Poème:Trop Tôt

C’est par une belle journée,
Que tout a commencé,
Que tout s’est terminé,
Qu’aux cieux il s’est envolé,

Le destin ne m’a jamais épargné,
Ce jour il avait décidé de frapper,
Même quand personne ne sait ou je suis,
Il est là, me guette, me poursuis,

Je veux profiter de cette journée,
L’ésprit libre, la tête vidée,
Jusqu’à ce que ce téléphone sonne,
Jusqu’a ce que le destin me harponne,

Sur l’écran de mon amie,
Le numéro de ma mére qui s’inscrit,
Elle decroche mais vite j’ai compris,
Son visage fermé l’a trahie,

Ce telephone tendu vers moi,
Ses yeux devenus si humides,
Plus rien n’existe autour de moi,
Mes battement de cœur sont si rapides,

Soudain… STOP,

Cette conversation, … figée,
La grande horloge, … figée,
Les gens autour de moi, … figés,
Cet enfant qui court, … figé,

Dans ma tete mes idées se bousculent,
La peur du drame qui soudain m’accule,
Et cette larme qui court sur son visage,
Et cette phrase suivie de tant d’images,

J’apprend la nouvelle,
Le drame est bien réél,
Son âme s’est envolée,
Mon cœur s’est brisé,

Les mots frappent avec précision,
Dans ma poitrine je sens une lésion,
Cette cassure au fond me moi,
Je sais qu’elle ne guerira pas,

Depuis je traîne cette douleur,
Et si j’ecrit c’est pour lui rendre honneur,
Imaginer en faire le deuil, c’est faux,
Perdre son père à vingt ans c’est tôt.