Prose:La Symphonie Du Silence

L’écho de mon cœur- dans ses palpitations
Sans précipitation ni ralentissement
Hantise d’un unanime émerveillement
Dans son éparpillement hors perturbation
Cherchant sa transcendance dans un élan de méditation
En proie à l’angoisse dans sa dimension de machination-
S’est, trop longtemps refugié
Dans la clameur du silence en symphonie
Où glamour, amour, singularité
Pureté, puérilité, sérénité et sincérité
Passion, concession et confession
Amertume, frustration, pardon et consternation
N’ont cessé de tous leurs feux briller,
Via une conjugaison au mode synchronisation
Aux temps de confusion et de contradiction.

J’appartiens au passé en continuité
Projeté vers un futur d’antériorité
Faisant patauger dans un présent imparfait
A la faveur du conditionnement du temps
Qu’on traine impérativement derrière soi
A l’infinitif de la vertu du verbe
Dont l’inspiration prête sans équivoque à l’agir
Question de fleurir et éviter de flétrir…

L’âme en liesse,
Dès ma prime jeunesse
Le jardin somptueux de mon cœur
Fleurissait de femmes,
Des fillettes casanières de mon âge
Aux dames incendiaires au beau plumage
Dont le charme dans son paysage ravage
Je n’avais pas su être ce jardinier
A la promptitude de la culture de ses champs.

Que de sentiers à parcourir
Pour au succès parvenir,
De roses à cueillir
Pour sa vie embellir !
Des roses de tous les types
Et de toutes les caractéristiques,
De toutes les couleurs
Et de toutes les odeurs.
Quelle ostentation de frayeur
Que celle de ne pas être à même
A discerner l’erreur
Dans sa désespération d’aspiration au bonheur.

Tout comme la majorité,
Tutoiement de la totalité
Pour les hommes y a pas plus grande réalité,
Avec tout le respect que je dois à ma femme
A qui pourtant j’ai déclaré ma flamme,
Aujourd’hui j’avoue
Ne pas être homme d’une seule femme,
Que cela à la séparation nous voue.

Je ne veux continuer à le refouler
Dans le sanctuaire de mon être
Cet enfant prodigue en sommeil
Et dont soudain le réveil
L’âme la plus rebelle émerveille
Et faire briser le linceul
En signe de rupture du deuil
Tout en esquivant tout écueil.

Il y a de ces cœurs trop purs,
A l’intelligence si claire et nette
Pour ne pas se livrer à la bonté
Et non à la complaisance du refoulement.
Trop sages pour se reléguer à la cupidité
En rébellion a la stricte observation
Nonchalante et languissante.

Mes histoires d’amour
Sont de celles qui n’en finissent pas
Elles sont de moi et de toutes les tois
Dont en moi brille pour toujours le glamour.
Quand nos histoires semblent finir
Pourtant elles sont au fond en devenir.

La voie du silence
L’ombre du cri de l’âme
Sombrée dans la symphonie du sentir
Dans l’entrebâillement du cœur et de la pensée.

Aujourd’hui j’avoue
Ne pas être homme d’une seule femme,
De l’amour maternel,
En passant par celui de mes amies
Pour aboutir à celui de ma femme
Cela fait de moi sur terre
L’homme le plus heureux.