Poème:Ma Tendre Mère, Mon Doux Bébé !

Je n’ai plus les mots pour remercier Dieu

Pour tant d’amour, de bienfaits et de bonheur,
Peut-être non mérité,
Depuis le jour où je suis né,
Jusqu’à celui ou ce monde je le quitterai.

Désormais, tout qu’il laisse qu’il m’arrive,
J’en ai plus aucun doute,
Qu’il en découlera grâce sur grâce.
Et plus rien ne m’inquiète !

Je ne cesserai de lui mercier
Et son Saint Nom glorifier
De m’avoir la chance et le privilège accordés
Pour empêcher que ma très chère mère meurt
Sous nos yeux et sans rien pouvoir faire.

En tout premier lieu Dieu ainsi l’a voulu,
En second lieu, il m’a donné le courage
D’en payer le prix d’un tel sacrifice.
Comment ne pas son Nom bénir ?

Lui qui est au-dessus de tout,
Lui qui voit tout et peut tout
Lui qui est partout et sait tout.
Oh comment ne pas son Nom exalter ?

J’aurais tellement voulu avoir encore une fois
Ce même privilège, cette même chance,
Et ainsi à bord de la machine du temps,
Revivre la nuit du 3 au 4 décembre 2007.

Mais ainsi, Dieu ne l’avait pas voulu,
Il a fallu que mon père bût la coupe aigre
De cette funeste matinée, sans marche arrière
Je m’en souviens bien, au point de non-retour
Du mardi 4 décembre vers les 5 heures.

Tel est l’un des plus grand regrets
Qu’a la vis je ne cesserai de lui reprocher,
Et encore moins ce lui pardonner,
Sa grande injustice envers les âmes mourantes,

Celle de n’avoir aucune autre alternative
Que celle de la résignation imminente,
Sans conteste ni recours d’aucun type,
Ni réclamation ni réparation,

Et à tout bout de champs,
Résolution résurrection,
S’il faut la Bible croire,
Et se réjouir au dernier jour !

Dans l’intervalle sur terre,
Je demande à Dieu, la force et le courage
Pour continuer à prendre soin
De celle qui est à la fois
Ma tendre mère et mon doux bébé.