Poème:Ce N’était Qu’un Rêve !

Encore une fois tu es revenue
De ta nudité toute vêtue
Avec au cœur l’amour ta seule vêtu
Au moyen d’un pas si doux
Fouler les parvis de mes rêves.

Sans me faire d’yeux doux
Ni non plus de me faire moi-même dieu doux
Sans trêve, ni grève, ni crève
Je n’ai pu que me soumettre
Comme par un coup de maître
Sous l’emprise de tes caresses.
Comme au bon vieux temps
On était tous deux content.
Et tu étais sagesse en toute largesse,
Dans un air d’allégresse
Tu t’es convertie en mon ivresse.

Que t’ai-je fait pour me torturer de la sorte ?
Faut-il que je t’exhorte
Durant le jour à frapper à ta porte ?
Pourquoi de ma vie as-tu disparu ?
Et ce semble-t-il pour toujours
Sans même pouvoir se dire un p’tit bonjour ?

Entre nous ce n’est plus le glamour
Mais ce n’est pas non plus la mort de l’amour.
Tu as fait de mon cœur le lieu de prédilection
Pour tes soudaines apparitions.

Pourquoi hantes-tu mes rêves ?
Hier soir j’ai rêvé de toi,
Tu m’es apparue toute splendide
Et radieuse, comme c’est stupide
Tu n’as point en moi perdu foi !

C’était si réel,
Entre nous il n’y avait plus de querelle,
Je n’avais aucunement souhaité me réveiller.
L’amour n’a su nous télétransporter
Par le comète de l’extase vers le paradis.
Ah comme notre cet amour est hardis !

On s’est aimé, comme au premier jour.
Et j’ai crié : « Mon Dieu,
Si c’est un rêve,
Fais que je ne me réveille jamais.
Et si c’est la réalité,
Que plus jamais je ne m’endorme. »