Poème:L’éternel Amour

Cela fait très exactement 3 ans,
Je m’en souviens bien,
Il m’est arrivé, à la fois,
L’un des plus grands malheurs et bonheurs de ma vie.
Pour son 45ème anniversaire,
Elle s’est fait le cadeau de me demander en divorce.

C’était l’un des jours le plus triste et effrayant de ma vie.
J’avais l’impression que la terre s’écroulait sous mes pieds.
Cependant, avec le temps,
Bien qu’on ne sache s’oublier,
Que le divorce ne tue pas l’amour,
J’ai fini par comprendre que c’était pour le bien de nous deux.

Tant la chimie que l’alchimie était complètement anéantie entre nous deux.
Ensemble, il n’y avait plus de moyen de jouir
De cet amour fort et pur,
Silhouette du bonheur si authentique
Qu’on s’était pourtant promis et juré de construire à deux.

Et nous voilà, trois ans après,
Chacun son chemin, chacun son destin,
Avec ses rires et ses pleurs,
Ses déboires et ses gloires,
Ses peines, ses peurs, ses douleurs.

Oui, chacun de son côté avec ses irréversibles regrets,
Ses propres projets,
Au chevet d’un amour, qui se refuse de mourir, en secret,
Sans trop savoir si nos chemins de solitude dans la foule,
Peut-être se recroiseront un jour.

De cet amour languissant il ne reste que les débris,
Incapable de faire du bruit,
Que pourtant l’usure du temps ne détruit.
Quand le moins je ne m’y attends,
Dans mes rêves tu fais irruption,
Et mon cœur rempli encore pour toi de passion,
Tel un volcan en éruption,
N’aspire qu’à notre amour la dégustation.

A toi qui ne me vois pas,
Toi qui ne m’entends pas,
Qui ne me sens pas,
Qui ne s’intéresse plus à moi,
Qui ne me lis pas,
Qui ne me sieds pas,
Qui ne m’aimes plus,
Avec qui je ne partage plus le lit,
Pourtant pour toujours me lies,
Qui, dans le silence de ton cœur me sourit,
Dans la solitude de ses nuits,
De nos doux souvenirs jouit,
Avec un doux amour au tréfonds du cœur enfoui,
Et de l’envie de le revivre se réjouit,
Que de choses je t’aurais dit,
Que de refoulées envies, sans fantaisie,
Sous la brise d’un amour depuis interdit,
Une pensée spéciale à toi aujourd’hui.

Que j’aime par ton absence et en silence à être séduit,
Et vers le palais de tes ennuis,
Sans pouvoir t’endormir chaque nuit,
Être à jamais conduit.

Tombé de l’amour les étages,
Le cœur pris ailleurs en otage,
Je te dédie ce poème,
Tel sur ton front le diadème,
Un hymne à la nostalgie,
Du temps qu’on n’aura pas ensemble vécu.

Il ne nous reste plus aucune autre alternative,
Que de continuer à nous aimer en silence,
Oui dans le silence complice de nos cœurs
Et la fusion indissoluble de nos âmes.

Bien qu’au fond on est tristement heureux
De ne pouvoir comme au bon vieux temps
Consumer cet amour si grand et si puissant
Qui irrémédiablement nous lie pour toujours.

Tu fais battre mon cœur à ce rythme si accéléré,
Dépassant les 100 miles à l’heure
Que je suis à bout de souffle.
Car l’amour que tu avais en moi semé un jour,
Je l’ai gardé en moi pour toi intacte,
Tout entier, sans jamais y toucher.

Car tu as laissé en moi,
Toute ta saveur et ta douceur,
Et d’un amour roi
Qui n’obéit à aucune loi,
Sans aux yeux avoir froid
Et qui n’a foi qu’en toi.

Sans aucune velléité,
Du fer retourner dans la plaie,
Il me plaît à te dire qu’au fond (combien) je t’aime,
Sans crainte et sans peur,
Tel un grand mystère qu’on ne révèle à personne,
Mais qu’on garde en nous en secret,
Et surtout en paix.
Car aujourd’hui notre amour repose en paix.

Je sais que c’est pour toi encore plus dur,
Bien que notre séparation aujourd’hui soit mûre,
Je ne peux m’empêcher de te le dire :
Je t’aime plus que jamais d’un amour
Puissant, chaque jour encore plus pur.

La vérité est que les gens qui s’aiment
Et qui sont obligés de se séparer malgré eux-mêmes,
N’ont jamais le courage de dire à l’autre ou à soi-même
Avant ou après leur séparation le requiem :
Je n’ai jamais voulu qu’on se sépare,
Mais plutôt jeter les bases d’un nouveau départ.
Voici que notre amour s’est converti en un cauchemar.

Tout en souhaitant entre nous juste un peu de changement.
Non pas changement de tempérament,
Ou de sentiment,
Mais changement de comportement,
En vue du retour à l’amour d’autrefois entre nous,
Comme deux colombes amoureuses,
Qui s’aiment d’un amour infini,
Voltigeant heureux sur toutes les branches
Où ils se posent et où qu’ils aillent.
Malheureusement, c’était trop beau pour être vrai.

Ta demande en divorce,
M’est tombée dessus,
Comme un coup de massue,
Sans l’avoir aucunement aperçues.
L’aigreur et la colère l’ont la victoire emportée sur l’amour.

Et notre amour s’est à jamais dilué,
Dans une coupe d’amertume et de revanche.
Contre moi, rien que pour défendre ma fierté,
Ta demande en divorce je l’avais acceptée
C’était pour moi l’unique façon de me venger.
Me venger du fait que tu m’aies humilié.
Car, j’étais tellement blessé et froissé.

Pourtant dans mon cœur,
Indépendamment des gens les critères autour de l’amour sincère,
Je continue encore à t’aimer.
C’est le seul vrai cri de mon cœur :
Je t’aime de tout mon cœur mon amour,
Dès le premier jour et pour toujours.

J’ai toujours su que c’était de toi que je voulais,
Plus que personne d’autre au monde.
Car, jour et nuit tu es la,
La ou tu ne sais que le règne c’est toi,
Toute belle, ravissante et éblouissante,
Faisant de mon cœur le lieu de prédilection de tes apparitions.
Crois-moi si tu ne m’en veux pas,
Cette réalité ne changera d’un iota.
Même après ma mort
Tes caresses resteront gravées sur mon corps.

Bonne fête à toi que je n’ai plus le droit de dire mon amour,
Depuis toujours et pour toujours.