Poème:Adieu…
Le Poème
Sur un corps inerte, sans vie aux veines ?
À la guise des païens devant leurs statues,
Espérant une réponse venue de l’inconnu.
Comme ces bois, coupés, taillés puis affinés,
Ce corps y est dans l’un de ces petits casiers,
Servant à la vénération de leurs imaginaires,
D’une créature en or, handicapée de l’ordinaire !
Du culte à l’absoute, un fil d’écart, face aux formes
Coquettes, portrait gai, qu’entourent des fleurs en forme ;
Sous couvert de coutumes ancestrales, tout rituel
Dont l’hommage est volontairement fait sur l’autel,
Avant de le vider de sang, le noyant de poussières.
Qu’il puisse être votre sacrifice à cette terre,
Qu’il parte, tel guérir d’un parasite, de vos tentes,
Car voici la preuve de votre croyance, choquante !
PostScriptum
Ce poème n’avait pas de titre, j’ai dû mettre celui-ci qui, je trouve, lui va à ravir. À vous de voir de quoi il parle vraiment ou à peu près… Mais c'est surtout une comparaison négative entre l'idolâtrie (statues, images) et les "rites funéraires" (la prière aux morts entre autres).
Poète Hassan Hyjazi
Hassan Hyjazi a publié sur le site 273 écrits. Hassan Hyjazi est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète Hassan HyjaziSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Adieu…
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car=voi=ci=la=preu=ve=de=vo=tre=croyan=ce=cho=quan=te 14
Phonétique : Adieu…
puʁkwa deplɔʁe vu, otɑ̃ də pεnəsyʁ œ̃ kɔʁz- inεʁtə, sɑ̃ vi o vεnə ?
a la ɡizə dε pajɛ̃ dəvɑ̃ lœʁ statɥ,
εspeʁɑ̃ ynə ʁepɔ̃sə vənɥ də lɛ̃kɔny.
kɔmə sε bwa, kupe, taje pɥiz- afine,
sə kɔʁz- i ε dɑ̃ lœ̃ də sε pəti kazje,
sεʁvɑ̃ a la veneʁasjɔ̃ də lœʁz- imaʒinεʁə,
dynə kʁeatyʁə ɑ̃n- ɔʁ, ɑ̃dikape də lɔʁdinεʁə !
dy kyltə a labsutə, œ̃ fil dekaʁ, fasə o fɔʁmə
kɔkεtə, pɔʁtʁε ɡε, kɑ̃tuʁe dε flœʁz- ɑ̃ fɔʁmə,
su kuvεʁ də kutyməz- ɑ̃sεstʁalə, tu ʁitɥεl
dɔ̃ lɔmaʒə ε vɔlɔ̃tεʁəmɑ̃ fε syʁ lotεl,
avɑ̃ də lə vide də sɑ̃, lə nwajɑ̃ də pusjεʁə.
kil pɥisə εtʁə vɔtʁə sakʁifisə a sεtə teʁə,
kil paʁtə, tεl ɡeʁiʁ dœ̃ paʁazitə, də vo tɑ̃tə,
kaʁ vwasi la pʁəvə də vɔtʁə kʁwajɑ̃sə, ʃɔkɑ̃tə !
Syllabes Phonétique : Adieu…
puʁ=kwa=de=plɔ=ʁe=vu=o=tɑ̃=də=pε=nə 11syʁ=œ̃=kɔʁ=zi=nεʁ=tə=sɑ̃=vi=o=vε=nə 11
a=la=ɡi=zə=dε=pa=jɛ̃=də=vɑ̃=lœ=ʁə=statɥ 12
εs=pe=ʁɑ̃=y=nə=ʁe=pɔ̃=sə=vənɥ=də=lɛ̃=kɔ=ny 13
kɔ=mə=sε=bwa=ku=pe=ta=je=pɥi=za=fi=ne 12
sə=kɔʁ=zi=ε=dɑ̃=lœ̃=də=sε=pə=ti=ka=zje 12
sεʁ=vɑ̃=a=la=ve=ne=ʁa=sjɔ̃=də=lœʁ=zi=ma=ʒi=nεʁə 14
dynə=kʁe=a=ty=ʁəɑ̃=nɔʁ=ɑ̃=di=ka=pe=də=lɔʁ=di=nεʁə 14
dy=kyl=tə=a=lab=sutə=œ̃=fil=de=kaʁ=fa=sə=o=fɔʁmə 14
kɔ=kε=tə=pɔʁ=tʁε=ɡε=kɑ̃=tu=ʁe=dε=flœʁ=zɑ̃=fɔʁ=mə 14
su=ku=vεʁ=də=ku=ty=mə=zɑ̃=sεs=tʁa=lə=tu=ʁit=ɥεl 14
dɔ̃=lɔ=ma=ʒə=ε=vɔ=lɔ̃=tε=ʁə=mɑ̃=fε=syʁ=lo=tεl 14
a=vɑ̃=də=lə=vi=de=də=sɑ̃=lə=nwa=jɑ̃=də=pu=sjεʁə 14
kil=pɥisə=ε=tʁə=vɔ=tʁə=sa=kʁi=fi=sə=a=sε=tə=teʁə 14
kil=paʁ=tə=tεl=ɡe=ʁiʁ=dœ̃=pa=ʁa=zi=tə=də=vo=tɑ̃tə 14
kaʁ=vwa=si=la=pʁə=və=də=vɔ=tʁə=kʁwa=jɑ̃=sə=ʃɔ=kɑ̃tə 14
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Commentaires Sur La Poesie
D’après l’auteur du poème, quand quelqu’un meurt l’individu ne doit plus être dans notre cœur. Vous ne croyez pas que l’on va se retrouver, en même temps c’est peut-être vrai, un ira en enfer malheureusement et l’autre au paradis heureusement. Avant d’aller dans un cercueil il y a un métier où des gens nous mettent propre. Vous critiquez Jésus, en disant qu’il est humain, animal, handicapé de l’ordinaire, enfaite c’est un esprit devenu homme, et pourquoi handicapé ? Parce qu’il a créé les hommes ? Vous dites qu’on fait trop de cadeaux, de gloire aux morts, qu’il faut les oublier. Pour conclure c’est vous qui êtes choquant ! Je parle de l’écrit, pas de vous car je sais ce que vous pensez un minimum. Voilà ma vision de votre sombre poème. Merci du partage mon ami Hassan, mon ami poète. Je crois que ça corrèle bien, même si c’est sans doute pas cela.
Pourquoi choquante ? Les rites et cérémonies funéraires existent pour honorer le défunt et lui garantir l’espoir d’une vie éternelle heureuse s’il en est. Cela fait partie des traditions et pour cette raison, ce n’est pas critiquable. La mort, c’est la fin de la vie et elle fait donc partie de la vie. Laissons les religions la vivre comme elles l’entendent, c’est la liberté de pensée, imposée par la liberté de culte et de conscience.
Le culte des morts a des influences culturelles et religieuses. En réalité, les gens essaient de rendre hommage en utilisant des symbolismes qui véhiculent le sentiment que la vie matérielle est finie et périssable et qu’il y aura un paradis éternel pour les généreux. Mais, à mon avis, je ne comprends pas les sacrifices humains au nom de quelque chose de vraiment sacré, même s’ils sont accomplis avec leur propre sang, ces rituels traduisent un fanatisme insensé, car la mort ne peut donner vie à aucune existence. Merci du partage, Hassan Hyjazi!
Poème Mort
Du 22/09/2021 22:06
