Poème:La Course Des Illusions.

L’être humain, en quête d’éternels plaisirs,
Dépense sans compter, sans jamais s’assouvir.
Il achète, il collectionne, empile, amasse,
Des trésors éphémères, dans le temps qui passe.

Dans les temples de verre, aux néons trop brillants,
Il traque le bonheur, artifices séduisants.
Des gadgets dernier cri aux vêtements de marque,
Il jette son argent, dans ce grand cirque baroque.

Pour un instant de joie, pour l’illusion d’amour,
Il signe de sa plume des chèques sans retour.
Des voitures rutilantes aux bijoux scintillants,
Chaque achat est un cri, un désir dévorant.

Toujours plus, toujours mieux, jamais de satiété,
Dans le festin des choses, il perd sa liberté.
La carte magnétique, bien plus qu’une simple clé,
Ouvre les portes d’un monde de fausse gaieté.

L’accumulation, une fièvre sans trêve,
Dans laquelle le sens de la vie s’achève.
Pourtant, au fond de l’âme, murmure une voix,
Qui rappelle que parfois, la joie ne s’achète pas.

Mais l’homme, sourd aux appels de la raison,
Poursuit sa course, sans voir l’horizon.
Il dépense sans compter, dans l’espoir éperdu,
D’acheter ce que la vie a de plus précieux.

Un jour, peut-être, il verra que la clarté
Ne se trouve pas dans ce qu’on a acheté.
Et dans l’écho silencieux d’un compte épuisé,
Il découvrira la richesse d’un moment partagé.