Prose:Où Est Passé Le Rêve ?
La Prose
Écoute, Ego, écoute
Retiens le souffle
L’histoire commence
Dans cette histoire se prélasse
Un grand silence où brille une musique
Une note lancinante
Dans cette histoire
Je m’efforce à danser
À virevolter en un majestueux ballet
À danser
Économe de mouvements
À danser
Pour la grâce et la beauté
Pour un regard, un sourire dans la pénombre
Pour quelques murmures
Danser
Pour une fleur rebelle
Le regard ébloui
On croit rêver
Et de notre chétive plume
Dire au ciel de nous donner notre ange
Ma tendresse et ma vérité
Mon tout
Oublier le temps qui passe
Le temps qui passe
Qui passe
Et qui jamais ne passe
Tu me connais, Ego
Je suis homme taciturne
je n’ai rien à dire au destin
Je tire les ficelles
Qui engendrent d’autres létalités
Énigme et confusion
Diligemment
Cent têtes s’agitent
Passant d’une frivole allégresse
À une incommensurable tristesse
Et déjà nous ne savons plus freiner notre peine
Je tire les ficelles, Ego
Et, enfin, un jour viendra la mort
Enfin
La mort obsédante
Inattendue
Inespérée
La mort
Ruine de la nuit
Plainte de l’âme
Assez de vacarme
Mieux vaut glisser dans le noir
Se coucher pour mourir
Nu et abandonné
Avec ses souvenirs.
Comme uniques habits
La mort, Ego
La mort
J’y pense souvent
Son aile ne m’ennuie plus
La mort, Ego, est
Au cœur de ma nuit
L’ultime régal.
Tu ne souris plus, Ego ?
Retiens le souffle
L’histoire commence
Dans cette histoire se prélasse
Un grand silence où brille une musique
Une note lancinante
Dans cette histoire
Je m’efforce à danser
À virevolter en un majestueux ballet
À danser
Économe de mouvements
À danser
Pour la grâce et la beauté
Pour un regard, un sourire dans la pénombre
Pour quelques murmures
Danser
Pour une fleur rebelle
Le regard ébloui
On croit rêver
Et de notre chétive plume
Dire au ciel de nous donner notre ange
Ma tendresse et ma vérité
Mon tout
Oublier le temps qui passe
Le temps qui passe
Qui passe
Et qui jamais ne passe
Tu me connais, Ego
Je suis homme taciturne
je n’ai rien à dire au destin
Je tire les ficelles
Qui engendrent d’autres létalités
Énigme et confusion
Diligemment
Cent têtes s’agitent
Passant d’une frivole allégresse
À une incommensurable tristesse
Et déjà nous ne savons plus freiner notre peine
Je tire les ficelles, Ego
Et, enfin, un jour viendra la mort
Enfin
La mort obsédante
Inattendue
Inespérée
La mort
Ruine de la nuit
Plainte de l’âme
Assez de vacarme
Mieux vaut glisser dans le noir
Se coucher pour mourir
Nu et abandonné
Avec ses souvenirs.
Comme uniques habits
La mort, Ego
La mort
J’y pense souvent
Son aile ne m’ennuie plus
La mort, Ego, est
Au cœur de ma nuit
L’ultime régal.
Tu ne souris plus, Ego ?
Poète Istvan
Istvan a publié sur le site 85 écrits. Istvan est membre du site depuis l'année 2017.Lire le profil du poète IstvanSyllabation De L'Écrit
Phonétique : Où Est Passé Le Rêve ?
ekutə, əɡo, ekutəʁətjɛ̃ lə suflə
listwaʁə kɔmɑ̃sə
dɑ̃ sεtə istwaʁə sə pʁelasə
œ̃ ɡʁɑ̃ silɑ̃sə u bʁijə ynə myzikə
ynə nɔtə lɑ̃sinɑ̃tə
dɑ̃ sεtə istwaʁə
ʒə mefɔʁsə a dɑ̃se
a viʁəvɔlte ɑ̃n- œ̃ maʒεstɥø balε
a dɑ̃se
ekɔnɔmə də muvəmɑ̃
a dɑ̃se
puʁ la ɡʁasə e la bote
puʁ œ̃ ʁəɡaʁ, œ̃ suʁiʁə dɑ̃ la penɔ̃bʁə
puʁ kεlk myʁmyʁə
dɑ̃se
puʁ ynə flœʁ ʁəbεllə
lə ʁəɡaʁ eblui
ɔ̃ kʁwa ʁεve
e də nɔtʁə ʃetivə plymə
diʁə o sjεl də nu dɔne nɔtʁə ɑ̃ʒə
ma tɑ̃dʁεsə e ma veʁite
mɔ̃ tu
ublje lə tɑ̃ ki pasə
lə tɑ̃ ki pasə
ki pasə
e ki ʒamε nə pasə
ty mə kɔnε, əɡo
ʒə sɥiz- ɔmə tasityʁnə
ʒə nε ʁjɛ̃ a diʁə o dεstɛ̃
ʒə tiʁə lε fisεllə
ki ɑ̃ʒɑ̃dʁe dotʁə- letalite
eniɡmə e kɔ̃fyzjɔ̃
diliʒamɑ̃
sɑ̃ tεtə saʒite
pasɑ̃ dynə fʁivɔlə aleɡʁεsə
a ynə ɛ̃kɔmɑ̃syʁablə tʁistεsə
e deʒa nu nə savɔ̃ plys fʁεne nɔtʁə pεnə
ʒə tiʁə lε fisεllə, əɡo
e, ɑ̃fɛ̃, œ̃ ʒuʁ vjɛ̃dʁa la mɔʁ
ɑ̃fɛ̃
la mɔʁ ɔpsedɑ̃tə
inatɑ̃dɥ
inεspeʁe
la mɔʁ
ʁɥinə də la nɥi
plɛ̃tə də lamə
ase də vakaʁmə
mjø vo ɡlise dɑ̃ lə nwaʁ
sə kuʃe puʁ muʁiʁ
ny e abɑ̃dɔne
avεk sε suvəniʁ.
kɔmə ynik-abi
la mɔʁ, əɡo
la mɔʁ
ʒi pɑ̃sə suvɑ̃
sɔ̃n- εlə nə mɑ̃nɥi plys
la mɔʁ, əɡo, ε
o kœʁ də ma nɥi
lyltimə ʁeɡal.
ty nə suʁi plys, əɡo ?
Historique des Modifications
31/12/2017 15:46
31/12/2017 15:40
31/12/2017 15:30
Récompense
Poesie sans commentaire

01/05/2025Poeme-France
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Prose Mort
Du 31/12/2017 12:56
L'écrit contient 242 mots qui sont répartis dans 10 strophes.