Poème:L’homme Contre Nature

L’Homme viole, assassine, occis, tue,
Organise les génocides et les guerres,
Élimine plantes et animaux en battues,
Pollue l’eau, brûle par ses acides les terres.

Aujourd’hui il se demande ce qu’il laissera,
Que va-t-il léguer aux générations futures ?
Pensant que son fils grandira, assumera,
Mais il se trompe car ses erreurs perdurent.

L’Homme, rempli de mépris vis-à-vis d’Elle,
Piétine, écrase, arase, incendie…
La Nature modèle, crée, donne des ailes,
Dirige l’Évolution sans contrepartie.

Divine Nature, éternelle, libre !
Tu méprises les humains sots et cupides !
Recherchant ni bien ni mal mais l’équilibre,
Des créations harmonieuses, limpides.

Tel l’homme écrasant un petit insecte,
Elle effacera les importuns sans haine,
Ne laissant que les êtres qui la respectent,
Car elle gouverne ce monde en Reine.

Sans avoir conscience de toutes ces armées,
Ni de ces bombes aux gaz ou atomiques,
Elle nettoiera lentement sans se presser,
Toutes traces humaines catastrophiques.

Travaillant sans vitesse, sans rapidité,
Inutiles les siècles, mois, jours, secondes,
Ses actions durent toute une éternité,
Afin de rétablir l’ordre sur le Monde.

Elle lance dans la bataille : ouragans,
Typhons, cyclones, terribles intempéries.
Ses modèles : montagnes, glaciers, océans ;
Forêts et rivières deviendront égéries.

Lui, se tourne vers d’inutiles étoiles ;
Elle, le voit en obscure météorite
Qui étend sur tout la noirceur de son voile…
Il passera… Le Paradis se mérite.