Slam:« Belle À Croquer »

Enfin, tel le vœu profond
D’un sage petit enfant,
Dans la langueur de l’exaucement,
Ce désir oh ! Combien ardent,
Ensorcelant, si dévorant, si débordant
D’aucune autre nature que celle dans toute ta splendeur,
Ta verve, ta beauté dans sa profondeur
Et surtout de ton naturel glamour revêtue te voir
Sous la contemplation de mes yeux (non) de poire
Et l’extase de mon âme, mon corps ; mon cœur
Vers je ne sais quel ordre de cieux,
A travers, de l’amour les plus tendres et voraces feux,
Des voluptés de la terre imprégnée
De la sinuosité, la suavité, la mouvance et l’exquisité de ta féminité
Assoiffée, oh ! Combien que je ne voudrais me tromper,
Des douces eaux m’érigeant en roseau,
Que les impérieux vents de ton charme fléchissent,
Sans sa rectitude briser
Dans l’espoir d’une transplantation, peut importe, spontanée ou planifiée
Aux plus intimes profondeurs de la terre promise,
Sans mine grise,
Et, ce, en guise d’un culte jamais avant rendu en honneur d’aucune divinité,
Même pas à Aphrodite ni à Néfertiti ou à Cupidon,
Déesses et Prince de beauté, de fécondité
Et d’amour respectivement
Et que toi seule a mérité !

En effet, enfin ce vœu, ce, désir si intense, si immense
Si enivrant, sujet de tellement de démences
Dont celle de savoir toute cette ampoulée de beauté
Relevant de ta seule identité m’être dédiée
Ou disons mieux, destinée,
Oui, ce vœu, s’est fait, même pour un instant, réalité.
En fait, bien qu’il me soit difficile, pour ainsi dire
Ce tableau et/ou spectacle décrire
(Mieux vaut les deux termes employer,
De peur de ne me tromper sur la nature de ce phénomène) Tellement j’en suis absorbé,
Je ne saurais ma reconnaissance ne pas te témoigner
Et, ce, peut importe que les mots, à eux seuls,
Ne suffisent pas pour une telle réalité t’exprimer.
Cette soirée, oui cette soirée, m’est un joyau, une perle
Que pour rien au monde je n’avais voulu l’échanger, encore moins, perdre.
Tu étais si belle ô ma déesse, mon héroïne, ma vedette, ma reine
Que je me disais, sans peine :
Mon Dieu, si c’est un rêve, que je ne me réveille jamais
Et, si bien tout cela est réel, que plus jamais je ne m’endorme.

Crois-moi, je suis incapable de flatterie, et de bassesse.
Tu es de la nature un chef-d’œuvre, une prouesse.
Et, même quand il n’y aurait aucun espoir de te savoir
Un jour, même pour un instant, mienne, et ainsi dans mon lit t’avoir
Ma vie durant,
En vue de te communiquer concrètement
Ce qui pour toi me traverse,
A l’instar d’un bateau en détresse
Ou encore, la terre sèche en attente d’averses,
Aussi heureux que moi, il n’y aurait pas d’homme sur terre,
Sincèrement, te le confessent mon âme, mon cœur et ma chair.
Ainsi, vêtue, de rouge et de noir,
En signe de victoire et de gloire
Sur tout ce qui pourrait nous constituer un obstacle
Tu as fait de cette soirée toute un spectacle
Dont la reconnaissance se fait sentir
Tendrement et à chaque moment ou je respire
Et, ce, dans tous les compartiments de mon être.
S’il s’agit là d’un péché, qu’il me plait de le commettre
Tant par action que par omission
Et même au-delà des limites de l’hallucination.
Tu es belle à croquer, à déguster et à savourer,
Permets-moi de te le dire, si cela n’attente à ton intégrité.
Enseigne-moi que faire pour, à un tel dessein aspirer
Ainsi que les sentiers pour y parvenir à emprunter,
Peut importe s’il me reviendrait à moi-même de les frayer.

Je veux tomber des nues
Aide-moi puisque tu en as les vertus.
Et je te serai éternellement,
Reconnaissant.
Merci de m’inspirer tellement de belles et bonnes choses
Et d’enlever en moi toutes les inclinations moroses.

A ma reine de beauté, ma Dulcinée.

Camilingue