Univers de poésie d'un auteur

Prose:« C´est Comme Si C´était Hier ! »

La Prose

Un plaidoyer en faveur des traditions culturelles en vigueur chez les enfants jusqu´à ma génération.

C´est comme si c´était hier, pourtant ça fait un bon bout de temps. Pour ne pas s´en souvenir, il faudrait seulement être à la nôtre, d´une génération bien postérieure.
En ce temps-là, la lumière de la joie diurne venait, comme par enchantement, illuminer les sentiers de notre humeur nocturne à laquelle, un ciel parsemé d´étoiles, servait de toiture, avec dans ses robes les plus variées en couleurs, damoiselle lune à titre d´invitée d´honneur.
Chaque jour, après une si dure et longue journée en labeur, avant même que compère général soleil n´aille se reposer, de peur que son sommeil, en plein milieu de la nuit, par un chant courtoisement railleur de son espiègle mais prodigieux camarade de galère, en la personne de compère coq, ne soit perturbé, indépendamment de la même tâche qui, jour après jour, lui incombe, et ceci, sans répit, une fois le « grand goût » dans les ventres évacué, dans les cours, l´ambiance se tenait déjà sur ses deux pieds militaires. Et, peu avant, soit dans l´après-midi, plus particulièrement, quand ce n´est plus le jour ni encore la nuit, et que les regards séducteurs de notre très cher monsieur tantôt objet tantôt sujet d´admiration de notre propre univers aux murailles impénétrables en mythes et mystères, en vue de l´ offrande de son culte post-funéraire, (bien à son service je me réfère) , dans quelque coin de terre où sa présence dans la liste des besoins primaires s´avère nécessaire, attendu que la résurrection de sa défunte dulcinée (lune) , que les stupeurs de la nuit dans sa véracité vêtue de lumière de midi ou de minuit, lui fasse, à son tour, à chaudes larmes, pleurer, de joie, la venue d´une journée nouvelle ayant, pour sa part, les pieds sur terre et la tête remplie de fascination, assurant ainsi en prélude, la corvée d´un scénario semi romantique n´ayant rien à envier à l´ érotisme sur le lit du plasticisme olympien de l´horizon, derrière les fenêtres subtiles et discrètes silhouettant la complicité déconcertée, désarçonnée, désemparée et démystifiée de nos montagnes aux flancs de la curiosité mansardée de nos mers, fredonnant dans leur cœur la plus jolie de toutes les symphonies, celle de l´amour, en guise d´un hymne de gloire les unissant à jamais et pour toujours, dans l´éternel jeu de cache-cache que la nature leur fait tourner à la mésintelligence et à l´ironie du prodige idyllique qui, irrévocablement, leur a été destiné.

En effet, c´était l´époque des hauts faits de gloires de nos traditions culturelles où l´ humour trempé d´amertume était, du soir au matin et du matin soir aux flanc et franc dires des expériences et de la sagesse de ceux qui, en âge nous dépassaient, sans un jour manquer à ce tendre rendez-vous, pourrait-on dire, d´amour (pour notre culture) , cette rencontre de nous-même, par nous-même et avec nous-même sous l´égide des astuces du temps annonçant, comme par entêtement, la profusion, en tout, partout et toujours, d´un rôti spectacle garni d´ayitianitude dans toutes ses facettes : facétie, fantaisie, mythologie, tragédie, entéléchie, nostalgie, etc.
Tandis que les filles, après s´être occupées des besognes qui leur incombent, en pareille époque à la maison, s´adonnaient corps et âme et sans lieu à perturbation, à jouer au « pench » à l´ osselet, à la confection de « vêtement », au moyen de haillons aux basques d´un vieux matelas pendus ou de n`importe quel rébus de tissu qu´un tailleur et/ou une couturière aurait quelque part laissé à la dérive, pour la bonne mise des enfants que l´industrie ou la manufacture, par l´entremise d´un parent ou d´un ami, leur avait confiés ; sautaient à la corde, faisaient la ronde, bref tous les jeux que leur genre caractérisait ou non, les garçons de leur côté, une fois terminés les labeurs en adéquation avec leur sexe, vaquaient à leurs activités « d´ homme vaillant » : la confection d´armes à vocation non incendiaire sinon à eau ou n´importe quelle autre matière inoffensive, en vue de leurs opérations policières ou celles du genre à provoquer quand le moins on ne s´y attend de l´accrochage, bien entendu d´enfants, c´est à dire de courte durée ; tout en s´investissant dans l´industrie de cercles, d´automobiles de toute sorte au moyen de résidus métalliques, de bois et de caoutchouc, ce qui constituait un pas considérable en faveur de la protection de l´environnement, les jeux de billes les plus divers, au « lago kache » et au « lago deli » au « ralba », « toupi », au cerf-volant, si on est en période de carême.
En résumé, tant d´autres jeux à caractère folklorique ou vernaculaire qui n´acceptaient, en aucun cas et sous aucun prétexte, de discrimination de sexe ou d´âge tels : le marelle, « pla men cho » et les mises en scène, quasiment mimétiques, de la vie familiale quotidienne haïtienne, laquelle les convertissait à tour de rôle (garçons et filles) en père et mère de famille avec toutes les responsabilités que la fonction implique, avec tellement de verves et de professionnalisme, qu´on se demanderait dans quelle école d´arts scéniques ils ont reçu leurs cours de formation d´acteurs ; aussi bien qu´à autres activités juvéniles et enfantines regroupant également tout sexe et tout âge, sans préjugé de classe ou de couleur, mais que bien malheureusement, les défauts de cuirasse de la mémoire, à l´usure du temps, aujourd´hui ne permet plus de se rappeler.
C´était peut-être et sans aucun doute, « l´Age d´Or » de la Culture Haïtienne, sans que la plume d´aucun critique acharnée de motivation d´écriture, ne s´en soit rendue compte, alors que service elle aurait rendu non seulement pour un « grand merci » de la part d´un peuple ne côtoyant en rien l´ingratitude, mais aussi et surtout pour la cause d´une culture, d´une tradition qui, à sûr coup aujourd´hui, ironie du sort, bien qu´en voie de disparition, pourrait embellir les annales du patrimoine culturelle intangible de l´humanité.
Eh oui ! C´est comme si c´était hier, et le fait même d´être en train de vous faire, volontiers, le récit d´une telle histoire si riche en fantaisie qu´en réalisme, je vois déjà défiler, sous mes yeux, en cette époque, acteurs paradigmatiques et aujourd´hui, réduis en spectateurs fictifs et fort peu actifs, cette aventure, à mon humble avis, Prix Nobel en singularité et en romanticisme cependant, de nos jours, convertie en fantasme dont mon cœur reste et demeure, avec conviction ; après tellement de temps, le site idéale et historique de ses tendres apparitions.

En effet, Ça fait du temps, un bon bout de temps. Et, bien que je n´avais pas encore suffisamment d´esprit en vue d´y apporter aucune espèce de jugement de valeur pourtant, je m´en souviens bien : c´est comme si c´était hier !
Ces joies, ces valeurs incommensurables, reflets de notre idiosyncrasie, à la hauteur et à la dimension de notre histoire de Nation et de Peuple, peut-être à tout jamais perdues ou dont il ne reste de tant de vicissitudes rien que les vestiges que notre progéniture n´aura, probablement, pas vécues.
Oui ! Ces gestes culturelles, quoiqu´ aujourd´hui en agonie, ou dans quelque coin de notre terre en état de léthargie, ne doivent pas mourir. Qu´elles logent pour toujours les sanctuaires de nos cœurs, nous à qui notre venue tardive en ce monde si vieux n´a permis de jouir de la chance de marquer à leurs côtés les premiers pas de leur existence, sinon les accompagner à pieds fermes dans leur dénouement et insertion dans les profondeurs de notre vie de chaque jour. Puissent elles imprégner à tout jamais si ce n´est notre agir tout au moins notre penser à travers nos rires et nos pleurs, tout en servant d´engrais à nos champs de souvenir. Que de leurs cendres elles ressurgissent et demeurent dans les mœurs, les coutumes, les habitudes et les traditions des générations actuelles et futures tout en disposant à notre devers, ce Musée Ambulent, ce Panthéon National que devons-nous constituer tous et tout un chacun indistinctement.

Camilingue
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Camilingue@Yahoo.ca a publié sur le site 342 écrits. Camilingue@Yahoo.ca est membre du site depuis l'année 2004.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : « C´est Comme Si C´était Hier ! »œ̃ plεdwaje ɑ̃ favœʁ dε tʁadisjɔ̃ kyltyʁεlləz- ɑ̃ viɡœʁ ʃe lεz- ɑ̃fɑ̃ ʒyska ma ʒeneʁasjɔ̃.

sε kɔmə si setε jεʁ, puʁtɑ̃ sa fε œ̃ bɔ̃ bu də tɑ̃. puʁ nə pa sɑ̃ suvəniʁ, il fodʁε sələmɑ̃ εtʁə a la notʁə, dynə ʒeneʁasjɔ̃ bjɛ̃ pɔsteʁjəʁə.
ɑ̃ sə tɑ̃ la, la lymjεʁə də la ʒwa djyʁnə vənε, kɔmə paʁ ɑ̃ʃɑ̃təmɑ̃, ilymine lε sɑ̃tje də nɔtʁə ymœʁ nɔktyʁnə a lakεllə, œ̃ sjεl paʁsəme detwalə, sεʁvε də twatyʁə, avεk dɑ̃ sε ʁɔbə lε plys vaʁjez- ɑ̃ kulœʁ, damwazεllə lynə a titʁə dɛ̃vite dɔnœʁ.
ʃakə ʒuʁ, apʁεz- ynə si dyʁə e lɔ̃ɡ ʒuʁne ɑ̃ labœʁ, avɑ̃ mεmə kə kɔ̃pεʁə ʒeneʁal sɔlεj najə sə ʁəpoze, də pœʁ kə sɔ̃ sɔmεj, ɑ̃ plɛ̃ miljø də la nɥi, paʁ œ̃ ʃɑ̃ kuʁtwazəmɑ̃ ʁajœʁ də sɔ̃n- εspjεɡlə mε pʁɔdiʒjø kamaʁadə də ɡalεʁə, ɑ̃ la pεʁsɔnə də kɔ̃pεʁə kɔk, nə swa pεʁtyʁbe, ɛ̃depɑ̃damɑ̃ də la mεmə taʃə ki, ʒuʁ apʁε ʒuʁ, lɥi ɛ̃kɔ̃bə, e səsi, sɑ̃ ʁepi, ynə fwa lə « ɡʁɑ̃ ɡut » dɑ̃ lε vɑ̃tʁəz- evakye, dɑ̃ lε kuʁ, lɑ̃bjɑ̃sə sə tənε deʒa syʁ sε dø pje militεʁə. e, pø avɑ̃, swa dɑ̃ lapʁε midi, plys paʁtikyljεʁəmɑ̃, kɑ̃ sə nε plys lə ʒuʁ ni ɑ̃kɔʁə la nɥi, e kə lε ʁəɡaʁd sedyktœʁ də nɔtʁə tʁε ʃεʁ məsjø tɑ̃to ɔbʒε tɑ̃to syʒε dadmiʁasjɔ̃ də nɔtʁə pʁɔpʁə ynivez- o myʁajəz- ɛ̃penetʁabləz- ɑ̃ mitəz- e mistεʁə, ɑ̃ vɥ də lɔfʁɑ̃də də sɔ̃ kyltə pɔst fyneʁεʁə, (bjɛ̃ a sɔ̃ sεʁvisə ʒə mə ʁefεʁə) , dɑ̃ kεlkə kwɛ̃ də teʁə u sa pʁezɑ̃sə dɑ̃ la listə dε bəzwɛ̃ pʁimεʁə savεʁə nesesεʁə, atɑ̃dy kə la ʁezyʁεksjɔ̃ də sa defœ̃tə dylsineə (lynə) , kə lε stypœʁ də la nɥi dɑ̃ sa veʁasite vεtɥ də lymjεʁə də midi u də minɥi, lɥi fasə, a sɔ̃ tuʁ, a ʃodə laʁmə, pləʁe, də ʒwa, la vənɥ dynə ʒuʁne nuvεllə εjɑ̃, puʁ sa paʁ, lε pje syʁ teʁə e la tεtə ʁɑ̃pli də fasinasjɔ̃, asyʁɑ̃ ɛ̃si ɑ̃ pʁelydə, la kɔʁve dœ̃ senaʁjo səmi ʁɔmɑ̃tikə nεjɑ̃ ʁjɛ̃ a ɑ̃vje a leʁɔtismə syʁ lə li dy plastisismə ɔlɛ̃pjɛ̃ də lɔʁizɔ̃, dəʁjεʁə lε fənεtʁə- sybtiləz- e diskʁεtə siluεtɑ̃ la kɔ̃plisite dekɔ̃sεʁte, dezaʁsɔne, dezɑ̃paʁe e demistifje də no mɔ̃taɲəz- o flɑ̃k də la kyʁjozite mɑ̃saʁde də no mεʁ, fʁədɔnɑ̃ dɑ̃ lœʁ kœʁ la plys ʒɔli də tutə lε sɛ̃fɔni, sεllə də lamuʁ, ɑ̃ ɡizə dœ̃n- imnə də ɡlwaʁə lεz- ynisɑ̃ a ʒamεz- e puʁ tuʒuʁ, dɑ̃ letεʁnεl ʒø də kaʃə kaʃə kə la natyʁə lœʁ fε tuʁne a la mezɛ̃tεlliʒɑ̃sə e a liʁɔni dy pʁɔdiʒə idilikə ki, iʁevɔkabləmɑ̃, lœʁ a ete dεstine.

ɑ̃n- efε, setε lepɔkə dεz- o fε də ɡlwaʁə də no tʁadisjɔ̃ kyltyʁεlləz- u lymuʁ tʁɑ̃pe damεʁtymə etε, dy swaʁ o matɛ̃ e dy matɛ̃ swaʁ o flɑ̃k e fʁɑ̃k diʁə dεz- εkspeʁjɑ̃səz- e də la saʒεsə də sø ki, ɑ̃n- aʒə nu depasε, sɑ̃z- œ̃ ʒuʁ mɑ̃ke a sə tɑ̃dʁə ʁɑ̃de vu, puʁʁε tɔ̃ diʁə, damuʁ (puʁ nɔtʁə kyltyʁə) , sεtə ʁɑ̃kɔ̃tʁə də nu mεmə, paʁ nu mεmə e avεk nu mεmə su leʒidə dεz- astysə dy tɑ̃z- anɔ̃sɑ̃, kɔmə paʁ ɑ̃tεtəmɑ̃, la pʁɔfyzjɔ̃, ɑ̃ tu, paʁtu e tuʒuʁ, dœ̃ ʁoti spεktaklə ɡaʁni dεjisjanitydə dɑ̃ tutə sε fasεtə : faseti, fɑ̃tεzi, mitɔlɔʒi, tʁaʒedi, ɑ̃teleʃi, nɔstalʒi, εtseteʁa.
tɑ̃di kə lε fijə, apʁε sεtʁə ɔkype dε bəzɔɲə ki lœʁ ɛ̃kɔ̃be, ɑ̃ paʁεjə epɔkə a la mεzɔ̃, sadɔnε kɔʁz- e amə e sɑ̃ ljø a pεʁtyʁbasjɔ̃, a ʒue o « pɑ̃ʃ » a lɔsəlε, a la kɔ̃fεksjɔ̃ də « vεtəmεnt », o mwajɛ̃ də-ajɔ̃z- o bask dœ̃ vjø matəla pɑ̃dysz- u də εn aksɑ̃ ɡʁavə ɛ̃pɔʁtə kεl ʁebys də tisy kœ̃ tajœʁ e slaʃ u ynə kutyʁjεʁə oʁε kεlkə paʁ lεse a la deʁivə, puʁ la bɔnə mizə dεz- ɑ̃fɑ̃ kə lɛ̃dystʁi u la manyfaktyʁə, paʁ lɑ̃tʁəmizə dœ̃ paʁɑ̃ u dœ̃n- ami, lœʁ avε kɔ̃fje, sotε a la kɔʁdə, fəzε la ʁɔ̃də, bʁεf tus lε ʒø kə lœʁ ʒɑ̃ʁə kaʁakteʁizε u nɔ̃, lε ɡaʁsɔ̃ də lœʁ kote, ynə fwa tεʁmine lε labœʁz- ɑ̃n- adekasjɔ̃ avεk lœʁ sεksə, vakε a lœʁz- aktivites « dɔmə vajɑ̃t » : la kɔ̃fεksjɔ̃ daʁməz- a vɔkasjɔ̃ nɔ̃ ɛ̃sɑ̃djεʁə sinɔ̃ a o u nɛ̃pɔʁtə kεllə otʁə matjεʁə inɔfɑ̃sivə, ɑ̃ vɥ də lœʁz- ɔpeʁasjɔ̃ pɔlisjεʁəz- u sεllə dy ʒɑ̃ʁə a pʁɔvɔke kɑ̃ lə mwɛ̃z- ɔ̃ nə si atɑ̃ də lakʁoʃaʒə, bjɛ̃ ɑ̃tɑ̃dy dɑ̃fɑ̃, sεt- a diʁə də kuʁtə dyʁe, tut- ɑ̃ sɛ̃vεstisɑ̃ dɑ̃ lɛ̃dystʁi də sεʁklə, dotomobilə də tutə sɔʁtə o mwajɛ̃ də ʁezidys metalik, də bwaz- e də kautʃu, sə ki kɔ̃stitɥε œ̃ pa kɔ̃sideʁablə ɑ̃ favœʁ də la pʁɔtεksjɔ̃ də lɑ̃viʁɔnəmɑ̃, lε ʒø də bijə lε plys dive, o « laɡo kaʃə » εt o « laɡo dəli » o « ʁalba », « tupi », o sεʁf vɔlɑ̃, si ɔ̃n- εt- ɑ̃ peʁjɔdə də kaʁεmə.
ɑ̃ ʁezyme, tɑ̃ dotʁə- ʒøz- a kaʁaktεʁə fɔlklɔʁikə u vεʁnakylεʁə ki naksεptε, ɑ̃n- okœ̃ ka e suz- okœ̃ pʁetεkstə, də diskʁiminasjɔ̃ də sεksə u daʒə tεl : lə maʁεllə, « pla mεn ʃɔ » εt lε mizəz- ɑ̃ sεnə, kazime mimetik, də la vi familjalə kɔtidjεnə-ajtjεnə, lakεllə lε kɔ̃vεʁtisε a tuʁ də ʁolə (ɡaʁsɔ̃z- e fijs) εn pεʁə e mεʁə də famijə avεk tutə lε ʁεspɔ̃sabilite kə la fɔ̃ksjɔ̃ ɛ̃plikə, avεk tεllmɑ̃ də vεʁvəz- e də pʁɔfesjɔnalismə, kɔ̃ sə dəmɑ̃dəʁε dɑ̃ kεllə ekɔlə daʁ senikz- ilz- ɔ̃ ʁəsy lœʁ kuʁ də fɔʁmasjɔ̃ daktœʁ, osi bjɛ̃ ka otʁəz- aktivite ʒyveniləz- e ɑ̃fɑ̃tinə ʁəɡʁupɑ̃ eɡaləmɑ̃ tu sεksə e tut- aʒə, sɑ̃ pʁeʒyʒe də klasə u də kulœʁ, mε kə bjɛ̃ maləʁøzəmɑ̃, lε defo də kɥiʁasə də la memwaʁə, a lyzyʁə dy tɑ̃, oʒuʁdɥi nə pεʁmε plys də sə ʁapəle.
setε pø tεtʁə e sɑ̃z- okœ̃ dutə, « laʒə dɔʁ » də la kyltyʁə-ajtjεnə, sɑ̃ kə la plymə dokœ̃ kʁitikə aʃaʁne də mɔtivasjɔ̃ dekʁityʁə, nə sɑ̃ swa ʁɑ̃dɥ kɔ̃tə, alɔʁ kə sεʁvisə εllə oʁε ʁɑ̃dy nɔ̃ sələmɑ̃ puʁ yn « ɡʁɑ̃ mεʁsi » də la paʁ dœ̃ pəplə nə kotwajɑ̃ ɑ̃ ʁjɛ̃ lɛ̃ɡʁatitydə, mεz- osi e syʁtu puʁ la kozə dynə kyltyʁə, dynə tʁadisjɔ̃ ki, a syʁ ku oʒuʁdɥi, iʁɔni dy sɔʁ, bjɛ̃ kɑ̃ vwa də dispaʁisjɔ̃, puʁʁε ɑ̃bεlliʁ lεz- analə dy patʁimwanə kyltyʁεllə ɛ̃tɑ̃ʒiblə də lymanite.
ε ui ! sε kɔmə si setε jεʁ, e lə fε mεmə dεtʁə ɑ̃ tʁɛ̃ də vu fεʁə, vɔlɔ̃tje, lə ʁesi dynə tεllə istwaʁə si ʁiʃə ɑ̃ fɑ̃tεzi kɑ̃ ʁealismə, ʒə vwa deʒa defile, su mεz- iø, ɑ̃ sεtə epɔkə, aktœʁ paʁadiɡmatikz- e oʒuʁdɥi, ʁedɥiz- ɑ̃ spεktatœʁ fiktifz- e fɔʁ pø aktif, sεtə avɑ̃tyʁə, a mɔ̃n- œ̃blə avi, pʁi nɔbεl ɑ̃ sɛ̃ɡylaʁite e ɑ̃ ʁɔmɑ̃tisismə səpɑ̃dɑ̃, də no ʒuʁ, kɔ̃vεʁti ɑ̃ fɑ̃tasmə dɔ̃ mɔ̃ kœʁ ʁεstə e dəməʁə, avεk kɔ̃viksjɔ̃, apʁε tεllmɑ̃ də tɑ̃, lə sitə idealə e istɔʁikə də sε tɑ̃dʁəz- apaʁisjɔ̃.

ɑ̃n- efε, sa fε dy tɑ̃, œ̃ bɔ̃ bu də tɑ̃. e, bjɛ̃ kə ʒə navε pa ɑ̃kɔʁə syfizamɑ̃ dεspʁi ɑ̃ vɥ di apɔʁte okynə εspεsə də ʒyʒəmɑ̃ də valœʁ puʁtɑ̃, ʒə mɑ̃ suvjɛ̃ bjɛ̃ : sε kɔmə si setε jεʁ !
sε ʒwa, sε valœʁz- ɛ̃kɔmɑ̃syʁablə, ʁəflε də nɔtʁə idjozɛ̃kʁazi, a la-otœʁ e a la dimɑ̃sjɔ̃ də nɔtʁə istwaʁə də nasjɔ̃ e də pəplə, pø tεtʁə a tu ʒamε pεʁdɥz- u dɔ̃ il nə ʁεstə də tɑ̃ də visisitydə ʁjɛ̃ kə lε vεstiʒə kə nɔtʁə pʁɔʒenityʁə noʁa, pʁɔbabləmɑ̃, pa vekɥ.
ui ! sε ʒεstə kyltyʁεllə, kwakoʒuʁdɥi ɑ̃n- aɡɔni, u dɑ̃ kεlkə kwɛ̃ də nɔtʁə teʁə ɑ̃n- eta də letaʁʒi, nə dwave pa muʁiʁ. kεllə lɔʒe puʁ tuʒuʁ lε sɑ̃ktɥεʁə də no kœʁ, nuz- a ki nɔtʁə vənɥ taʁdivə ɑ̃ sə mɔ̃də si vjø na pεʁmi də ʒuiʁ də la ʃɑ̃sə də maʁke a lœʁ kote lε pʁəmje pa də lœʁ εɡzistɑ̃sə, sinɔ̃ lεz- akɔ̃paɲe a pje fεʁmə- dɑ̃ lœʁ denuəmɑ̃ e ɛ̃sεʁsjɔ̃ dɑ̃ lε pʁɔfɔ̃dœʁ də nɔtʁə vi də ʃakə ʒuʁ. pɥise εlləz- ɛ̃pʁeɲe a tu ʒamε si sə nε nɔtʁə aʒiʁ tut- o mwɛ̃ nɔtʁə pɑ̃se a tʁavεʁ no ʁiʁəz- e no plœʁ, tut- ɑ̃ sεʁvɑ̃ dɑ̃ɡʁεz- a no ʃɑ̃ də suvəniʁ. kə də lœʁ sɑ̃dʁəz- εllə ʁesyʁʒise e dəməʁe dɑ̃ lε mœʁ, lε kutymə, lεz- abitydəz- e lε tʁadisjɔ̃ dε ʒeneʁasjɔ̃z- aktɥεlləz- e fytyʁə tut- ɑ̃ dispozɑ̃ a nɔtʁə dəve, sə myze ɑ̃byle, sə pɑ̃teɔ̃ nasjɔnal kə dəvɔ̃ nu kɔ̃stitɥe tusz- e tut- œ̃ ʃakœ̃ ɛ̃distɛ̃ktəmɑ̃.

kamilɛ̃ɡ

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Poesie sans commentaire

Commentaire poème
19/04/2024Poeme-France
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Prose Civilisation
Du 25/07/2007 00:00

L'écrit contient 1407 mots qui sont répartis dans 5 strophes.