Poème:Sourire

Tu me salues parfois quand je suis au carrefour
Des colères et du pire
Face a mes mauvais airs, tu joues en troubadour
Tes air qui m’inspirent
Et comme un guide sur, tu viens à mon secours,
M’extirpes des délires
Que de vilains génies mirent sur mon parcours.
En croisant le soupir,
Tu peux lui rappeler la douceur du velours
Qu’il s’acharne à occire
Quand les lèvres sont tristes, tu les tords a rebours
Et pour ne pas flétrir,
Tu appelles en rescousse les plus jolis atours
Que ton maître le rire
Sait te recommander : des paupières abat jour
Peuvent alors cueillir
Le joyeuse lumière qui de partout accourt,
Et pour bien nous ravir,
Des fossettes rieuses peuvent parler d’amour
Tu es un elixir
Qu’un vieux druide barbu a conçu dans sa tour
Qui a l’âme va dire
Qu’elle peut se faufiler par delà les contours
Voulant la retenir
Sitôt qu on t aperçoit, plus question d’ être sourd ;
Tu sais si bien séduire…
Et si nous soupirons, que tout nous semble lourd,
Tu viens nous divertir
Comme un clown à bascule qui propose un détour,
Pour un peu ressentir
Ce qu’aux peines en ton nom la vie offre en recours