Poème:« Je Ne Cesse De Penser À Toi, Papa »

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Le même titre un autre poème
Disant à mon père combien je l’aime.
En fait le premier était en manuscrit,
Lors de sa première maladie je l’avais écrit.

Bien malheureusement, celui-ci
Ne lui a jamais été parvenu
Et moi, je ne l’ai pas non plus
Et tous ses vers aujourd’hui,

Ne relèvent que de l’oubli.
Heureusement, elle n’a pas été détruite
La machine qui chaque phrase avait produite
Et de cela je m’en réjoui.

Tout mon cœur, toute mon âme
A les reproduire s’enflamme
Avec qu’avant autant de charme
Mais aujourd’hui trempé de larme.

Je ne cesse de penser à toi, papa ;
Toujours je me demande où tu es
Et comment effectivement tu vas :
Bien ou mal ainsi que ce que tu fais.

Bien que j’aie une sorte de sensation
Sans me faire aucunement d’illusion
Que tu es avec ton Dieu au paradis
Mais pourquoi déjà il t’a à nous ravi ?

C’est que des fois, je me demande
Quand je vois dans la rue, un vieillard
A peu prés de ton âge, qui son pain quémande
Ou tout simplement va quelque part.

Ainsi, je me permets Dieu
De l’offenser volontiers
Sans me faire aucunement de pitié
Et ce en tout temps et lieu.

Pourquoi mon père ?
Telle est ma grande question !
Est-ce parce que son salut pour toi,
Le plus important était aux menaces en proie ?

Et que passé, cet instant son âme tu perdrais
Pour toujours et à tout jamais ?
O ! Combien voudrais-je que tu m’en rassures
Afin que je t’enlève toutes mondaines censures !

Et que je puisse au moins me résigner
Son absence à malgré moi l’accepter
Et ainsi enfin la retrouver ma sérénité
Et que ta pitié par moi soit méritée.

Si bien qu’ainsi il en est,
Accorde-moi mener à bien ma vie
Afin un jour de le rejoindre au paradis
Ainsi que la famille au grand complet.

Là, on serait heureux comme jamais
Sur terre on ne l’airait été
Même dans les plus illustres palais
Ou temples somptueux qui aient existés.

08/01/08
Camilingue