Univers de poésie d'un auteur

Prose:La Grande Givrée

La Prose

En cet hiver, un envahisseur inattendu s’apprêtait à étrangler la Terre. Le gel était devenu ennemi public. En deux mois la glace avait pétrifié le monde. Le mode de vie civilisé et l’ordre incontournable de la chaine alimentaire furent brisés. L’ONU avait établie un recensement exceptionnel de grande envergure, le taux de mort avait quadruplé. Le gouvernement avait entrepris des mesures d’urgences, il créa des bâtiments dans des galeries souterraines qu’on appelait ovencoop et y fit migrer sa population. La concentration du peuple dans des endroits étroits devait confiner les chaleurs corporels dégagés par la masse d’habitant dans toute une galerie. Il y avait aussi pour nous, un petit espoir de retrouver la chaleur que nous offrait autrefois la Terre. Même si notre propre enterrement nous éloignait du soleil et nous condamnait de ses rayons, cela était préférable, nous avions admis que la surface de la terre allait rapidement devenir un champs stérile et étouffant, impossible pour tous corps vivant d’y survivre. Le fait de s’entasser dans des endroits plus petits devait soit disant réchauffer l’atmosphère… Mais cela ne suffisait pas, les gens n’ont cessé de se harceler entre eux pour s’accaparer les choses qui redevinrent essentielles à leur yeux. Le plan de reconstruction comprenait la répartition de la population dans plusieurs ovencoops creusées dans le cœur du pays. Les individus étaient placés selon leur place dans la hiérarchie sociale. Il y avait les galeries agricoles, celles du génie civile, énergétiques, résidentielles. Les articles du plan n’avaient pas parler de celles construites avant, seuls une élite désignée par le haut gouvernement y avait sa place. Il n’y avait pas assez de galeries pour toute la population, tout ceux qui n’eurent pas eu les moyens de se procurer le pass pour se réfugier durent se débrouiller d’eux même, on les a laissé mourir, mais la déresponsabilisation empêchait le remord de nous prendre à la gorge. Le temps de fabriquer rien qu’une seule galerie était trop long, les ouvriers mouraient sur le chantier. A l’intérieur se développa un climat de stress et de doute. Les gens avaient perdus l’habitude de vivre en communauté. La perte de leur intimité les rendaient fous, ils n’étaient pas près à accepter les autres, la plupart ne le voulait même pas.
Tous les scientifiques qui étudiaient ce problème n’avaient trouvé aucune explication. C’est vrai, depuis l’an 2033, la modernité avait fait un énorme pas en avant. Toute sorte de magnétisation et de nanotechnologie ou autre, tout ce dit progrès que l’on offrait au gens directement chez eux n’avait rien fait pour combattre le froid, même les derniers systèmes de chauffage, la pub disait « Vous n’aurez plus jamais froid ». On attendait un réchauffement climatique depuis longtemps, beaucoup d’entreprises et d’usines avaient continué à utiliser de leur pollution, ceci aurait du encourager le réchauffement mais apparemment le profit est un plat qui se mange froid. Le profit est la mort, nous sommes le plat. Les dates d’ères glaciaires n’étaient pourtant pas prévues pour ce siècle. Qu’était alors la cause de tout ceci ? Tandis que les chercheurs, réfugiés aux quelques endroits chauds qu’il restait, étudiaient, d’autres personnes simplement humaines, enfermés par le gel mourraient.
L’été approchait, l’hiver était passé et le temps se refroidissait, maintenant toute la planète n’était plus qu’un désert de glace. Dans quelques états d’énormes panneaux solaires avaient été construits afin de dévier les rayons qu’envoyait le soleil pour les concentrer sur des zones que les dirigeants qualifiaient de prioritaires. Le soleil, ce Soleil, nous avait-il abandonné ? Non, il brillait de toutes ses flammes, de toute sa beauté, nous en étions-nous éloigné ? Non plus, au contraire, certains disaient encore que dans des milliers d’années le soleil rencontrera la terre. La fin du monde dans des milliers d’années ? Mais l’espoir était encore là, les gens s’accrochaient désespérément à la vie, les migrations vers l’équateur étaient plus qu’abondantes.
Au mois de juin, on comptait huit cent millions de morts par le froid et un milliard et quatre cent millions de disparus. Ce n’était que des statistiques, nous n’en savions rien du tout. Toutes les communications furent coupés une par une, nous ne savions même pas qui nous commandait, surement pas nous même. Toutes les galeries finirent par être indépendantes, elles faisaient du commerce avec leurs voisines par des tunnels interminables et fragiles. Les agriculteurs possédaient le nouveau capitale, une nourriture plus ou moins saine. On leur donna le nom d’agrovencoop, naturellement, et nous suivions les règles qu’ils nous dictaient. Je n’avais aucune idée de ce qu’il se passait à l’étranger.

Un jour un émissaire débarqua dans notre secteur souterrain, il nous rendit compte des trouvailles d’un bientôt célèbre scientifique, Danniward. Il établi le projet de faire remonter la chaleur terrestre jusqu’à la surface de la Terre, je n’ai jamais compris comment, mais il semblait qu’étant donné que l’air chaud est plus léger que l’air froid, un système complexe de canalisations et de ventilations permettrait un réchauffement des ovencoops. S’ajoutant à ça un programme de forage pour faire remonter le magma en fusion et le faire couler sous les nappes phréatiques et sous les galeries de sauvetages. Son projet a peut être été mis en œuvre dans les galeries qui en avaient les moyens. Les gens avaient introduis des marchés et des ventes ; les ressources prioritaires avaient bien changé, ainsi, comme beaucoup d’emplois n’existaient plus, les marchands et agriculteurs s’enrichissaient, il y avait plusieurs monnaies et on ne connaissait la vrai valeur d’aucune. Le meilleur or restait la céréale et la peau. Des mesures de survie avaient été organisées, on avait fait germer des plantes et des arbres, à organisme génétiquement modifié, à l’intérieure des galeries avec des lampes comme sources de lumière. La chasse était devenue un des métiers les mieux payé, il fallait attendre beaucoup de temps avant de trouver un rare animal polaire ou des racines encore saines, ramener le tout chez soi sans se faire voler et sans se faire tuer. D’autres animaux avaient été capturés et élevés, pour éviter la total disparition d’alimentation animal mais rares sont ceux qui ont pu goûter cette nouvelle viande des cavernes en raison de son prix.
Rapidement vinrent les guerres, les grandes puissances économiques avaient rassembler des armées, on accepte n’importe quoi en échange des éléments nécessaires à notre survie. Ainsi les pays riches et les multinationales se mirent à attaquer les galeries les plus chaudes et les pays de l’équateur, là bas, la température était parfois, rarement mais parfois, proche de -05°C. Juste quelques mois plus tard la géographie changea totalement. A l’équateur, la température était équivalente à celle des pôles en l’an 2000. Il était impossible de vivre au delà des tropiques, que ce soit pour un animal ou un végétal. Mais celle qui gagna la guerre fut la maladie, tous les virus et bactéries fuyaient eux aussi le froid, ils se réfugièrent dans les galeries ou à l’équateur, là où la totalité de la population humaine se trouvait désormais et avec le froid et la faim, le système protecteur de l’Homme s’était grandement affaibli. Des famines, des épidémies, des guerres civils, de la piraterie et des émeutes. Avec tout ça, le froid grandissait encore et encore, les gens s’isolaient, les gens se mourraient.

Savez vous pourquoi tout ceci se passe, pourquoi le froid est arrivé ? Vous voulez une réponse ? Ce n’est pas un fait scientifique, ce n’est pas un dieux en colère, ce n’est pas la Terre qui se venge des horreurs de l’Homme, c’est nous. Avec tout le confort que nous avons créé, avec toute la modernité que nous avons inventé, l’Homme s’est isolé, il a oublié la chaleur de la convivialité, la chaleur de l’amitié, la chaleur de l’amour. L’Homme est devenu froid, la planète la suivit…
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Poeme de Kabda

Poète Kabda

Kabda a publié sur le site 66 écrits. Kabda est membre du site depuis l'année 2012.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : La Grande Givréeɑ̃ sεt ivεʁ, œ̃n- ɑ̃vaisœʁ inatɑ̃dy sapʁεtε a etʁɑ̃ɡle la teʁə. lə ʒεl etε dəvəny εnəmi pyblik. ɑ̃ dø mwa la ɡlasə avε petʁifje lə mɔ̃də. lə mɔdə də vi sivilize e lɔʁdʁə ɛ̃kɔ̃tuʁnablə də la ʃεnə alimɑ̃tεʁə fyʁe bʁize. lɔny avε etabli œ̃ ʁəsɑ̃səmɑ̃ εksεpsjɔnεl də ɡʁɑ̃də ɑ̃vεʁɡyʁə, lə to də mɔʁ avε kadʁyple. lə ɡuvεʁnəmɑ̃ avε ɑ̃tʁəpʁi dε məzyʁə dyʁʒɑ̃sə, il kʁea dε ba=ti=mɑ̃ dɑ̃ dε ɡaləʁi suteʁεnə kɔ̃n- apəlε ɔvɑ̃kup e i fi miɡʁe sa pɔpylasjɔ̃. la kɔ̃sɑ̃tʁasjɔ̃ dy pəplə dɑ̃ dεz- ɑ̃dʁwaz- etʁwa dəvε kɔ̃fine lε ʃalœʁ kɔʁpɔʁεl deɡaʒe paʁ la masə dabitɑ̃ dɑ̃ tutə ynə ɡaləʁi. il i avε osi puʁ nu, œ̃ pəti εspwaʁ də ʁətʁuve la ʃalœʁ kə nuz- ɔfʁε otʁəfwa la teʁə. mεmə si nɔtʁə pʁɔpʁə ɑ̃tεʁəmɑ̃ nuz- elwaɲε dy sɔlεj e nu kɔ̃damnε də sε ʁεjɔ̃, səla etε pʁefeʁablə, nuz- avjɔ̃z- admi kə la syʁfasə də la teʁə alε ʁapidəmɑ̃ dəvəniʁ œ̃ ʃɑ̃ steʁilə e etufɑ̃, ɛ̃pɔsiblə puʁ tus kɔʁ vivɑ̃ di syʁvivʁə. lə fε də sɑ̃tase dɑ̃ dεz- ɑ̃dʁwa plys pəti dəvε swa dizɑ̃ ʁeʃofe latmɔsfεʁə… mε səla nə syfizε pa, lε ʒɑ̃ nɔ̃ sese də sə-aʁsəle ɑ̃tʁə ø puʁ sakapaʁe lε ʃozə ki ʁədəvɛ̃ʁe esɑ̃sjεlləz- a lœʁ iø. lə plɑ̃ də ʁəkɔ̃stʁyksjɔ̃ kɔ̃pʁənε la ʁepaʁtisjɔ̃ də la pɔpylasjɔ̃ dɑ̃ plyzjœʁz- ɔvɑ̃kup kʁøze dɑ̃ lə kœʁ dy pεi. lεz- ɛ̃dividysz- etε plase səlɔ̃ lœʁ plasə dɑ̃ la jeʁaʁʃi sɔsjalə. il i avε lε ɡaləʁiz- aɡʁikɔlə, sεllə dy ʒeni sivilə, enεʁʒetik, ʁezidɑ̃sjεllə. lεz- aʁtiklə dy plɑ̃ navε pa paʁle də sεllə kɔ̃stʁɥitəz- avɑ̃, səlz- ynə elitə deziɲe paʁ lə-o ɡuvεʁnəmɑ̃ i avε sa plasə. il ni avε pa ase də ɡaləʁi puʁ tutə la pɔpylasjɔ̃, tu sø ki nəʁe pa y lε mwajɛ̃ də sə pʁɔkyʁe lə pas puʁ sə ʁefyʒje dyʁe sə debʁuje dø mεmə, ɔ̃ lεz- a lεse muʁiʁ, mε la deʁεspɔ̃sabilizasjɔ̃ ɑ̃pεʃε lə ʁəmɔʁ də nu pʁɑ̃dʁə a la ɡɔʁʒə. lə tɑ̃ də fabʁike ʁjɛ̃ kynə sələ ɡaləʁi etε tʁo lɔ̃, lεz- uvʁje muʁε syʁ lə ʃɑ̃tje. a lɛ̃teʁjœʁ sə devəlɔpa œ̃ klima də stʁεsz- e də dutə. lε ʒɑ̃z- avε pεʁdys labitydə də vivʁə ɑ̃ kɔmynote. la pεʁtə də lœʁ ɛ̃timite lε ʁɑ̃dε fus, il netε pa pʁεz- a aksεpte lεz- otʁə, la plypaʁ nə lə vulε mεmə pa.
tus lε siifik ki etydjε sə pʁɔblεmə navε tʁuve okynə εksplikasjɔ̃. sε vʁε, dəpɥi lɑ̃ dø milə tʁɑ̃tə tʁwa, la mɔdεʁnite avε fε œ̃n- enɔʁmə pa ɑ̃n- avɑ̃. tutə sɔʁtə də maɲetizasjɔ̃ e də nanɔtεknɔlɔʒi u otʁə, tu sə di pʁɔɡʁε kə lɔ̃n- ɔfʁε o ʒɑ̃ diʁεktəmɑ̃ ʃez- ø navε ʁjɛ̃ fε puʁ kɔ̃batʁə lə fʁwa, mεmə lε dεʁnje sistεmə də ʃofaʒə, la pyb dizεt « vus noʁe plys ʒamε fʁwad ». ɔ̃n- atɑ̃dε œ̃ ʁeʃofəmɑ̃ klimatikə dəpɥi lɔ̃tɑ̃, boku dɑ̃tʁəpʁizəz- e dyzinəz- avε kɔ̃tinye a ytilize də lœʁ pɔlysjɔ̃, səsi oʁε dy ɑ̃kuʁaʒe lə ʁeʃofəmɑ̃ mεz- apaʁamɑ̃ lə pʁɔfi εt- œ̃ pla ki sə mɑ̃ʒə fʁwa. lə pʁɔfi ε la mɔʁ, nu sɔmə lə pla. lε datə dεʁə ɡlasjεʁə netε puʁtɑ̃ pa pʁevɥ puʁ sə sjεklə. ketε alɔʁ la kozə də tu səsi ? tɑ̃di kə lε ʃεʁʃœʁ, ʁefyʒjez- o kεlkz- ɑ̃dʁwa ʃo kil ʁεstε, etydjε, dotʁə- pεʁsɔnə sɛ̃pləmɑ̃ ymεnə, ɑ̃fεʁme paʁ lə ʒεl muʁʁε.
lete apʁoʃε, livεʁ etε pase e lə tɑ̃ sə ʁəfʁwadisε, mɛ̃tənɑ̃ tutə la planεtə netε plys kœ̃ dezεʁ də ɡlasə. dɑ̃ kεlkz- eta denɔʁmə- pano sɔlεʁəz- avε ete kɔ̃stʁɥiz- afɛ̃ də devje lε ʁεjɔ̃ kɑ̃vwajε lə sɔlεj puʁ lε kɔ̃sɑ̃tʁe syʁ dε zonə kə lε diʁiʒɑ̃ kalifjε də pʁjɔʁitεʁə. lə sɔlεj, sə sɔlεj, nuz- avε til abɑ̃dɔne ? nɔ̃, il bʁijε də tutə sε flamə, də tutə sa bote, nuz- ɑ̃n- esjɔ̃ nuz- elwaɲe ? nɔ̃ plys, o kɔ̃tʁεʁə, sεʁtɛ̃ dizε ɑ̃kɔʁə kə dɑ̃ dε milje dane lə sɔlεj ʁɑ̃kɔ̃tʁəʁa la teʁə. la fɛ̃ dy mɔ̃də dɑ̃ dε milje dane ? mε lεspwaʁ etε ɑ̃kɔʁə la, lε ʒɑ̃ sakʁoʃε dezεspeʁemɑ̃ a la vi, lε miɡʁasjɔ̃ vεʁ lekatœʁ etε plys kabɔ̃dɑ̃tə.
o mwa də ʒɥɛ̃, ɔ̃ kɔ̃tε ɥi sɑ̃ miljɔ̃ də mɔʁ paʁ lə fʁwa e œ̃ miljaʁ e katʁə sɑ̃ miljɔ̃ də dispaʁys. sə netε kə dε statistik, nu nɑ̃ savjɔ̃ ʁjɛ̃ dy tu. tutə lε kɔmynikasjɔ̃ fyʁe kupez- ynə paʁ ynə, nu nə savjɔ̃ mεmə pa ki nu kɔmɑ̃dε, syʁəmɑ̃ pa nu mεmə. tutə lε ɡaləʁi finiʁe paʁ εtʁə ɛ̃depɑ̃dɑ̃tə, εllə fəzε dy kɔmεʁsə avεk lœʁ vwazinə paʁ dε tœ̃nεlz- ɛ̃tεʁminabləz- e fʁaʒilə. lεz- aɡʁikyltœʁ pɔsedε lə nuvo kapitalə, ynə nuʁʁityʁə plysz- u mwɛ̃ sεnə. ɔ̃ lœʁ dɔna lə nɔ̃ daɡʁɔvɑ̃kup, natyʁεllmɑ̃, e nu sɥivjɔ̃ lε ʁεɡlə kil nu diktε. ʒə navεz- okynə ide də sə kil sə pasε a letʁɑ̃ʒe.

œ̃ ʒuʁ œ̃n- emisεʁə debaʁka dɑ̃ nɔtʁə sεktœʁ suteʁɛ̃, il nu ʁɑ̃di kɔ̃tə dε tʁuvajə dœ̃ bjɛ̃to selεbʁə siifikə, daniwaʁ. il etabli lə pʁɔʒε də fεʁə ʁəmɔ̃te la ʃalœʁ teʁεstʁə ʒyska la syʁfasə də la teʁə, ʒə nε ʒamε kɔ̃pʁi kɔmɑ̃, mεz- il sɑ̃blε ketɑ̃ dɔne kə lεʁ ʃo ε plys leʒe kə lεʁ fʁwa, œ̃ sistεmə kɔ̃plεksə də kanalizasjɔ̃z- e də vɑ̃tilasjɔ̃ pεʁmεtʁε œ̃ ʁeʃofəmɑ̃ dεz- ɔvɑ̃kup. saʒutɑ̃ a sa œ̃ pʁɔɡʁamə də fɔʁaʒə puʁ fεʁə ʁəmɔ̃te lə maɡma ɑ̃ fyzjɔ̃ e lə fεʁə kule su lε napə fʁeatikz- e su lε ɡaləʁi də sovətaʒə. sɔ̃ pʁɔʒε a pø εtʁə ete miz- ɑ̃n- œvʁə dɑ̃ lε ɡaləʁi ki ɑ̃n- avε lε mwajɛ̃. lε ʒɑ̃z- avε ɛ̃tʁɔdɥi dε maʁʃez- e dε vɑ̃tə, lε ʁəsuʁsə- pʁjɔʁitεʁəz- avε bjɛ̃ ʃɑ̃ʒe, ɛ̃si, kɔmə boku dɑ̃plwa nεɡzistε plys, lε maʁʃɑ̃z- e aɡʁikyltœʁ sɑ̃ʁiʃisε, il i avε plyzjœʁ mɔnεz- e ɔ̃ nə kɔnεsε la vʁε valœʁ dokynə. lə mεjœʁ ɔʁ ʁεstε la seʁealə e la po. dε məzyʁə də syʁvi avε ete ɔʁɡanize, ɔ̃n- avε fε ʒεʁme dε plɑ̃təz- e dεz- aʁbʁə, a ɔʁɡanismə ʒenetikəmɑ̃ mɔdifje, a lɛ̃teʁjəʁə dε ɡaləʁiz- avεk dε lɑ̃pə kɔmə suʁsə- də lymjεʁə. la ʃasə etε dəvənɥ œ̃ dε metje lε mjø pεje, il falε atɑ̃dʁə boku də tɑ̃z- avɑ̃ də tʁuve œ̃ ʁaʁə animal pɔlεʁə u dε ʁasinəz- ɑ̃kɔʁə sεnə, ʁaməne lə tu ʃe swa sɑ̃ sə fεʁə vɔle e sɑ̃ sə fεʁə tɥe. dotʁəz- animoz- avε ete kaptyʁez- e eləve, puʁ evite la tɔtal dispaʁisjɔ̃ dalimɑ̃tasjɔ̃ animal mε ʁaʁə sɔ̃ sø ki ɔ̃ py ɡute sεtə nuvεllə vjɑ̃də dε kavεʁnəz- ɑ̃ ʁεzɔ̃ də sɔ̃ pʁi.
ʁapidəmɑ̃ vɛ̃ʁe lε ɡeʁə, lε ɡʁɑ̃də pɥisɑ̃səz- ekɔnɔmikz- avε ʁasɑ̃ble dεz- aʁme, ɔ̃n- aksεptə nɛ̃pɔʁtə kwa ɑ̃n- eʃɑ̃ʒə dεz- elemɑ̃ nesesεʁəz- a nɔtʁə syʁvi. ɛ̃si lε pεi ʁiʃəz- e lε myltinasjɔnalə sə miʁe a atake lε ɡaləʁi lε plys ʃodəz- e lε pεi də lekatœʁ, la ba, la tɑ̃peʁatyʁə etε paʁfwa, ʁaʁəmɑ̃ mε paʁfwa, pʁoʃə də mwɛ̃ zeʁo sɛ̃k dəɡʁe se. ʒystə kεlk mwa plys taʁ la ʒeɔɡʁafi ʃɑ̃ʒa tɔtaləmɑ̃. a lekatœʁ, la tɑ̃peʁatyʁə etε ekivalɑ̃tə a sεllə dε poləz- ɑ̃ lɑ̃ dø milə. il etε ɛ̃pɔsiblə də vivʁə o dəla dε tʁɔpik, kə sə swa puʁ œ̃n- animal u œ̃ veʒetal. mε sεllə ki ɡaɲa la ɡeʁə fy la maladi, tus lε viʁysz- e bakteʁi fyiε øz- osi lə fʁwa, il sə ʁefyʒjεʁe dɑ̃ lε ɡaləʁiz- u a lekatœʁ, la u la tɔtalite də la pɔpylasjɔ̃ ymεnə sə tʁuvε dezɔʁmεz- e avεk lə fʁwa e la fɛ̃, lə sistεmə pʁɔtεktœʁ də lɔmə setε ɡʁɑ̃dəmɑ̃ afεbli. dε faminə, dεz- epidemi, dε ɡeʁə- sivil, də la piʁatəʁi e dεz- emøtə. avεk tu sa, lə fʁwa ɡʁɑ̃disε ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə, lε ʒɑ̃ sizɔlε, lε ʒɑ̃ sə muʁʁε.

save vu puʁkwa tu səsi sə pasə, puʁkwa lə fʁwa εt- aʁive ? vu vulez- ynə ʁepɔ̃sə ? sə nε pa œ̃ fε siifikə, sə nε pa œ̃ djøz- ɑ̃ kɔlεʁə, sə nε pa la teʁə ki sə vɑ̃ʒə dεz- ɔʁœʁ də lɔmə, sε nu. avεk tu lə kɔ̃fɔʁ kə nuz- avɔ̃ kʁee, avεk tutə la mɔdεʁnite kə nuz- avɔ̃z- ɛ̃vɑ̃te, lɔmə sεt- izɔle, il a ublje la ʃalœʁ də la kɔ̃vivjalite, la ʃalœʁ də lamitje, la ʃalœʁ də lamuʁ. lɔmə ε dəvəny fʁwa, la planεtə la sɥivi…

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Commentaire Sur La Poesie

Auteur de Poésie
29/01/2012 22:05Moz

J’aime bien... un mélange d’un trait passé avec un futur très poussé...ça donne un présent à envisagé
très réaliste les 5 dernières lignes...
Amicalement Moz...

Prose Monde
Du 29/01/2012 21:02

L'écrit contient 1369 mots qui sont répartis dans 3 strophes.