Univers de poésie d'un auteur

Texte:Miguel

Le Texte

Assis sur une pierre, surplombant les rizières et dos à la serra Del Montsià, Miguel somnole sous le soleil déclinant. Son vieux chapeau ajouré par le temps, lui laisse la vue sur la Méditerranée scintillante, et ses plages désertes, là-bas, au loin. Déployant sa grande carcasse musclée, il se dirige vers sa cabane blanche, au toit plat et aux fenêtres bleues, qui trône au milieu des rizières d’un vert émeraude.

Il pousse le panier pour la pêche aux crabes posé devant sa porte, l’ouvre et jette un regard inquiet sur son intérieur. La feuille d’Olivier déposée sur la tomette fendue en deux n’a pas bougé. Rassuré, Miguel met à chauffer de l’eau et plonge deux crabes bleus agressifs dans le faitout fumant ainsi qu’une poignée de riz.

Le temps de mettre la table, de faire un brin de toilette, et Miguel s’installe devant son repas, face à ses photos souvenirs : son bateau de pêche dans le port de Sant Carles, son immeuble à New-York, lui plié en deux plantant le riz, et le portrait de Rachany, son amie de Phnom Penh.
Son ouïe affûtée détecte un bruit de pas sur le gravier. Il décroche son poignard fixé sous la table, et le voilà debout près de la porte d’entrée.

On tape au battant plusieurs fois et de plus en plus fort…
- « Brandon ouvre, c’est ton ami Jarrod… Je sais que tu es là… Personne ne m’a suivi. »
Miguel, ouvre lentement la porte et tombe dans les bras de son visiteur.
- Comment as-tu fais pour me retrouver ? Cela fait six ans que j’habite dans le Delta, et jamais personne n’a remonté la piste jusqu’ici. Je me croyais enfin à l’abri.
- Les écoutes, mon ami, les écoutes. Nous surveillons un trafiquant de drogue, soit disant rangé, qui vit entre Tarragone et New York et qui possède des hectares de rizières dans les parages. Tu dois bien le connaître puisque c’est ton Patron ! Il y a deux mois, nous avons surpris une de ses conversations téléphoniques où il parlait d’un Miguel qui avait vécu au Cambodge, parlait espagnol avec un petit accent Américain et qui travaillait pour lui. Cela m’a mis la puce à l’oreille.
- Oh putain… un soir de beuverie je me suis confié à lui… Quel con, je fais !
- Ce n’est pas grave Brandon. Le plus ennuyeux et c’est la raison de ma visite, c’est QU’ELLE, aussi, sait où te trouver désormais, car elle vient d’épouser ton patron aux States, et je pense que ce n’est pas le fruit du hasard. Le couple rentre demain sur Tarragone

Miguel sous le coup, sort furieux et tape dans ses casiers à crabes en hurlant : « Mais jamais elle ne me foutra la paix cette garce… J’ai vraiment la poisse… je me paume dans le trou du cul du monde et maintenant je l’ai pour voisine… . Et merde. »
Un peu calmé, il rejoint son ami, lui offre un verre, et lui propose de partager son repas. Ils échangent des souvenirs sur leurs anciennes affaires, sur les cartels qu’ils ont démantelés, les mafieux qu’ils ont serrés, du Cambodge et de leur collaboration avec la belle Rachany lors d’une sordide affaire de passeurs de shit.

Le lendemain habillé d’un bermuda Hawaïen, d’un tee-shirt blanc, et d’un bandana sur ses cheveux longs, Brandon allias Miguel prend l’autobus pour Tarragone et planque devant l’énorme villa flanquée de deux tours, de son patron, située en bordure de mer. En fin de matinée une limousine noire, franchit le portail gardé par deux sbires à la mine patibulaire. Un couple en sort… C’est bien elle, chapeautée et élégamment vêtue d’une cape bleue. Elle a pris un coup de vieux.

De retour chez lui Miguel, s’installe à sa table, nettoie son Glock 17, avec des gestes précis et le charge. Son poignard en main il va s’asseoir sur la terrasse, sous le figuier, pour admirer le coucher du soleil et profiter de la sérénité du delta. Miguel est détendu. Il se surprend même à dire tout haut : « Je te connais bien… Tu n’agiras surement pas cette nuit. Tu sais où je suis, maintenant… . Je sais où tu es… je t’attends. Le temps n’a plus d’importance. Nous arrivons au dénouement. »

Deux jours passent… . Au soir du deuxième jour, vers 20h00, alors qu’il se dirige vers sa maison, un détail l’interpelle. De loin il voit le portillon du jardin ouvert. Il est certain de l’avoir fermé. Elle l’attend chez lui. Le glock 17 glissé dans une de ses chaussettes a tôt fait de rejoindre sa main. Il contourne sa maison par le chemin de terre, et se glisse par la fenêtre de sa salle de bains. Sans un bruit, il en ouvre la porte, et il la distingue à contre-jour, assisse à sa table, face à ses photos. Elle semble tout absorbée par la contemplation de ses clichés. Un magnum 44 est posé à côté d’elle sur une chaise.
Miguel arrive derrière elle et lui pose le canon de son arme sur la nuque. D’un coup de pied ajusté il envoie valser au loin le magnum. Elle sursaute et se retourne lentement. Son regard est dur, et un petit sourire narquois étire ses lèvres.

« -Bonjour Brandon… . Depuis le jour, où ton patron avec qui je suis en affaire, m’a parlé de toi, dans une conversation anodine, je n’ai eu de cesse de le séduire. Il m’a fallu quelques semaines pour le convaincre de m’épouser et conclure une alliance entre nos deux cartels. Si je ne suis pas venue plus tôt, c’est que je n’aurai laissé à personne le soin de te descendre. L’heure de la vengeance a sonné, Miguel. Sais-tu que tu es le cadeau de mariage de mon nouvel époux ?

- Ravi de savoir que je suis un cadeau. Oui j’ai assassiné ton premier mari car il était violent avec nous… Lui qui nous a amené à vivre dans ce putain de milieu où tu te complais. Je t’ai vu le pleurer pendant des mois, me renier mais également faire des alliances sordides avec des trafiquants de tous bords, décider de la vie ou de la mort de nombre de petits dealers, et tuer des milliers d’inconnus par l’intermédiaire des saloperies que tu vends.
Depuis des années nous ne sommes plus du même bord. Moi je suis toujours flic dans l’âme, toi tu es restée trafiquante de drogues. J’ai essayé de te protéger, malgré tout. Tu as la rancune tenace. J’ai encore des amis fidèles et des informateurs, et ça tu l’as complètement occulté.
Cela fait trop longtemps que tu m’obliges à vivre comme un paria. Désormais je prends le risque d’affronter ton mari, qui est mon ami et mon employeur. Désolé… maman, après papa, ton seul Amour, c’est à ton tour. Pars le rejoindre. »

Brandon la regardant droit dans les yeux lui pose son pistolet sur la tempe et sans hésitation l’abat.

20/02/2019
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PostScriptum

Texte écrit dans le cadre d’un atelier d’écriture.
Thème : l’écriture cinématographique.

Poeme de Départbis

Écrivain Départbis

Départbis a publié sur le site 272 écrits. Départbis est membre du site depuis l'année 2008.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : Miguelasi syʁ ynə pjeʁə, syʁplɔ̃bɑ̃ lε ʁizjεʁəz- e doz- a la seʁa dεl mɔ̃tsja, miɡεl sɔmnɔlə su lə sɔlεj deklinɑ̃. sɔ̃ vjø ʃapo aʒuʁe paʁ lə tɑ̃, lɥi lεsə la vɥ syʁ la mediteʁane sɛ̃tijɑ̃tə, e sε plaʒə dezεʁtə, la ba, o lwɛ̃. deplwajɑ̃ sa ɡʁɑ̃də kaʁkasə myskle, il sə diʁiʒə vεʁ sa kabanə blɑ̃ʃə, o twa pla e o fənεtʁə- blø, ki tʁonə o miljø dε ʁizjεʁə dœ̃ vεʁ eməʁodə.

il pusə lə panje puʁ la pεʃə o kʁabə poze dəvɑ̃ sa pɔʁtə, luvʁə e ʒεtə œ̃ ʁəɡaʁ ɛ̃kjε syʁ sɔ̃n- ɛ̃teʁjœʁ. la fœjə dɔlivje depoze syʁ la tɔmεtə fɑ̃dɥ ɑ̃ dø na pa buʒe. ʁasyʁe, miɡεl mεt a ʃofe də lo e plɔ̃ʒə dø kʁabə bløsz- aɡʁesif dɑ̃ lə fεtu fymɑ̃ ɛ̃si kynə pwaɲe də ʁiz.

lə tɑ̃ də mεtʁə la tablə, də fεʁə œ̃ bʁɛ̃ də twalεtə, e miɡεl sɛ̃stalə dəvɑ̃ sɔ̃ ʁəpa, fasə a sε fɔto suvəniʁ : sɔ̃ bato də pεʃə dɑ̃ lə pɔʁ də sɑ̃ kaʁlə, sɔ̃n- iməblə a nεw iɔʁk, lɥi plje ɑ̃ dø plɑ̃tɑ̃ lə ʁiz, e lə pɔʁtʁε də ʁaʃani, sɔ̃n- ami də fnɔ̃ pεn.
sɔ̃n- ui afyte detεktə œ̃ bʁɥi də pa syʁ lə ɡʁavje. il dekʁoʃə sɔ̃ pwaɲaʁ fikse su la tablə, e lə vwala dəbu pʁε də la pɔʁtə dɑ̃tʁe.

ɔ̃ tapə o batɑ̃ plyzjœʁ fwaz- e də plysz- ɑ̃ plys fɔʁ…
« bʁɑ̃dɔ̃ uvʁə, sε tɔ̃n- ami ʒaʁɔd… ʒə sε kə ty ε la… pεʁsɔnə nə ma sɥivi. »
miɡεl, uvʁə lɑ̃təmɑ̃ la pɔʁtə e tɔ̃bə dɑ̃ lε bʁa də sɔ̃ vizitœʁ.
kɔmɑ̃ a ty fε puʁ mə ʁətʁuve ? səla fε siz- ɑ̃ kə ʒabitə dɑ̃ lə dεlta, e ʒamε pεʁsɔnə na ʁəmɔ̃te la pistə ʒyskisi. ʒə mə kʁwajεz- ɑ̃fɛ̃ a labʁi.
lεz- ekutə, mɔ̃n- ami, lεz- ekutə. nu syʁvεjɔ̃z- œ̃ tʁafikɑ̃ də dʁɔɡ, swa dizɑ̃ ʁɑ̃ʒe, ki vit ɑ̃tʁə taʁaɡɔnə e nεw iɔʁk e ki pɔsεdə dεz- εktaʁə də ʁizjεʁə dɑ̃ lε paʁaʒə. ty dwa bjɛ̃ lə kɔnεtʁə pɥiskə sε tɔ̃ patʁɔ̃ ! il i a dø mwa, nuz- avɔ̃ syʁpʁiz- ynə də sε kɔ̃vεʁsasjɔ̃ telefɔnikz- u il paʁlε dœ̃ miɡεl ki avε veky o kɑ̃bɔdʒə, paʁlε εspaɲɔl avεk œ̃ pəti aksɑ̃ ameʁikɛ̃ e ki tʁavajε puʁ lɥi. səla ma mi la pysə a lɔʁεjə.
ɔ pytɛ̃… œ̃ swaʁ də bəvəʁi ʒə mə sɥi kɔ̃fje a lɥi… kεl kɔ̃, ʒə fε !
sə nε pa ɡʁavə bʁɑ̃dɔ̃. lə plysz- ɑ̃nyiøz- e sε la ʁεzɔ̃ də ma vizitə, sε kεllə, osi, sε u tə tʁuve dezɔʁmε, kaʁ εllə vjɛ̃ depuze tɔ̃ patʁɔ̃ o statə, e ʒə pɑ̃sə kə sə nε pa lə fʁɥi dy-azaʁ. lə kuplə ʁɑ̃tʁə dəmɛ̃ syʁ taʁaɡɔnə

miɡεl su lə ku, sɔʁ fyʁjøz- e tapə dɑ̃ sε kazjez- a kʁabəz- ɑ̃n- yʁlɑ̃ : « mε ʒamεz- εllə nə mə futʁa la pε sεtə ɡaʁsə… ʒε vʁεmɑ̃ la pwasə… ʒə mə pomə dɑ̃ lə tʁu dy kyl dy mɔ̃də e mɛ̃tənɑ̃ ʒə lε puʁ vwazinə… e mεʁdə. »
œ̃ pø kalme, il ʁəʒwɛ̃ sɔ̃n- ami, lɥi ɔfʁə œ̃ veʁə, e lɥi pʁɔpozə də paʁtaʒe sɔ̃ ʁəpa. ilz- eʃɑ̃ʒe dε suvəniʁ syʁ lœʁz- ɑ̃sjεnəz- afεʁə, syʁ lε kaʁtεl kilz- ɔ̃ demɑ̃təle, lε mafjø kilz- ɔ̃ seʁe, dy kɑ̃bɔdʒə e də lœʁ kɔlabɔʁasjɔ̃ avεk la bεllə ʁaʃani lɔʁ dynə sɔʁdidə afεʁə də pasœʁ də ʃi.

lə lɑ̃dəmɛ̃-abije dœ̃ bεʁmyda-awajɛ̃, dœ̃ ti ʃiʁ blɑ̃, e dœ̃ bɑ̃dana syʁ sε ʃəvø lɔ̃ɡ, bʁɑ̃dɔ̃ alja miɡεl pʁɑ̃ lotɔbys puʁ taʁaɡɔnə e plɑ̃kə dəvɑ̃ lenɔʁmə vila flɑ̃ke də dø tuʁ, də sɔ̃ patʁɔ̃, sitye ɑ̃ bɔʁdyʁə də mεʁ. ɑ̃ fɛ̃ də matine ynə limuzinə nwaʁə, fʁɑ̃ʃi lə pɔʁtaj ɡaʁde paʁ dø zbiʁəz- a la minə patibylεʁə. œ̃ kuplə ɑ̃ sɔʁ… sε bjɛ̃ εllə, ʃapote e eleɡamɑ̃ vεtɥ dynə kapə blø. εllə a pʁiz- œ̃ ku də vjø.

də ʁətuʁ ʃe lɥi miɡεl, sɛ̃stalə a sa tablə, nεtwa sɔ̃ ɡlɔk di- sεt, avεk dε ʒεstə pʁesiz- e lə ʃaʁʒə. sɔ̃ pwaɲaʁ ɑ̃ mɛ̃ il va sasəwaʁ syʁ la teʁasə, su lə fiɡje, puʁ admiʁe lə kuʃe dy sɔlεj e pʁɔfite də la seʁenite dy dεlta. miɡεl ε detɑ̃dy. il sə syʁpʁɑ̃ mεmə a diʁə tu-o : « ʒə tə kɔnε bjɛ̃… ty naʒiʁa syʁəmɑ̃ pa sεtə nɥi. ty sεz- u ʒə sɥi, mɛ̃tənɑ̃… ʒə sεz- u ty ε… ʒə tatɑ̃. lə tɑ̃ na plys dɛ̃pɔʁtɑ̃sə. nuz- aʁivɔ̃z- o denuəmɑ̃. »

dø ʒuʁ pase… o swaʁ dy døzjεmə ʒuʁ, vεʁ vɛ̃ aʃ zeʁo zeʁo, alɔʁ kil sə diʁiʒə vεʁ sa mεzɔ̃, œ̃ detaj lɛ̃tεʁpεllə. də lwɛ̃ il vwa lə pɔʁtijɔ̃ dy ʒaʁdɛ̃ uvεʁ. il ε sεʁtɛ̃ də lavwaʁ fεʁme. εllə latɑ̃ ʃe lɥi. lə ɡlɔk di- sεt ɡlise dɑ̃z- ynə də sε ʃosεtəz- a to fε də ʁəʒwɛ̃dʁə sa mɛ̃. il kɔ̃tuʁnə sa mεzɔ̃ paʁ lə ʃəmɛ̃ də teʁə, e sə ɡlisə paʁ la fənεtʁə də sa salə də bɛ̃. sɑ̃z- œ̃ bʁɥi, il ɑ̃n- uvʁə la pɔʁtə, e il la distɛ̃ɡ a kɔ̃tʁə ʒuʁ, asisə a sa tablə, fasə a sε fɔto. εllə sɑ̃blə tut- absɔʁbe paʁ la kɔ̃tɑ̃plasjɔ̃ də sε kliʃe. œ̃ maɲɔm kaʁɑ̃tə katʁə ε poze a kote dεllə syʁ ynə ʃεzə.
miɡεl aʁivə dəʁjεʁə εllə e lɥi pozə lə kanɔ̃ də sɔ̃n- aʁmə syʁ la nykə. dœ̃ ku də pje aʒyste il ɑ̃vwa valse o lwɛ̃ lə maɲɔm. εllə syʁsotə e sə ʁətuʁnə lɑ̃təmɑ̃. sɔ̃ ʁəɡaʁ ε dyʁ, e œ̃ pəti suʁiʁə naʁkwaz- etiʁə sε lεvʁə.

« bɔ̃ʒuʁ bʁɑ̃dɔ̃… dəpɥi lə ʒuʁ, u tɔ̃ patʁɔ̃ avεk ki ʒə sɥiz- ɑ̃n- afεʁə, ma paʁle də twa, dɑ̃z- ynə kɔ̃vεʁsasjɔ̃ anɔdinə, ʒə nε y də sεsə də lə sedɥiʁə. il ma faly kεlk səmεnə puʁ lə kɔ̃vɛ̃kʁə də mepuze e kɔ̃klyʁə ynə aljɑ̃sə ɑ̃tʁə no dø kaʁtεl. si ʒə nə sɥi pa vənɥ plys to, sε kə ʒə noʁε lεse a pεʁsɔnə lə swɛ̃ də tə desɑ̃dʁə. lœʁ də la vɑ̃ʒɑ̃sə a sɔne, miɡεl. sε ty kə ty ε lə kado də maʁjaʒə də mɔ̃ nuvεl epu ?

ʁavi də savwaʁ kə ʒə sɥiz- œ̃ kado. ui ʒε asasine tɔ̃ pʁəmje maʁi kaʁ il etε vjɔle avεk nu… lɥi ki nuz- a aməne a vivʁə dɑ̃ sə pytɛ̃ də miljø u ty tə kɔ̃plε. ʒə tε vy lə pləʁe pɑ̃dɑ̃ dε mwa, mə ʁənje mεz- eɡaləmɑ̃ fεʁə dεz- aljɑ̃sə sɔʁdidəz- avεk dε tʁafikɑ̃ də tus bɔʁd, deside də la vi u də la mɔʁ də nɔ̃bʁə də pəti dəale, e tɥe dε milje dɛ̃kɔnys paʁ lɛ̃tεʁmedjεʁə dε salɔpəʁi kə ty vɑ̃.
dəpɥi dεz- ane nu nə sɔmə plys dy mεmə bɔʁ. mwa ʒə sɥi tuʒuʁ flik dɑ̃ lamə, twa ty ε ʁεste tʁafikɑ̃tə də dʁɔɡ. ʒε esεje də tə pʁɔteʒe, malɡʁe tu. ty a la ʁɑ̃kynə tənasə. ʒε ɑ̃kɔʁə dεz- ami fidεləz- e dεz- ɛ̃fɔʁmatœʁ, e sa ty la kɔ̃plεtəmɑ̃ ɔkylte.
səla fε tʁo lɔ̃tɑ̃ kə ty mɔbliʒəz- a vivʁə kɔmə œ̃ paʁja. dezɔʁmε ʒə pʁɑ̃ lə ʁiskə dafʁɔ̃te tɔ̃ maʁi, ki ε mɔ̃n- ami e mɔ̃n- ɑ̃plwajœʁ. dezɔle… mamɑ̃, apʁε papa, tɔ̃ səl amuʁ, sεt- a tɔ̃ tuʁ. paʁ lə ʁəʒwɛ̃dʁə. »

bʁɑ̃dɔ̃ la ʁəɡaʁdɑ̃ dʁwa dɑ̃ lεz- iø lɥi pozə sɔ̃ pistɔlε syʁ la tɑ̃pə e sɑ̃z- ezitasjɔ̃ laba.

vɛ̃ slaʃ zeʁo dø slaʃ dø milə diz- nəf

Historique des Modifications

23/03/2019 09:10

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
25/04/2024Poeme-France
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Texte Vengeance
Du 05/03/2019 16:56

L'écrit contient 1214 mots qui sont répartis dans 12 strophes.