli movə,
la ʁutə də pave ʒonəz- etε dəvənɥ ɡʁizə :
səl lε ʁaz- e lε suʁi la tʁuvε a lœʁ ɡizə,
tusz- ɑ̃ ɡʁεvə dy kɑ̃tɔnje o feʁɔsə fovə.
nɔtʁə maʒisjɛ̃ desida alɔʁ də kite lə pεi dε mεʁvεjə,
syʁ sɔ̃ balɔ̃ myltikɔlɔʁə il sɥivi la ʁutə də laʁk ɑ̃ sjεl
e aʁiva œ̃ matɛ̃ syʁ la teʁə, dɑ̃z- œ̃ tʁε ʃik palε
ɡaʁde paʁ dε ɡaʁdə- kaske ləvɑ̃ lœʁz- epe.
il apεʁsy dɑ̃z- œ̃ ʒaʁdɛ̃ vεʁdwajɑ̃ a kɔte dœ̃ ʃjɛ̃
lə mεtʁə dy palε, il avε lεʁ tʁistə e pəno,
dø ministʁə- sə ʃamajε, sə dɔnɑ̃ dε nɔ̃ dwazo
il sɑ̃blε mεmə vulwaʁ ɑ̃ vəniʁ o mɛ̃.
« maʒisjɛ̃ vuz- εtə pase mə vwaʁ, ʁəɡaʁde sε dø la,
tus lε dø ʒənəz- e bo ki ʁεve a ynə sələ ʃozə,
fεʁə lə bɔnœʁ dεz- œ̃ puʁ defεʁə səlɥi dεz- otʁə,
il sɔ̃ libeʁoz- e kɔ̃bate tus dø la skleʁozə,
il vəle dy muvəmɑ̃, εtʁə a la paʒə,
ɑ̃ləve lε dʁwa puʁ lyte kɔ̃tʁə lə ʃomaʒə. »
lε dø sə fʁapε ɑ̃ kʁjɑ̃ :
« manɥεl, ɑ̃manɥεl, »
lə ʃjɛ̃ otuʁ dø ʒapε ɑ̃ kuʁɑ̃,
lə maʒisjɛ̃ kʁja « abʁakadabʁa »,
lε dø fadaz- aʁεtεʁe lœʁ lytə kʁyεllə,
imɔbilə, ymidə lœʁ dəsu də bʁa.
lə mεtʁə ɑ̃bʁasa lə maʒisjɛ̃, lə ʁəmεʁsja dy kalmə ʁəvəny.
mε la fɔli dεz- ɔmə lɥi sɑ̃bla bjɛ̃ plysz- aɡasɑ̃tə
kə sεllə dε syʒε də sɔ̃ ʁwajomə, osi vitə vəny
il ʁəpaʁti syʁ lə ʃəmɛ̃ də laʁk ɑ̃ sjεl, lamə plys vajɑ̃tə.
il kɔ̃vɔka sε syʒε, lœʁ ʁakɔ̃ta lε malœʁ də la teʁə,
tus dəvɑ̃ lefʁwajablə, ɔʁiblə mizεʁə devwale sɑ̃ mistεʁə
sə desidεʁe dublje lœʁ ɡʁjεf, lε vwala sə suʁjɑ̃ a nuvo,
lε ljɔ̃ mɑ̃ʒεʁe lε suʁi, ʒonə a nuvo la ʁutə paʁ vo.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
09/03/2016 20:10Manouche
Le plaisir de vous lire !
Manouche
14/03/2016 14:19Coco-Nini
Vivre sur la terre est un combat continuel, Ceux d’en haut sacrifient toujours les petits d’en bas!
Prose Bonheur
Du 09/03/2016 09:24
L'écrit contient 410 mots qui sont répartis dans 10 strophes.