Poème:70, 80, 10

Papa, si encore avec nous sur terre tu étais,
Aujourd’hui tes 80 ans avec nous tu célébrais.
Tu es parti à environ 11 mois sur tes 70 ans,
Très prochainement cela fera autour de 10 ans.
Désormais, tant la date de ton « incarnation »
Que celle de parmi nous ta disparition
Constitueront, tant que nous tes enfants
Soyons encore vivants des instants
A la fois de sereine commémoration
Que de triste célébration et de méditation.
Tu nous manques papi tellement
Que par moment nous te croyons encore vivant,
Car en nos cœurs tu es toujours présent,
Tel est mon cas particulièrement.

Depuis un bon nombre de temps,
La famille est confrontée apparemment
A d’insurmontables bouleversements.
De ta présence ardemment,
Le vide s’étale de tout son long
Et ton absence à la maison donne le ton
Tant qu’elle pèse sur nous de tout son poids.
La grâce semble avoir avec nous coupé le pont
Et le Nord s’éloigne de la mise à profit de notre foi.

Nous aurions tellement aimé qu’aujourd’hui
Avant même qu’il ne soit minuit
Qu’en ton cœur notre amour pour toi retentisse
Et que la joie et le bonheur en constituent les prémisses.

J’aurais tellement aimé t’étreindre dans mes bras
Tout en me blottissant contre toi encore une fois !

Peu importe là où tu es,
Crois-moi, tout tentative de doute
Même si tu y goutes
Se révèlerait sans succès :
Ce je tenais toujours à tes câlins
Cependant maintenant j’en ai plus grand besoin.

O que tes prières nous faisaient du bien !
En ces heures de rudes épreuves
Et d’adversité qui sévissent contre la famille
Et qui semblent ne vouloir de trêve,
Notre foi chancelle et vacille.
Insuffle-nous, papi, un peu de la tienne,
Si indomptable et inébranlable
Que rien ne détienne ni retienne ;
A cet égard, je me sens un peu coupable.

Papa, en effet, cela fait dix ans
Depuis ton départ pour l’éternité
Pourtant en moi tu demeures encore vivant.
Au grand jamais, au passé
Je n’arrive pas à te mentionner
De peur que nul ne prétende
Que tu as cessé d’exister,
Bien que je ne sais quoi répondre
Quant au sujet de toi on me demande.

En tes derniers jours, tu as été avec nous si tendre
En vue de compenser la sévérité
Avec laquelle tu nous avais éduqués.
Mais sache que tout au long de notre vie
Rien ne pourra nous ôter de l’envie
De nous soumettre à tes ordres, ta philosophie
Sans la moindre velléité de rébellion
Tellement nous sommes reconnaissants
De tes enseignement et ta méthode d’éducation.

Jamais auparavant
Je ne t’ai aimé autant
Que ton souvenir aujourd’hui
Au tréfonds de moi luit.
Je te rappelle avec autant de tendresse
Toi homme de conviction et de sagesse
Et dont la foi n’a jamais chancelé
Malgré de la vie les adversités.

Malgré à distance, avec la famille je m’unis
Pour te dire « Joyeux Anniversaire papi »

Ton fils chéri