Poème:« Errare Humanum Es ! »

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J´ai voulu croquer dans ta beauté
Comme j´hume l´air frais,
De ton humeur m´alimenter
Afin tel ton sourire,
D’en vie éternellement rester,
Me loger dans ton regard en vue
Du froid de l’angoisse me protéger.

Hélas ! Je suis comme inféodé
A une ardeur de passivité
Du nom de solitude qui torture,
Me hante et me traumatise,
Objet de mon plus grand mal.
Il me bouillonne dans les veines
Tout en cuisant en mon cœur
Rien qu’un immuable désir,
Celui de n´aimer que toi-même,
Malgré vents et marrés,
Malgré la réalité, dans son adresse,
Rude sagesse qui,
A chaque instant de m´aviser ne cesse,
Au sujet de notre incompatibilité.

C’est une dure vérité,
Mais, en ce qu’il parait
Peut importe les efforts que nous consentons,
De sorte à nous mettre sur l’onde
Les mêmes dimensions,
Quand le moins on ne s’y attend,
Ca s’étend et se répand
La pression augmente et monte,
La stupidité sur nos l’emporte.
Que du fiasco, que le cahot
C’est le dérèglement du baromètre de notre ego,
Et on doit repartir en dessous de zéro,
Et ce, en vrais héros des ruines de ce qui entre nous
N’avait même pas existée
Appelées à servir de fondation
A un gigantesque édifice
Du nom de l’amour.

Mon Dieu, c’est plus que vrai
Nous n’avons absolument rien en commun !
Comment puis-je à cette idiote idée
Continuer à m’attacher
A savoir, qu’en dépit de nos différences,
Nos divergences,
Il se peut que tu sois mon alter ego,
La sainte de ma dévotion,
Mon ange protecteur,
Ton corps mon temple de prédilection,
L’art de parcourir ta sensualité ma vacation,
Celui de me consumer de ton charme ta beauté,
Ma toute habilité sans m’efforcer,
Et de toi-même, mon hombre ;
Mon âme sœur ?

Ben, pas de panique,
Puisque : « errare humanum es ! »

Camilingue