Univers de poésie d'un auteur

Prose:Les Malheurs De Sophie

A Propos de cette Prose

NOUVELLE

La Prose

Je m’appelle Sophie Duboscq et suis une peintre reconnue dans le domaine de l’art contemporain. Tristan, mon mari tant aimé, vient de m’annoncer qu’il me quittait pour une autre personne, travaillant dans la mode, de 15 ans son aînée, fortunée, inventive côté sexe et aimante !

Je reste abasourdie, sonnée… je ne comprends pas.

Il vient de me reprocher le fait que nous vivions, depuis des années, comme deux bons copains toujours prêts à faire des bêtises de gosses, et que je ne lui amenais pas la stabilité et la rationalité qu’il espérait tant. Alors que je ne voyais que la tendresse, la fantaisie et la complicité dans notre couple. Lui ne cherchait que du solide. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?

Certes, le côté sexuel ne faisait pas partie de nos priorités, mais de là à me laisser tomber comme une vieille chaussette pour une personne plus riche et douée pour les jeux de l’Amour, cela me laisse perplexe. Je n’ai jamais pensé être une Julia Roberts, mais quand même je ne suis pas un boudin ! Et je me l’imagine, ridée, couverte de bijoux, habillée en Valentino et habitant dans une superbe villa, sur les hauteurs de Nice. La jalousie et la haine montent.

Je hurle, mais qu’a-t-elle de plus que moi ? Certes, les femmes d’âge mûr sont plus expérimentées que les plus jeunes… enfin soi-disant… et c’est pour cela que tu me quittes ? Ou Tu pars avec elle pour l’argent ! Il ne peut en être autrement. Nous n’en manquons pourtant pas. Tu ne peux pas anéantir quinze années de bonheur, de partage, sur un coup de tête. Parce que c’est un coup de tête, n’est-ce pas ? Mais réponds-moi.

Tristan demeure tranquillement assis, à regarder ses pieds, dans l’espoir que ma colère s’apaise. Pas un mot ne franchit le seuil de ses lèvres. Il n’a jamais aimé les scènes de ménage, ni les cris. Mais de là à m’ignorer comme il le fait, cela ne fait qu’amplifier mon exaspération.
- « Regarde-moi dans les yeux et ose avouer que tu étais malheureux avec moi ! Ose enfin être honnête ! Mais regarde-moi, bordel. Je pensais notre vie douce et emplie de confiance mutuelle. Mais je me suis trompée sur toute la ligne. Je m’en veux car je ne me suis aperçue de rien. J’étais tellement sûre de toi… et tellement sûre de moi. Où l’as-tu rencontré ? Comment trouvais-tu du temps pour vos cinq-à-sept, car votre petite histoire ne date certainement pas d’hier ? »

Levant enfin le regard vers moi, Tristan, me déclare que la vie à mes côtés n’était pas désagréable et que cela aurait pu durer des années encore, sans cette rencontre, qui a bouleversé profondément sa vie et sa vision du couple.

Et là j’explose littéralement :
- « La vie n’était pas désagréable, cela signifie quoi ? Que j’étais le bouche-trou de service en attendant l’Amour idéal. Mais prends-tu conscience de la signification profonde de ces mots et de ta méchanceté ? Je ne te reconnais plus. Qui es-tu vraiment ? J’en arrive à me demander si je t’ai un jour, vraiment cerné. Tu me parles de stabilité, de rationalité… des termes que nous n’employons jamais dans notre couple ou dans la vie. Du grand n’importe quoi, qui ne te ressemble pas. »

Mon monde s’écroule au fur et à mesure que la conversation se déroule et que mon époux déballe enfin, la vérité.

Serein et bien ancré dans sa décision, mon mari, m’avoue que sa belle histoire d’Amour dure depuis dix-huit mois. Que la rencontre a eu lieu, dans le cadre d’une réunion de travail. Et que les choses se sont enchaînées sans même qu’il les provoque. Un petit café sur le port, un dîner informel, des points communs, des aspirations partagées, des découvertes insoupçonnées. Et tout doucement, la relation s’est nouée. Rien de transcendant.

- « En un mot et pour te résumer la situation : pour toi ce n’est qu’une petite histoire banale, comme des milliers de couples en vivent… quoi ! Mais entourée de mensonges, de dissimulation et qui viennent démolir ma vie. Mais pour moi cela n’a rien d’ordinaire de me faire abandonner par ma moitié. As-tu pensé un instant que je t’aimais ? »
- « Bien sûr, et je n’en ai jamais douté. » m’assure-t-il avec aplomb.
- « C’est tout ce que tu trouves à répondre ! Pas d’excuses, pas plus d’explications. Cela ne me suffit pas du tout. Je vais te pourrir la vie. Me battre jusqu’au bout, pour que tu me reviennes. »

Laissant passer quelques secondes, Tristan me regarde droit dans les yeux et d’un ton sec me déclare :
- « Tu n’es pas de taille à lutter. Ta bataille est perdue d’avance »
- « Comment ça perdue d’avance ? Avec un bon avocat tout est possible. Je ne te parais peut-être pas de taille, mais crois-moi, comme tu as su si bien masquer ta véritable personnalité, je saurai te montrer qu’il y a des traits de caractère que tu n’as pas encore découverts en moi. Et ce ne sont peut-être pas les plus faciles et les plus beaux. Et puis même si cela m’amène des ennuis, je veux la rencontrer, l’insulter, la battre, défouler ma colère et ma haine sur ta vieille catin. Je veux voir à quoi elle ressemble. »
- « Tu veux vraiment savoir à quoi elle ressemble ? Cela va te faire mal. Mon nouvel Amour est élégant, cultivé et toujours d’humeur égale » me répond-t-il d’une voix mielleuse et le regard dégoulinant d’Amour.
- « Ce qui signifie que je suis une souillon ignare et emportée ! »
- « Je n’ai rien dit de tel ! »
- « Mais serait-ce trop te demander, que de me donner le petit nom de cette personne si parfaite ? »
- « Elle s’appelle : Jean-Baptiste »

Mon mari me quitte pour un homme.

10/10/2018
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PostScriptum

Texte écrit dans le cadre d’un atelier d’écriture

Poeme de Départbis

Poète Départbis

Départbis a publié sur le site 272 écrits. Départbis est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Les Malheurs De Sophieje=map=pel=le=so=phie=du=boscq=et=suis=une=peintre=re=con=nue=dans=le=do=maine=de=lart=con=tem=po=rain=tris=tan=mon=ma=ri=tant=ai=mé=vient=de=man=non=cer=quil=me=quit=tait=pour=u=neau=tre=per=son=ne=tra=vaillant=dans=la=mo=de=de=quin=zeans=son=aî=née=for=tu=née=in=ven=ti=ve=cô=té=sexeet=ai=mante 73

je=res=tea=ba=sour=die=son=née=je=ne=com=prends=pas 13

il=vient=de=me=re=pro=cher=le=fait=que=nous=vi=vions=de=puis=des=an=nées=comme=deux=bons=co=pains=tou=jours=prêts=à=faire=des=bê=tises=de=gos=ses=et=que=je=ne=lui=a=me=nais=pas=la=sta=bi=li=té=et=la=ra=tio=na=li=té=quil=es=pé=rait=tant=alors=que=je=ne=vo=yais=que=la=ten=dres=se=la=fan=tai=sieet=la=com=pli=ci=té=dans=no=tre=couple=lui=ne=cher=chait=que=du=so=lide=mais=com=ment=en=som=mes=nous=ar=ri=vés=là 103

certes=le=cô=té=sexuel=ne=fai=sait=pas=par=tie=de=nos=prio=ri=tés=mais=de=là=à=me=lais=ser=tom=ber=com=meune=vieille=chaus=set=te=pour=u=ne=per=son=ne=plus=ri=cheet=douée=pour=les=jeux=de=la=mour=ce=la=me=lais=se=per=plexe=je=nai=ja=mais=pen=sé=ê=treu=ne=ju=lia=ro=berts=mais=quand=mê=me=je=ne=suis=pas=un=bou=din=et=je=me=li=ma=gi=ne=ri=dée=cou=ver=te=de=bi=joux=ha=billée=en=va=len=ti=no=et=ha=bi=tant=dans=u=ne=su=per=be=vil=la=sur=les=hau=teurs=de=nice=la=ja=lou=sie=et=la=hai=ne=montent 127

je=hur=le=mais=qua=tel=le=de=plus=que=moi=certes=les=fem=mes=dâ=ge=mûr=sont=plus=ex=pé=rimen=tées=que=les=plus=jeunes=en=fin=soi=di=sant=et=cest=pour=ce=la=que=tu=me=quit=tes=ou=tu=pars=a=vec=elle=pour=lar=gent=il=ne=peut=en=ê=treau=tre=ment=nous=nen=man=quons=pour=tant=pas=tu=ne=peux=pas=a=né=an=tir=quin=zean=nées=de=bon=heur=de=par=ta=ge=sur=un=coup=de=tê=te=par=ce=que=cest=un=coup=de=tê=te=nest=ce=pas=mais=ré=ponds=moi 107

tris=tan=de=meure=tran=quille=ment=as=sis=à=re=gar=der=ses=pieds=dans=les=poir=que=ma=co=lère=sa=paise=pas=un=mot=ne=fran=chit=le=seuil=de=ses=lèvres=il=na=ja=mais=ai=mé=les=s=cènes=de=mé=na=ge=ni=les=cris=mais=de=là=à=mi=gno=rer=com=me=il=le=fait=ce=la=ne=fait=quam=pli=fier=mon=exas=pé=ra=tion 75
re=gar=de=moi=dans=les=yeux=et=osea=vouer=que=tu=é=tais=malheu=reux=a=vec=moi=oseen=fin=être=hon=nê=te=mais=re=gar=de=moi=bor=del=je=pen=sais=no=tre=vie=dou=ceet=em=plie=de=con=fian=ce=mu=tuelle=mais=je=me=suis=trom=pée=sur=tou=te=la=ligne=je=men=veux=car=je=ne=me=suis=a=per=çue=de=rien=jé=tais=tel=le=ment=sû=re=de=toi=et=tel=le=ment=sû=re=de=moi=où=las=tu=ren=con=tré=com=ment=trou=vais=tu=du=temps=pour=vos=cinq=à=sept=car=vo=tre=pe=ti=te=his=toi=re=ne=da=te=cer=tai=ne=ment=pas=dhier 126

le=vant=en=fin=le=re=gard=vers=moi=tris=tan=me=dé=clare=que=la=vieà=mes=cô=tés=né=tait=pas=dé=sa=gré=ableet=que=ce=la=au=rait=pu=du=rer=des=an=nées=en=core=sans=cet=te=ren=con=tre=qui=a=bou=le=ver=sé=pro=fon=dé=ment=sa=vieet=sa=vi=sion=du=couple 63

et=là=jex=plo=se=lit=té=ra=le=ment 10
la=vie=né=tait=pas=dé=sa=gré=able=ce=la=si=gni=fie=quoi=que=jé=tais=le=bouche=trou=de=ser=vi=ceen=at=ten=dant=la=mour=i=dé=al=mais=prends=tu=cons=cience=de=la=si=gni=fi=ca=tion=pro=fon=de=de=ces=mots=et=de=ta=mé=chan=ce=té=je=ne=te=re=con=nais=plus=qui=es=tu=vrai=ment=jen=ar=ri=veà=me=de=man=der=si=je=tai=un=jour=vrai=ment=cer=né=tu=me=par=les=de=sta=bi=li=té=de=ra=tio=na=li=té=des=ter=mes=que=nous=nem=ployons=ja=mais=dans=no=tre=cou=pleou=dans=la=vie=du=grand=nim=por=te=quoi=qui=ne=te=res=sem=ble=pas 133

mon=monde=sé=crou=leau=fur=et=à=me=sure=que=la=con=ver=sa=tion=se=dé=rou=leet=que=mon=é=poux=dé=bal=leen=fin=la=vé=ri=té 32

se=rein=et=bien=an=cré=dans=sa=dé=ci=sion=mon=ma=ri=ma=voue=que=sa=bel=le=his=toire=da=mour=dure=de=puis=dix=hu=it=mois=que=la=ren=con=trea=eu=lieu=dans=le=cadre=du=ne=réu=nion=de=tra=vail=et=que=les=cho=ses=se=sont=en=chaî=nées=sans=mê=me=quil=les=pro=voque=un=pe=tit=ca=fé=sur=le=port=un=dî=ner=in=for=mel=des=points=com=muns=des=as=pi=ra=tions=par=ta=gées=des=dé=cou=ver=tes=in=soup=çon=nées=et=tout=dou=ce=ment=la=re=la=tion=sest=nouée=rien=de=trans=cen=dant 116

en=un=mot=et=pour=te=ré=su=mer=la=si=tua=tion=pour=toi=ce=nest=quune=pe=tite=his=toire=ba=na=le=com=me=des=milliers=de=cou=ples=en=vi=vent=quoi=mais=en=tou=rée=de=men=son=ges=de=dis=si=mu=la=tion=et=qui=vien=nent=dé=mo=lir=ma=vie=mais=pour=moi=ce=la=na=rien=dor=di=nai=re=de=me=fai=rea=ban=don=ner=par=ma=moi=tié=as=tu=pen=sé=un=ins=tant=que=je=tai=mais 93
bien=sûr=et=je=nen=ai=ja=mais=dou=té=mas=sure=til=a=vec=a=plomb 18
cest=tout=ce=que=tu=trouves=à=ré=pondre=pas=dex=cuses=pas=plus=dex=pli=ca=tions=ce=la=ne=me=suf=fit=pas=du=tout=je=vais=te=pour=rir=la=vie=me=bat=tre=jus=quau=bout=pour=que=tu=me=re=viennes 47

lais=sant=pas=ser=quel=ques=se=condes=tris=tan=me=re=gar=de=droit=dans=les=yeux=et=dun=ton=sec=me=dé=clare 25
tu=nes=pas=de=tailleà=lut=ter=ta=ba=tailleest=per=due=da=vance 15
comment=ça=per=due=da=vance=a=vec=un=bon=a=vo=cat=tout=est=pos=sible=je=ne=te=pa=rais=peut=têtre=pas=de=taille=mais=crois=moi=com=me=tu=as=su=si=bien=mas=quer=ta=vé=ri=ta=ble=per=son=na=li=té=je=sau=rai=te=mon=trer=quil=y=a=des=traits=de=ca=rac=tè=re=que=tu=nas=pas=en=co=re=dé=cou=verts=en=moi=et=ce=ne=sont=peut=tê=tre=pas=les=plus=fa=ci=les=et=les=plus=beaux=et=puis=mê=me=si=ce=la=ma=mè=ne=des=en=nuis=je=veux=la=ren=con=trer=lin=sul=ter=la=bat=tre=dé=fou=ler=ma=co=lè=reet=ma=hai=ne=sur=ta=viei=lle=ca=tin=je=veux=voir=à=quoi=elle=res=semble 144
tu=veux=vraiment=sa=voir=à=quoi=elle=res=sem=ble=ce=la=va=te=faire=mal=mon=nou=vel=a=mour=est=é=lé=gant=cul=ti=vé=et=tou=jours=dhu=meur=é=gale=me=ré=pond=t=il=du=ne=voix=miel=leu=seet=le=re=gard=dé=gou=li=nant=da=mour 57
ce=qui=si=gni=fie=que=je=suis=une=souillon=i=gna=reet=em=por=tée 17
je=nai=rien=dit=de=tel 7
mais=se=rait=ce=trop=te=de=man=der=que=de=me=don=ner=le=pe=tit=nom=de=cette=per=sonne=si=par=faite 26
el=le=sap=pel=le=jean=bap=tis=te 10

mon=ma=ri=me=quit=te=pour=un=hom=me 10

dix=s=la=sh=dix=s=la=sh=deux=mille=dix=hu=it 13
Phonétique : Les Malheurs De Sophieʒə mapεllə sɔfi dybɔsk e sɥiz- ynə pɛ̃tʁə ʁəkɔnɥ dɑ̃ lə dɔmεnə də laʁ kɔ̃tɑ̃pɔʁɛ̃. tʁistɑ̃, mɔ̃ maʁi tɑ̃ εme, vjɛ̃ də manɔ̃se kil mə kitε puʁ ynə otʁə pεʁsɔnə, tʁavajɑ̃ dɑ̃ la mɔdə, də kɛ̃zə ɑ̃ sɔ̃n- εne, fɔʁtyne, ɛ̃vɑ̃tivə kote sεksə e εmɑ̃tə !

ʒə ʁεstə abazuʁdi, sɔne… ʒə nə kɔ̃pʁɑ̃ pa.

il vjɛ̃ də mə ʁəpʁoʃe lə fε kə nu vivjɔ̃, dəpɥi dεz- ane, kɔmə dø bɔ̃ kɔpɛ̃ tuʒuʁ pʁεz- a fεʁə dε bεtizə də ɡɔsə, e kə ʒə nə lɥi amənε pa la stabilite e la ʁasjɔnalite kil εspeʁε tɑ̃. alɔʁ kə ʒə nə vwajε kə la tɑ̃dʁεsə, la fɑ̃tεzi e la kɔ̃plisite dɑ̃ nɔtʁə kuplə. lɥi nə ʃεʁʃε kə dy sɔlidə. mε kɔmɑ̃ ɑ̃ sɔmə nuz- aʁive la ?

sεʁtə, lə kote sεksɥεl nə fəzε pa paʁti də no pʁjɔʁite, mε də la a mə lεse tɔ̃be kɔmə ynə vjεjə ʃosεtə puʁ ynə pεʁsɔnə plys ʁiʃə e due puʁ lε ʒø də lamuʁ, səla mə lεsə pεʁplεksə. ʒə nε ʒamε pɑ̃se εtʁə ynə ʒylja ʁɔbεʁ, mε kɑ̃ mεmə ʒə nə sɥi pa œ̃ budɛ̃ ! e ʒə mə limaʒinə, ʁide, kuvεʁtə də biʒu, abije ɑ̃ valɑ̃tino e-abitɑ̃ dɑ̃z- ynə sypεʁbə vila, syʁ lεz- otœʁ də nisə. la ʒaluzi e la-εnə mɔ̃te.

ʒə yʁlə, mε ka tεllə də plys kə mwa ? sεʁtə, lε famə daʒə myʁ sɔ̃ plysz- εkspeʁimɑ̃te kə lε plys ʒənə… ɑ̃fɛ̃ swa dizɑ̃… e sε puʁ səla kə ty mə kitə ? u ty paʁz- avεk εllə puʁ laʁʒe ! il nə pø ɑ̃n- εtʁə otʁəmɑ̃. nu nɑ̃ mɑ̃kɔ̃ puʁtɑ̃ pa. ty nə pø pa aneɑ̃tiʁ kɛ̃zə ane də bɔnœʁ, də paʁtaʒə, syʁ œ̃ ku də tεtə. paʁsə kə sεt- œ̃ ku də tεtə, nε sə pa ? mε ʁepɔ̃ mwa.

tʁistɑ̃ dəməʁə tʁɑ̃kjmɑ̃ asi, a ʁəɡaʁde sε pje, dɑ̃ lεspwaʁ kə ma kɔlεʁə sapεzə. pa œ̃ mo nə fʁɑ̃ʃi lə səj də sε lεvʁə. il na ʒamεz- εme lε sεnə də menaʒə, ni lε kʁi. mε də la a miɲɔʁe kɔmə il lə fε, səla nə fε kɑ̃plifje mɔ̃n- εɡzaspeʁasjɔ̃.
« ʁəɡaʁdə mwa dɑ̃ lεz- iøz- e ozə avue kə ty etε maləʁøz- avεk mwa ! ozə ɑ̃fɛ̃ εtʁə ɔnεtə ! mε ʁəɡaʁdə mwa, bɔʁdεl. ʒə pɑ̃sε nɔtʁə vi dusə e ɑ̃pli də kɔ̃fjɑ̃sə mytɥεllə. mε ʒə mə sɥi tʁɔ̃pe syʁ tutə la liɲə. ʒə mɑ̃ vø kaʁ ʒə nə mə sɥiz- apεʁsɥ də ʁjɛ̃. ʒetε tεllmɑ̃ syʁə də twa… e tεllmɑ̃ syʁə də mwa. u la ty ʁɑ̃kɔ̃tʁe ? kɔmɑ̃ tʁuvε ty dy tɑ̃ puʁ vo sɛ̃k a sεt, kaʁ vɔtʁə pətitə istwaʁə nə datə sεʁtεnəmɑ̃ pa djεʁ ? »

ləvɑ̃ ɑ̃fɛ̃ lə ʁəɡaʁ vεʁ mwa, tʁistɑ̃, mə deklaʁə kə la vi a mε kote netε pa dezaɡʁeablə e kə səla oʁε py dyʁe dεz- anez- ɑ̃kɔʁə, sɑ̃ sεtə ʁɑ̃kɔ̃tʁə, ki a buləvεʁse pʁɔfɔ̃demɑ̃ sa vi e sa vizjɔ̃ dy kuplə.

e la ʒεksplozə liteʁaləmɑ̃ :
« la vi netε pa dezaɡʁeablə, səla siɲifi kwa ? kə ʒetε lə buʃə tʁu də sεʁvisə ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ lamuʁ ideal. mε pʁɑ̃ ty kɔ̃sjɑ̃sə də la siɲifikasjɔ̃ pʁɔfɔ̃də də sε moz- e də ta meʃɑ̃səte ? ʒə nə tə ʁəkɔnε plys. ki ε ty vʁεmɑ̃ ? ʒɑ̃n- aʁivə a mə dəmɑ̃de si ʒə tε œ̃ ʒuʁ, vʁεmɑ̃ sεʁne. ty mə paʁlə- də stabilite, də ʁasjɔnalite… dε tεʁmə- kə nu nɑ̃plwajɔ̃ ʒamε dɑ̃ nɔtʁə kuplə u dɑ̃ la vi. dy ɡʁɑ̃ nɛ̃pɔʁtə kwa, ki nə tə ʁəsɑ̃blə pa. »

mɔ̃ mɔ̃də sekʁulə o fyʁ e a məzyʁə kə la kɔ̃vεʁsasjɔ̃ sə deʁulə e kə mɔ̃n- epu debalə ɑ̃fɛ̃, la veʁite.

səʁɛ̃ e bjɛ̃ ɑ̃kʁe dɑ̃ sa desizjɔ̃, mɔ̃ maʁi, mavu kə sa bεllə istwaʁə damuʁ dyʁə dəpɥi diz- ɥi mwa. kə la ʁɑ̃kɔ̃tʁə a y ljø, dɑ̃ lə kadʁə dynə ʁeynjɔ̃ də tʁavaj. e kə lε ʃozə sə sɔ̃t- ɑ̃ʃεne sɑ̃ mεmə kil lε pʁɔvɔkə. œ̃ pəti kafe syʁ lə pɔʁ, œ̃ dine ɛ̃fɔʁmεl, dε pwɛ̃ kɔmœ̃, dεz- aspiʁasjɔ̃ paʁtaʒe, dε dekuvεʁtəz- ɛ̃supsɔne. e tu dusəmɑ̃, la ʁəlasjɔ̃ sε nue. ʁjɛ̃ də tʁɑ̃sɑ̃dɑ̃.

« εn œ̃ mo e puʁ tə ʁezyme la sitɥasjɔ̃ : puʁ twa sə nε kynə pətitə istwaʁə banalə, kɔmə dε milje də kupləz- ɑ̃ vive… kwa ! mεz- ɑ̃tuʁe də mɑ̃sɔ̃ʒə, də disimylasjɔ̃ e ki vjεne demɔliʁ ma vi. mε puʁ mwa səla na ʁjɛ̃ dɔʁdinεʁə də mə fεʁə abɑ̃dɔne paʁ ma mwatje. a ty pɑ̃se œ̃n- ɛ̃stɑ̃ kə ʒə tεmε ? »
« bjɛ̃ syʁ, e ʒə nɑ̃n- ε ʒamε dute. » masyʁə til avεk aplɔ̃.
« sε tu sə kə ty tʁuvəz- a ʁepɔ̃dʁə ! pa dεkskyzə, pa plys dεksplikasjɔ̃. səla nə mə syfi pa dy tu. ʒə vε tə puʁʁiʁ la vi. mə batʁə ʒysko bu, puʁ kə ty mə ʁəvjεnə. »

lεsɑ̃ pase kεlk səɡɔ̃də, tʁistɑ̃ mə ʁəɡaʁdə dʁwa dɑ̃ lεz- iøz- e dœ̃ tɔ̃ sεk mə deklaʁə :
« ty nε pa də tajə a lyte. ta batajə ε pεʁdɥ davɑ̃sə »
« kɔmɑ̃ sa pεʁdɥ davɑ̃sə ? avεk œ̃ bɔ̃ avɔka tut- ε pɔsiblə. ʒə nə tə paʁε pø tεtʁə pa də tajə, mε kʁwa mwa, kɔmə ty a sy si bjɛ̃ maske ta veʁitablə pεʁsɔnalite, ʒə soʁε tə mɔ̃tʁe kil i a dε tʁε də kaʁaktεʁə kə ty na pa ɑ̃kɔʁə dekuvεʁz- ɑ̃ mwa. e sə nə sɔ̃ pø tεtʁə pa lε plys fasiləz- e lε plys bo. e pɥi mεmə si səla mamεnə dεz- ɑ̃nɥi, ʒə vø la ʁɑ̃kɔ̃tʁe, lɛ̃sylte, la batʁə, defule ma kɔlεʁə e ma-εnə syʁ ta vjεjə katɛ̃. ʒə vø vwaʁ a kwa εllə ʁəsɑ̃blə. »
« ty vø vʁεmɑ̃ savwaʁ a kwa εllə ʁəsɑ̃blə ? səla va tə fεʁə mal. mɔ̃ nuvεl amuʁ εt- eleɡɑ̃, kyltive e tuʒuʁ dymœʁ eɡalə » mə ʁepɔ̃ te il dynə vwa mjεlløzə e lə ʁəɡaʁ deɡulinɑ̃ damuʁ.
« sə ki siɲifi kə ʒə sɥiz- ynə sujɔ̃ iɲaʁə e ɑ̃pɔʁte ! »
« ʒə nε ʁjɛ̃ di də tεl ! »
« mε səʁε sə tʁo tə dəmɑ̃de, kə də mə dɔne lə pəti nɔ̃ də sεtə pεʁsɔnə si paʁfεtə ? »
« εllə sapεllə : ʒɑ̃ batistə »

mɔ̃ maʁi mə kitə puʁ œ̃n- ɔmə.

di- slaʃ di- slaʃ dø milə diz- ɥit
Syllabes Phonétique : Les Malheurs De Sophieʒə=mapεllə=sɔ=fi=dy=bɔsk=e=sɥizynə=pɛ̃=tʁə=ʁə=kɔ=nəɥ=dɑ̃=lə=dɔ=mε=nə=də=laʁ=kɔ̃=tɑ̃=pɔ=ʁɛ̃=tʁis=tɑ̃=mɔ̃=ma=ʁi=tɑ̃=ε=me=vjɛ̃=də=ma=nɔ̃=se=kil=mə=ki=tε=puʁ=y=nəo=tʁə=pεʁ=sɔ=nə=tʁa=va=jɑ̃=dɑ̃=la=mɔ=də=də=kɛ̃=zəɑ̃=sɔ̃=nε=ne=fɔʁ=ty=ne=ɛ̃=vɑ̃=ti=və=ko=te=sεk=səe=εmɑ̃tə 73

ʒə=ʁεstəa=ba=zuʁ=di=sɔ=ne=ʒə=nə=kɔ̃=pʁɑ̃=pa 12

il=vjɛ̃də=mə=ʁə=pʁo=ʃe=lə=fεkə=nu=vi=vjɔ̃=dəp=ɥi=dε=za=ne=kɔmə=dø=bɔ̃=kɔ=pɛ̃=tu=ʒuʁ=pʁε=za=fε=ʁə=dε=bε=ti=zə=də=ɡɔ=sə=e=kə=ʒə=nə=lɥi=a=mə=nε=pa=la=sta=bi=li=te=e=la=ʁa=sjɔ=na=li=te=kil=εs=pe=ʁε=tɑ̃=a=lɔʁ=kə=ʒə=nə=vwa=jε=kə=la=tɑ̃=dʁε=sə=la=fɑ̃=tε=zi=e=la=kɔ̃=pli=si=te=dɑ̃=nɔ=tʁə=ku=plə=lɥi=nə=ʃεʁ=ʃε=kə=dy=sɔ=li=də=mε=kɔ=mɑ̃=ɑ̃=sɔ=mə=nu=za=ʁi=ve=la 107

sεʁtə=lə=ko=te=sεk=sɥεl=nə=fə=zε=pa=paʁtidə=no=pʁjɔ=ʁi=te=mε=də=la=a=mə=lε=se=tɔ̃=be=kɔ=məy=nə=vjεjə=ʃo=sε=tə=puʁ=y=nə=pεʁ=sɔ=nə=plys=ʁi=ʃəe=du=e=puʁ=lε=ʒø=də=la=muʁ=sə=la=mə=lε=sə=pεʁ=plεk=sə=ʒə=nε=ʒa=mε=pɑ̃=se=ε=tʁəy=nə=ʒy=lja=ʁɔ=bεʁ=mε=kɑ̃=mε=mə=ʒə=nə=sɥi=pa=œ̃=bu=dɛ̃=e=ʒə=mə=li=ma=ʒi=nə=ʁi=de=ku=vεʁ=tə=də=bi=ʒu=a=bi=je=ɑ̃=va=lɑ̃=ti=no=e-a=bi=tɑ̃=dɑ̃=zy=nə=sy=pεʁ=bə=vi=la=syʁ=lε=zo=tœʁ=də=ni=sə=la=ʒa=lu=zi=e=la-ε=nə=mɔ̃=te 132

ʒəyʁ=lə=mεkatεllə=də=plys=kə=mwa=sεʁtə=lε=fa=mə=da=ʒə=myʁ=sɔ̃=plys=zεk=spe=ʁi=mɑ̃=te=kə=lε=plys=ʒə=nə=ɑ̃=fɛ̃=swa=di=zɑ̃=e=sε=puʁ=sə=la=kə=ty=mə=ki=tə=u=ty=paʁ=za=vεk=εllə=puʁ=laʁ=ʒe=il=nə=pø=ɑ̃=nε=tʁəo=tʁə=mɑ̃=nu=nɑ̃=mɑ̃=kɔ̃=puʁ=tɑ̃=pa=ty=nə=pø=pa=a=ne=ɑ̃=tiʁ=kɛ̃=zəa=ne=də=bɔ=nœʁ=də=paʁ=ta=ʒə=syʁ=œ̃=ku=də=tε=tə=paʁ=sə=kə=sε=tœ̃=ku=də=tε=tə=nε=sə=pa=mε=ʁe=pɔ̃=mwa 105

tʁistɑ̃də=mə=ʁə=tʁɑ̃k=jmɑ̃=a=si=aʁə=ɡaʁ=de=sε=pje=dɑ̃=lεs=pwaʁ=kə=ma=kɔ=lε=ʁə=sa=pε=zə=pa=œ̃=mo=nə=fʁɑ̃=ʃi=lə=səj=də=sε=lε=vʁə=il=na=ʒa=mε=zε=me=lε=sε=nə=də=me=na=ʒə=ni=lε=kʁi=mε=də=la=a=mi=ɲɔ=ʁe=kɔ=mə=il=lə=fε=sə=la=nə=fε=kɑ̃=pli=fje=mɔ̃=nεɡ=zas=pe=ʁa=sjɔ̃ 76
ʁə=ɡaʁdə=mwa=dɑ̃=lε=ziø=ze=o=zəa=vu=e=kə=ty=e=tεmalə=ʁø=za=vεk=mwa=o=zəɑ̃=fɛ̃=ε=tʁəɔ=nε=tə=mε=ʁə=ɡaʁ=də=mwa=bɔʁ=dεl=ʒə=pɑ̃=sε=nɔ=tʁə=vi=du=sə=e=ɑ̃=pli=də=kɔ̃=fjɑ̃=sə=myt=ɥεllə=mε=ʒə=mə=sɥi=tʁɔ̃=pe=syʁ=tu=tə=la=li=ɲə=ʒə=mɑ̃=vø=kaʁ=ʒə=nə=mə=sɥi=za=pεʁsɥ=də=ʁjɛ̃=ʒe=tε=tεl=lmɑ̃=sy=ʁə=də=twa=e=tεl=lmɑ̃=sy=ʁə=də=mwa=u=la=ty=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁe=kɔ=mɑ̃=tʁu=vε=ty=dy=tɑ̃=puʁ=vo=sɛ̃k=a=sεt=kaʁ=vɔ=tʁə=pə=ti=tə=is=twa=ʁə=nə=da=tə=sεʁ=tε=nə=mɑ̃=pa=djεʁ 126

lə=vɑ̃ɑ̃fɛ̃lə=ʁə=ɡaʁ=vεʁ=mwa=tʁis=tɑ̃=mə=de=kla=ʁə=kə=la=vi=a=mε=ko=te=ne=tε=pa=de=za=ɡʁe=a=bləe=kə=sə=la=o=ʁε=py=dyʁe=dε=za=ne=zɑ̃=kɔ=ʁə=sɑ̃=sε=tə=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁə=ki=a=bu=lə=vεʁ=se=pʁɔ=fɔ̃=de=mɑ̃=sa=vi=e=sa=vi=zjɔ̃dykuplə 62

e=la=ʒεk=spl=zə=li=te=ʁa=lə=mɑ̃ 10
la=vi=ne=tε=pa=de=za=ɡʁe=ablə=sə=la=si=ɲi=fi=kwa=kə=ʒe=tεlə=buʃə=tʁu=də=sεʁ=vi=səɑ̃=na=tɑ̃=dɑ̃=la=muʁ=i=de=al=mε=pʁɑ̃=ty=kɔ̃=sjɑ̃=sə=də=la=si=ɲi=fi=ka=sjɔ̃=pʁɔ=fɔ̃=də=də=sε=mo=ze=də=ta=me=ʃɑ̃=sə=te=ʒə=nə=tə=ʁə=kɔ=nε=plys=ki=ε=ty=vʁε=mɑ̃=ʒɑ̃=na=ʁi=vəa=mə=də=mɑ̃=de=si=ʒə=tε=œ̃=ʒuʁ=vʁε=mɑ̃=sεʁ=ne=ty=mə=paʁ=lə=də=sta=bi=li=te=də=ʁa=sjɔ=na=li=te=dε=tεʁ=mə=kə=nu=nɑ̃=plwa=jɔ̃=ʒa=mε=dɑ̃=nɔ=tʁə=ku=pləu=dɑ̃=la=vi=dy=ɡʁɑ̃=nɛ̃=pɔʁ=tə=kwa=ki=nə=tə=ʁə=sɑ̃=blə=pa 134

mɔ̃mɔ̃də=se=kʁu=ləo=fyʁ=e=amə=zy=ʁə=kə=la=kɔ̃=vεʁ=sa=sjɔ̃=sə=de=ʁu=ləe=kə=mɔ̃=ne=pu=de=ba=ləɑ̃=fɛ̃=la=ve=ʁi=te 31

sə=ʁɛ̃=e=bjɛ̃=ɑ̃=kʁe=dɑ̃=sa=de=si=zjɔ̃=mɔ̃=ma=ʁi=mavukə=sabεllə=is=twa=ʁə=da=muʁ=dy=ʁə=dəp=ɥi=diz=ɥi=mwa=kə=la=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁəa=y=ljø=dɑ̃=lə=ka=dʁə=dy=nə=ʁe=y=njɔ̃=də=tʁa=vaj=e=kə=lε=ʃo=zə=sə=sɔ̃=tɑ̃=ʃε=ne=sɑ̃=mε=mə=kil=lε=pʁɔ=vɔ=kə=œ̃=pə=ti=ka=fe=syʁ=lə=pɔʁ=œ̃=di=ne=ɛ̃=fɔʁ=mεl=dε=pwɛ̃=kɔ=mœ̃=dε=zas=pi=ʁa=sjɔ̃=paʁ=ta=ʒe=dε=de=ku=vεʁ=tə=zɛ̃=sup=sɔ=ne=e=tu=du=sə=mɑ̃=la=ʁə=la=sjɔ̃=sε=nu=e=ʁjɛ̃=də=tʁɑ̃=sɑ̃=dɑ̃ 117

εn=œ̃=mo=e=puʁtə=ʁe=zy=me=la=sit=ɥa=sjɔ̃=puʁ=twasə=nε=kynə=pə=ti=tə=is=twa=ʁə=ba=na=lə=kɔ=mə=dε=mi=lje=də=ku=plə=zɑ̃=vi=ve=kwa=mε=zɑ̃=tu=ʁe=də=mɑ̃=sɔ̃=ʒə=də=di=si=my=la=sjɔ̃=e=ki=vjε=ne=de=mɔ=liʁ=ma=vi=mε=puʁ=mwa=sə=la=na=ʁjɛ̃=dɔʁ=di=nε=ʁə=də=mə=fε=ʁəa=bɑ̃=dɔ=ne=paʁ=ma=mwa=tje=a=ty=pɑ̃=se=œ̃=nɛ̃s=tɑ̃=kə=ʒə=tε=mε 94
bjɛ̃=syʁ=e=ʒə=nɑ̃=nε=ʒa=mε=du=te=masyʁə=til=a=vεk=a=plɔ̃ 17
sεtusə=kə=ty=tʁuvə=za=ʁe=pɔ̃=dʁə=pa=dεk=sky=zə=pa=plys=dεk=spl=ka=sjɔ̃=sə=la=nə=mə=sy=fi=pa=dy=tu=ʒə=vε=tə=puʁ=ʁiʁ=la=vi=mə=ba=tʁə=ʒys=ko=bu=puʁ=kə=ty=mə=ʁə=vjε=nə 48

lε=sɑ̃=pase=kεl=kə=sə=ɡɔ̃də=tʁis=tɑ̃mə=ʁə=ɡaʁ=də=dʁwa=dɑ̃=lε=ziø=ze=dœ̃=tɔ̃=sεk=mə=de=klaʁə 23
tynεpadə=tajəa=ly=te=ta=ba=tajəε=pεʁdɥ=davɑ̃sə 10
kɔ=mɑ̃=sa=pεʁdɥ=davɑ̃sə=a=vεk=œ̃=bɔ̃=a=vɔ=ka=tu=tε=pɔ=siblə=ʒə=nə=tə=pa=ʁε=pø=tε=tʁə=pa=də=tajə=mε=kʁwa=mwa=kɔ=mə=ty=a=sy=si=bjɛ̃=mas=ke=ta=ve=ʁi=ta=blə=pεʁ=sɔ=na=li=te=ʒə=so=ʁε=tə=mɔ̃=tʁe=kil=i=a=dε=tʁε=də=ka=ʁak=tε=ʁə=kə=ty=na=pa=ɑ̃=kɔ=ʁə=de=ku=vεʁ=zɑ̃=mwa=e=sə=nə=sɔ̃=pø=tε=tʁə=pa=lε=plys=fa=si=lə=ze=lε=plys=bo=e=pɥi=mε=mə=si=sə=la=ma=mε=nə=dε=zɑ̃n=ɥi=ʒə=vø=la=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁe=lɛ̃=syl=te=la=ba=tʁə=de=fu=le=ma=kɔ=lε=ʁəe=ma-ε=nə=syʁ=ta=vjεjə=ka=tɛ̃=ʒə=vø=vwaʁ=a=kwa=εllə=ʁə=sɑ̃=blə 144
ty=vø=vʁε=mɑ̃=sa=vwaʁ=a=kwaεllə=ʁə=sɑ̃blə=sə=la=vatə=fε=ʁə=mal=mɔ̃=nu=vεl=a=muʁ=ε=te=le=ɡɑ̃=kyl=ti=ve=e=tu=ʒuʁ=dy=mœʁ=e=ɡa=lə=mə=ʁe=pɔ̃=te=il=dy=nə=vwa=mjεl=lø=zəe=lə=ʁə=ɡaʁ=de=ɡu=li=nɑ̃=da=muʁ 57
sə=ki=siɲifikə=ʒə=sɥi=zy=nə=su=jɔ̃=i=ɲa=ʁəe=ɑ̃=pɔʁ=te 16
ʒə=nε=ʁj=ɛ̃=di=də=tεl 8
mεsə=ʁεsə=tʁotə=də=mɑ̃=de=kə=də=mə=dɔ=ne=lə=pə=ti=nɔ̃=də=sε=tə=pεʁ=sɔ=nə=si=paʁ=fε=tə 26
εl=lə=sa=pεl=lə=ʒɑ̃=ba=tis=tə 10

mɔ̃=ma=ʁi=mə=ki=tə=puʁ=œ̃=nɔ=mə 10

di=slaʃ=di=slaʃ=dø=mi=lə=diz=ɥ=it 10

Historique des Modifications

23/01/2019 17:28
03/01/2019 12:05
24/11/2018 17:25
23/11/2018 09:29

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Prose Couple
Du 22/11/2018 16:32

L'écrit contient 1024 mots qui sont répartis dans 14 strophes.