Prose:La Vague
La Prose
quand l’oeil fixé au mur, je crie mon désarroi,
qu’une larme de vague, ecume de mes sens.
Se faufile ça et là dans la glaise.
qu’une larme de miel, couvre mon lit douillet,
que ma joie court avec la vie,
cette vie qui réclame la liberté.
Quand l’oeil fixé au mur, le vilain serpent
gobe un tantinet, le parfum de mon être
qu’il pleut des songes d’amertume
sur mon linceul de ma tristesse enterrée
j’hurle à mourir ma souffrance.
Espièglerie du mensonge qui se trame
le long des berges sombres
tout à côté de mon âme
qui elle d’ailleurs ne réclame
que mon bonheur.
ô four-voyeurs de drames
issus des bacchanales
jouisseurs de larmes
votre pauvreté reste dans les labyrinthes
de ma détresse, fleuve noire de mélancolie
j’épouse la vie.
qu’une larme de vague, ecume de mes sens.
Se faufile ça et là dans la glaise.
qu’une larme de miel, couvre mon lit douillet,
que ma joie court avec la vie,
cette vie qui réclame la liberté.
Quand l’oeil fixé au mur, le vilain serpent
gobe un tantinet, le parfum de mon être
qu’il pleut des songes d’amertume
sur mon linceul de ma tristesse enterrée
j’hurle à mourir ma souffrance.
Espièglerie du mensonge qui se trame
le long des berges sombres
tout à côté de mon âme
qui elle d’ailleurs ne réclame
que mon bonheur.
ô four-voyeurs de drames
issus des bacchanales
jouisseurs de larmes
votre pauvreté reste dans les labyrinthes
de ma détresse, fleuve noire de mélancolie
j’épouse la vie.
Poète Eleonord
Eleonord a publié sur le site 42 écrits. Eleonord est membre du site depuis l'année 2011.Lire le profil du poète EleonordSyllabation De L'Écrit
Phonétique : La Vague
kɑ̃ lɔεj fikse o myʁ, ʒə kʁi mɔ̃ dezaʁwa,kynə laʁmə də vaɡ, əkymə də mε sɑ̃s.
sə fofilə sa e la dɑ̃ la ɡlεzə.
kynə laʁmə də mjεl, kuvʁə mɔ̃ li dujε,
kə ma ʒwa kuʁ avεk la vi,
sεtə vi ki ʁeklamə la libεʁte.
kɑ̃ lɔεj fikse o myʁ, lə vilɛ̃ sεʁpe
ɡɔbə œ̃ tɑ̃tinε, lə paʁfœ̃ də mɔ̃n- εtʁə
kil plø dε sɔ̃ʒə damεʁtymə
syʁ mɔ̃ lɛ̃səl də ma tʁistεsə ɑ̃teʁe
ʒyʁlə a muʁiʁ ma sufʁɑ̃sə.
εspjεɡləʁi dy mɑ̃sɔ̃ʒə ki sə tʁamə
lə lɔ̃ dε bεʁʒə- sɔ̃bʁə
tut- a kote də mɔ̃n- amə
ki εllə dajœʁ nə ʁeklamə
kə mɔ̃ bɔnœʁ.
o fuʁ vwajœʁ də dʁamə
isys dε bakanalə
ʒuisœʁ də laʁmə
vɔtʁə povʁəte ʁεstə dɑ̃ lε labiʁɛ̃tə
də ma detʁεsə, fləvə nwaʁə də melɑ̃kɔli
ʒepuzə la vi.
Récompense
Commentaires Sur La Poesie
19/06/2011 19:37Huangdi
Joli !
19/06/2011 19:43Eleonord
merci, j’espère découvrir tes écrits bien amicalement eleonord
19/06/2011 20:46Baptiste
Waouh ! Quel rythme ! Quelles images ! C’est vraiment très bien écrit.
Je n’ai plus qu’à te souhaiter de mettre ton talent au profit d’une poésie plus légère, espiègle, peut-être, sans amertume, sans tristesse pour que nous puissions jouir de tes rires et non plus être les témoins de ton désarroi face aux "jouisseurs de larmes"...
Baptiste.
19/06/2011 20:57Eleonord
merci baptiste je vais essayer d’etre un peu plus coquine!
20/06/2011 07:40Baptiste
Bonjour.
Diantre ! Ce n’est pas forcément ce que je demandais... mais si tu veux l’être, ma foi... Je ne t’en empêche pas.
Prose Terre
Du 19/06/2011 19:22
L'écrit contient 140 mots qui sont répartis dans 4 strophes.